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16/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

9

 

Le cancer est une maladie faite d'attentes, d'incertitudes et d'évolutions.
Avec elle, le contrat à durée indéterminée est garanti: quand on est malade, on l'est pour longtemps, tout le monde sait ça!
Il n'empêche que l'urgence de la guerre qu'il faut impérativement déclarer au fourbe envahisseur est d'emblée éprouvante et rebutante.

Je me souviens parfaitement ce jour où tu m'as fait part de ton cataclysme intérieur.
Il restera à jamais gravé au marbre de ma mémoire.
En faisant de moi ton confident privilégié, tu m'as accordé l'offrande d'un formidable témoignage de l'amour que tu me portes.
Pour cela, je me dois d'être à la hauteur de l'entière confiance que tu as placée en moi.
En remerciement, je me dois de te donner raison.
Je dois mériter de toi.
Je dois te mériter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
7

 

Non Edgardo, pas du tout!

Je suis affirmatif. Il s'agit peut-être d'approximatives modulations, je ne les perçois pas moins nettement comme des ondes mauvaises. Je suis tout de même bien placé pour me rendre compte des modifications qui se sont opérées dans son comportement habituel. Elle ne fait que souffler le chaud et le froid sur notre couple en alternant, sans motifs prévisibles, des mots caressants et des mots blessants. Comment veux-tu que ça ne donne pas à notre quotidien l'aspect fragmenté qui est le sien désormais? C'est tellement compliqué tout çà. Tellement triste aussi. Chaque jour qui passe n'est qu'accablement maussade.


Arrête Greg, arrête!

La vérité est que tu es probablement fatigué, épuisé par tes charges professionnelles. Cela entraîne probablement chez toi un été d'extrême confusion. Il est donc normal que chaque contrariété s'exacerbe en de multiples distorsions initiatrices d’inquiétudes sans fondements.

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

2

Jusque-là, ses confessions prenaient quelques risques.
Mais à trop exposer ses faiblesses nées de blessures affleurantes,
Il a extirpé de l'ombre opaque l'ineffaçable traumatisme
Et se retrouve cantonné à la charnière même de la désolation.

Si vulnérable, si fragile, le silence alors se désintègre
Lorsque ses mots tristes éclatent en sanglots
Plus obscurs encore que la clarté muette d'un couchant d'hiver.

A se trouver ainsi placé, par sa faute, sous le regard de l'autre,
Et parce qu'il n'existe pas de petites hontes inutiles,
La voilà qui s'instille en lui, cristaux liquides et transparents.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

21/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 1

CREPUSCULE.jpg

 

CRÉPUSCULE FINAL

1

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d’un pas lourd et traînant jusqu’au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l’espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d’apaisement est tellement réelle et libératrice, que déjà les considérations d’ordre physique s’estompent et laissent une place progressivement totale à d’autres, plus cérébrales.

Le vieil homme maintenant installé, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant avec fermeté le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, parait véritablement absorbé. Il l’est en effet. Parce qu’il pense.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/04/2014

ESTHÉTISME DE LA SENSATION

au magma présent de l'écriture,

 

ESTHÉTISME DE LA SENSATION

 

C’est un homme impliqué dans de nombreux projets

Qu’il entend bien mener jusqu’à leur aboutissement.

Il n’est de toute façon pas homme à renoncer à ses rêves

Et puis les chênes n’ont pas pour vocation de capituler.

 

C’est un homme heureux d’un bonheur vif et inespéré

A la vie parfois démesurée en ses multiples chatoiements

Tant il arrive que les corps et les âmes parviennent à se sublimer

Dans l’articulation essentielle d’une esthétique de la sensation.

 

Une fois placé sous le signe de l’amour fou qui nous affame,

Une fois mis en sympathie avec l’exégèse des réminiscences

Et celle des impressions, s’impose avec force l’enchantement

D’un échange tendu d’absolu, illuminé de reflets réciproques.

 

C’est pur bonheur, oui, que de posséder encore en son tréfonds

Ce don d’émerveillement qui, même s’il apparaît souvent comme

Étrangement éthéré, approuve la vie dans son admirable candeur.

 

Envisager l’amour comme lieu d’abolition de l’ailleurs est vraiment

La meilleure des choses qu’il puisse nous arriver. Chacun est libre

En ces pures circonstances de moduler à sa guise ses sables mouvants.

 

La vie n’est qu’orientations floues d’où il faut extraire le nord intime.

 

P. MILIQUE

25/11/2013

RÉALITÉ SOUFFRANTE

NIQUAB.jpg  

 

RÉALITÉ SOUFFRANTE


Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble les avoir dépouillées de toute personnalité.
Frontière surréaliste avec une humanité
Que l’on croirait définitivement promise à l’aridité.

Nous nous retenons trop souvent de hurler nos doutes.
Ceux, si indiciblement troublants et dérangeants qu’ils devraient,
Véhémence en fusion,
Allumer des incendies d’inquiétude et exacerber l’exacte sensation
De la lourde menace qui pèse sur nous tous.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées.
En comprenons-nous vraiment toute la signification ?
Il y a là, nous le savons, de quoi nourrir de nombreuses et intarissables réflexions.
Et nous rendons fréquemment compte d’injustifiables comportements.
Mais peut-on se satisfaire en de telles extrémités de nos faibles objections
Obscures, et parfois même cachées ?
Non! Alors nous devons, pour le moins, garder cet œil intransigeant
Qui cristallise toute la réalité souffrante.

Chacun se lasse inévitablement à naviguer dans le foisonnement
Souvent confus et agaçant d’une mauvaise conscience
Placée d’abord sous le signe du non accomplissement.
Dans la quête rassembleuse et pourtant solitaire,
Chaque individu avance à tâtons
Le long des franges accidentées de ses abîmes intérieurs.
Dans l’horreur intime de s’éprouver, souffrance ultime,

Étranger parmi les hommes.



Nous savons cependant avoir hérité d’irréfragables devoirs.
Alors, pourquoi ne nous éveiller que lorsque l’absurde exacerbé
Dans lequel nous vivons devient trop révoltant ?
Où quand s’exposent trop de manques, trop de fêlures,

Pour respirer encore avec légitimité dans une telle société,
Et que dans ces fissures trop connues de tous se glisse l’inéluctable du silence,
De l’errance et du traumatisme qui installe la mort.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble vouloir les dépouiller de toute personnalité.

Et, fixés dans les vôtres, leurs yeux suffocants de désespérance
Qui implorent d’attentes à devenir libres.
Comme ces mots là...



P. MILIQUE


14/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai rangé toute la maison
Ça me prend parfois mais là c’était avec passion
Je ne sais pas comment, lavomatique, aspirateur
Y a subitement eu un déclic de bonne humeur

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Je sors dans la rue, les gens sourient, sont détendus
Et sur la place des enfants crient, les passant passent
Sur le banc public les ados roulent d’un œil oblique
Pendant que leurs copains jouent aux boules


Voilà que ça me repique

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Ça faisait longtemps que je ne rêvais plus
Aussi follement
Un bail vraiment que je n’avais pas eu
Ce genre d’élan
Je marche dans Paris ça sent le printemps
Sous le parapluie
Je marche dans Paris c’est étonnant
Comme aujourd’hui

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

 

Il était temps je n’en pouvais plus
Merci vraiment
Encore cinq ans je n’aurais pas tenu
Sérieusement
Il était temps de faire quelque chose
C’est fait maintenant
Je ne vais pas chanter la vie en rose
Mais quasiment

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison