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21/06/2016

JONGLER AVEC LES ARCS-EN-CIEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

JONGLER AVEC LES ARCS-EN-CIEL

1

Lecture attentive de ta lettre constellée de signes,
Saturée d'émotion effleurée. Fièvre à fleur de mot.
Délire suggéré, d'une richesse incommensurable.

Je suis touché, bouleversé d'en être le destinataire
Tant, c'est connu, je n'ai aucune confiance en moi.
Je ne m'apprécie que peu au point que, lorsque
Quelqu'un m'offre avec bienveillance l'éventualité
De perdre un peu de son temps en ma compagnie
Cela me semble relever d'un quelconque miracle.
Je dois être patient et laisser du temps au temps!
Rien de surprenant. Quoi de plus naturel à cela?
Une sacré dose de confiance, d'inconscience même,
Faut-il pour s'ouvrir à l'autre sur la pointe du cœur?
Qui serais-je donc pour bénéficier d'un tel privilège?

Lire entre les lignes, haler les mots avec délicatesse,
Surtout avec délicatesse, pour tenter d'apercevoir
Ce qui se cache en-dessous, bien dissimulé peut-être,
Peut-être si flagrant d'évidence que je ne la verrai pas.

Lire entre les lignes parce que les mots s'y bousculent,
Hypersensibilité, apprendre à instruire les angoisses,
A gérer les peurs, les états conflictuels avec son propre soi,
A dépasser et contenir les sensibilités à fleur de peau
Qui attestent d'un mal-être qui ne s'explique que parfois.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/06/2016

CANTILÈNE MISTIGRI 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CANTILÈNE MISTIGRI

2

Imprévisible guerrier, il pourra décider de vous mordre ou de vous griffer sans que vous ayez la moindre idée du pourquoi ni du comment.


C'est un redoutable spéculateur
De fait, il dispose d'un éventail inépuisable de recettes amoureuses visant à persuader tout un chacun qu'il est l'unique objet de son amour démesuré.


A l'inverse du chien, il manifeste ses enthousiasmes de manière toujours détournée, comme seuls les diplomates chevronnés en sont techniquement capables.


Le chat, extralucide parmi les voyants, n'a de cesse de se substituer à vous lorsque vous écrivez. Ainsi, et de façon systémique, se posera-t-exactement sur la page en cours, comme pour vous affirmer : « Pourquoi perds-tu ton temps à noter ce que ce que nous savons si bien l'un et l'autre ? »

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

11/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
3

 

Bon d'accord, d'accord! Cesse de me harceler Greg. D'ailleurs je ne vois pas comment je pourrais faire pour refuser plus longtemps d'accéder à ta requête, vu le choix que tu me laisses. Alors écoute moi bien vieux, pour demain c'est oui. Tu es bien conscient que ce sera-là une grande première. Parce que je ne comptes pas réitérer vois-tu. Car enfin, perdre mon temps à une occupation aussi dérisoire... C'est tout de même un passe-temps très éloigné de mon mode de vie à moi, tu le sais bien.
Merci Edgardo. La dernière fois, c'est promis.

Il fait un temps superbe ce jour-là. Le soleil se pavane déjà au-delà de son mitan et, propriétaire exclusif du bleu azur qui est le sien, darde avec vigueur ses rayons flavescents. Seul un léger zéphyr apporte un peu de douceur à cet après-midi impétueux de fin de printemps. Le sentier tortueux qui fait cortège au sommet de la falaise laisse contempler une mer majestueuse et coruscante. Les deux amis marchent, conversant de manière volubile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/11/2015

DANS LE SEL DE L'INSTANT

au magma présent de l'écriture,

 

DANS LE SEL DE L'INSTANT



Pourquoi perdre son temps à vivre dans l'angoisse,
S'obstiner à s'empêcher toute joie avant de mourir?

L'homme est un animal atypique au regard inquiet
Qui s'égare vers l'ailleurs quand le bonheur est là.

Pourquoi transgresser le temps au prétexte de l'éternité
Plutôt que d'en vivre chaque glanure comme le dernier?

Il faut être fou pour ne pas être ce sage qui éprouve
La présence indémontrable qui habite chaque chose.

Aimer muser et musarder au cœur de l'émotion brute
Des clairs de lune inspirés et des nuits d'été radieuses
Dans le miracle de banalité qu'est le ciel de l'instant.

Le voilà dans l'évocation hésitante d'une majesté
Dont il lui reste à se complaire d'être l'aquarelliste.

P. MILIQUE

24/11/2013

DANS LE SEL DE L'INSTANT

PAYSAGE.JPG

 

DANS LE SEL DE L'INSTANT

 

Pourquoi perdre son temps à vivre dans l'angoisse,

S'obstiner à se priver de joie avant de mourir?

 

L'homme est ce drôle d'animal inquiet

Qui regarde ailleurs quand le bonheur est là!

 

Pourquoi mépriser le temps au nom de l'éternité

Plutôt que d'habiter chaque fragment comme s'il était le dernier?

 

Il faut être fou pour ne pas être ce sage qui éprouve

La présence évidente et instinctive des choses.

 

Aimer muser et musarder dans l'émotion

De clairs de lune inspirés de nuits d'été rayonnantes,

Dans ce miracle de la banalité qu'est le réel de l'instant.

 

Il habite maintenant dans l'évocation d'une beauté hésitante

Dont il aimerait tans se revendiquer l'aquarelliste insufflé.

 

P. MILIQUE

07/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 07/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

07/06/2013