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29/11/2013

LA SIMPLICITÉ 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

5

 

Il suffit de remplacer le calcul par la confiance. D'accepter qu'elle ne soit rien d'incongru. Ne pas le faire reviendrait à soulever de la poussière pour ne pas voir. Le trop de complexité est si souvent plus néfaste que son manque! Et puis, tout comme on peut toujours entendre ce qu'on ne voit pas, on peut toujours enseigner ce qu'on n'explique pas! Seul l'agencement des interprétations fournies en organisera le sens. Celui-là même qui mettra toutes les chances du côté de la vie.

Évitons-donc d'apposer des étiquettes, d'ajuster un carcan de définitions sur tout pour nous aider à nous y retrouver. La simplicité, en la matière, existe toujours avant d'être. Elle dépasse, et de loin, l'ordre causal en cours, et déchire les règles pour offrir vie à l'inexplicable à partir d'éléments à la source de tout.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE



19/11/2013

PERCEPTIONS POSTHUMES

posthume.jpg 

 

PERCEPTIONS POSTHUMES

 

A force du manque de dimension emblématique,

Il n’est plus rien d’autre que cette terne facilité

Ne procurant que désintérêt notable et lapidaire.

 

Dégénérescence et disparition navrantes

D’une esthétique somnambule et fondatrice,

Perçue comme un magnifique avatar.

 

Décadence poétique et archétypale

De certaines perceptions posthumes

Aux sulfureuses volutes noires.

 

P. MILIQUE

26/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 2

au magma présent de l'écriturej

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

2


Le manque et l’entière conscience désespérée de ce manque m’exaspère,

Avec la blessure supplémentaire, vague rugissante au vif de l’abstinence,

De ne pouvoir te caresser de mes doigts ni t’effleurer de mes lèvres.

 

C’est un tel bonheur, une telle tempête irrationnelle que de t’aimer.

Comment pourrais-je combler à mon côté  l’espace de ton absence ?

J’en éprouve toutefois le délicieux vertige dans ma capacité à t’imaginer,

A créer le lieu où installer l’attention délicate que chacun porte à l’autre.

Il est inévitable que dans la réminiscence embrasée de ces instants-là

Le réel flanche pour laisser la place à l’imaginaire, à un idéal de rêveur.

 

Mon envie est si grande du bonheur de partager un jour à tes côtés

Ne serait-ce qu’un minuscule, un infinitésimal fragment d’univers,

De prolonger avec toi un tendre voyage dans les méandres de l’amour.

De vivre en harmonie dans la traque obstinée de l’authentique échangé.

De connaître ces moments de paix tant attendus au fil du maintenant.

De parvenir à me libérer du passé à l’aube apaisante des mots simples.

De ces mots gorgés de promesses qui germent dans les cœurs exaltés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

25/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

au magma présent de l'écriturej

 

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

 

Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie

Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,

Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque si criante.

 

Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.

Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je 

Alors même que je m’éprouve responsable de la situation ?

Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur

Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras,

Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.

Il ne tient qu’à moi dis-tu, d’immiscer ma vieillesse dans ton présent.

Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.

Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire ?


(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

11/10/2013

AU RÉEL INTRANSIGEANT

au magma present de l'ecriture

 

AU  RÉEL INTRANSIGEANT

 

Ce sont des êtres qui ont perdu le mode d'emploi de leur vie,

Des solitaires prisonniers du labyrinthe de leurs idées fixes,

Des hommes en errances et des femmes en dérives

Qui vivent le quotidien d'un monde d'affects décalés

Au cœur universel d'inépuisables tensions souffrantes.

 

Le cercle vicieux d'une hantise rémanente

Vrille cette obsession qu'un manque investit de déception.

 

Vies parallèles à la fois séparées et inséparables

Entre le chemin de détresse et celui de l'extase

S'imposent les tentatives à donner corps infini

Au réel intransigeant d'un désir qui s'amplifie.

 

Chacun invente ou réinvente sa formule de l'amour

A l'instinct étonnant qui tend à fusionner le sens

Avec les pensées déterminées des caresses à venir.

 

P.  MILIQUE 

10/07/2013

NOIR ABYSSE

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NOIR ABYSSE
 
Son existence est si altérée par l'absence
Qu'elle a désormais le regard exténué et vide
De celle que le sommeil ne visite plus jamais.

Un manque terrible s'est à nouveau incrusté
Qui cette fois, peu à peu façonne le noir abysse.

P. MILIQUE