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11/10/2013

AU RÉEL INTRANSIGEANT

au magma present de l'ecriture

 

AU  RÉEL INTRANSIGEANT

 

Ce sont des êtres qui ont perdu le mode d'emploi de leur vie,

Des solitaires prisonniers du labyrinthe de leurs idées fixes,

Des hommes en errances et des femmes en dérives

Qui vivent le quotidien d'un monde d'affects décalés

Au cœur universel d'inépuisables tensions souffrantes.

 

Le cercle vicieux d'une hantise rémanente

Vrille cette obsession qu'un manque investit de déception.

 

Vies parallèles à la fois séparées et inséparables

Entre le chemin de détresse et celui de l'extase

S'imposent les tentatives à donner corps infini

Au réel intransigeant d'un désir qui s'amplifie.

 

Chacun invente ou réinvente sa formule de l'amour

A l'instinct étonnant qui tend à fusionner le sens

Avec les pensées déterminées des caresses à venir.

 

P.  MILIQUE 

06/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 19/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

19/09/2013

12/09/2013

TELLEMENT PLUS

MAIN DANS LA MAIN.jpg

 

TELLEMENT PLUS

 

Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi

Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral

Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.

 

Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,

Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.

 

Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,

Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence

Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.

 

De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin

Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,

Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre

Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.

 

Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!

Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,

Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.

 

P. MILIQUE

12/08/2013

TELLEMENT PLUS

amour fou.jpg

 

TELLEMENT PLUS

 

Comment ne pas me dissoudre dans la pensée de toi

Quand pour survivre j'arpente le labyrinthe cérébral

Qui te dissimule à moi de son halo profus et vaporeux.

 

Exalté, je poursuis le chemin vers toujours plus de toi,

Là où le ciel désenclave le présent de sa fièvre immanente.

 

Je parle aux mailles de tes silences et retiens ta main,

Je te pense à vif dans l'espace inondé de ta présence

Et synchronise mon corps pour t'approcher de moi.

 

De toi me vient encore le sourire étoilé dont j'ai besoin

Alors que chacun d'eux m'irrigue d'un soleil d'allégresse,

Tandis que le temps désormais cristallisé se laisse vivre

Dans l'intensité folle de mon âme enchevêtrée à ton souffle.

 

Au plus symphonique de ma mémoire se pavane ta présence!

Si tu savais combien, même engluée dans l'imperceptible,

Tout mon être revendique l'écho de mon amour embrasé.

 

P. MILIQUE

25/07/2013

FLAMBOIEMENT INDULGENT

FLAMBOIEMENT.jpg

 

FLAMBOIEMENT  INDULGENT

 

Pur émerveillement d'émotion poétique

Dans cet attendrissant silence advenu.

 

Au sortir d'une vertigineuse plongée vers l'occulté

Surgit, subreptice, une petite lumière de ce labyrinthe obscur.

 

Quelque chose qui tient de la sensation rassurante,

Très précisément contemporain et radieux,

Aussi sauvage qu'un torrent de montagne,

Plus brûlant que le vent du désert,

Qui, décisif, va excéder chaque flamme d'espoir

Jusque dans le flamboiement indulgent de leur vérité.

 

P.  MILIQUE

20/01/2013

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "APPRENONS AVAINCRE LA MORT AVEC UN MARTEAU".

 

APPRENONS AVAINCRE LA MORT AVEC UN MARTEAU

04/12/1982 - 01min26s


Cyclopède (Pierre DESPROGES) a isolé le virus de la mort. Il decide de le supprimer à coups de marteau.

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

01/01/2013

INEXISTENCE BRUTALE

LUMIERE VERTE.jpeg

 

 

INEXISTENCE BRUTALE

 

Il perçoit cette sensation de sensualité surnaturelle

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte

Qui rend le présent particulièrement tangible.

 

Il semble naître de la nuit, et joue tout sur l’instantané

Qui vibre au centre de la perception humaine

Comme la poésie signifiante de monde de l'invisible

Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

 

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,

Nul ne peut laisser de côté l'angoisse éprouvée

A se sentir égaré dans le labyrinthe touffus

D'une inexistence brutale dans le regard des autres.

 

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,

Il offre la possibilité de s'imposer à cette certitude:

Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours!

 

P. MILIQUE

22/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: MAIS VIVRE!

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .




Mais vivre!
(dédié à tous les détenus dans les geôles syriennes)

Derrière la grisaille, la brume des faubourgs
Annihiler l’espace et les longues distances
Et creuser un caveau à toutes mes souffrances
Mais vivre avec l’espoir de vous revoir un jour !

Si pesant cet exil m’emmure, m’emprisonne
Courant à l’infini comme tristes couloirs,
Dédale et labyrinthe d’un sombre mouroir
Tintez les carillons ! J’entends le glas qui sonne !

Des oiseaux migrateurs suivre l’itinéraire
Vers des soleils couchants à l’autre bout du monde !
Comme les arbres frémissent à l’orage qui gronde,
Mes foulées ne seront jamais plus téméraires…

Retrouver le silence sans martèlements sourds
L’amnésie apaisante des humeurs chagrines
Et clore mes paupières sur des senteurs marines
N’écouter que mon cœur battre comme un tambour !

Puiser en vos sourires les plus belles saisons
Le printemps affolant de beautés et de grâces !
Comment faire barrière à tout ce temps qui passe ?
Sans risquer d’en mourir, d’en perdre la raison ?

Et si pour vous revoir il faut pleurer toujours :
Que mes yeux alanguis se transforment en fontaines
Pour arroser les champs de lys, de marjolaine
Mais vivre avec l’espoir de vous revoir un jour !