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04/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 16/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

16/09/2013

21/09/2013

TOMBENT LES MASQUES 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


TOMBENT LES MASQUES

2


Au premier abord, cela se dérobe à toute compréhension.

Mais à fouiller un peu plus le ressac vertigineux des signes...

 

Il lui a bien fallu un jour tailler dans le vif des controverses,

Pointer du doigt les désaccords et les incohérences flagrantes,

Ne pas s’accrocher plus qu’il ne faut à des émotions passées

Pas plus que sanctifier davantage des bonheurs obsolètes,

Ne pas subir l’ennui majuscule d’un exceptionnel devenu banal.

 

Un jour tombent les masques de ce qu’il avait cru savoir nommer,

Ce qui installe d’emblée une désespérante sensation de frustration

Tant le malentendu éprouvé est réel et l’histoire mouvementée.

 

Il n’en peut plus de ces modifications successives,

De cette suite ininterrompue de décalages obscènes,

De ce silence qui au fur et à mesure s’épaissit davantage,

De ces inexorables dégradations qui encombrent le cœur

Et l’insupportable répétition de leurs symptômes avérés.

Marre de cette lamentable parodie d’harmonie illusoire

Et de toute cette médiocrité ordinaire aux effets négatifs

Fondues dans l’intermittence de paradoxes amplifiés.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

20/09/2013

AYO - MUSIC SESSION - "FIRE"

 

 AYO

- MUSIC SESSION -

"FIRE"

 

"Joy Olasunmibo Ogunmakin, de son nom de scène Ayọ, née le 14 septembre 1980 à proximité de Cologne, est une chanteuse allemande d'origine nigériane et tzigane, d'expression anglaise dont le style se situe entre soul, folk et reggae. Son nom de scène – Ayọ – signifie « joie » en yoruba."


(Source Wikipédia)

04/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: EMILIE DU CHÂTELET A CLAUDE THIRIOT

 

LA BOÎTE A LETTRES 

ÉMILIE DU CHÂTELET A CLAUDE THIRIOT

 

Dans le domaine des sciences, les femmes sont assez souvent oubliées, tant les hommes ont tendance à monopoliser l’esprit quand il s’agit de cette discipline. Pourtant, parmi le nombre très conséquent de femmes scientifiques, Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, fait figure de pionnière. Amie de Voltaire et du philosophe Saint-Lambert, élève des mathématiciens et physiciens Maupertuis et Clairaut, la vie de la « divine Émilie » comme la nommait Voltaire, est aussi dense que les travaux de Newton qu’elle contribua à faire connaître en France à travers une excellente traduction. Mathématicienne de génie et amoureuse éperdue, le Musée des Lettres et Manuscrits accueille donc les manuscrits de la plus savante des femmes et de la plus coquette des savantes !

08/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "MA TIERCE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"MA TIERCE"

Paroles et musique : la parisienne libérée


Elle a préparé mes biberons
Et mes tartines quotidiennes
A répondu à mes questions
Jusqu’à ce que je comprenne

Elle m’a fait réciter mes leçons
M’a emmenée faire des balades
Elle est restée à la maison
Quand j’étais malade

Ma maman bis, ma maman B
Un jour faudra bien qu’on la nomme
Ma co-parente présumée
Mon tiers n’est pas un homme
Il n’y a pas de doute, elle me connaît
Mais j’aimerais qu’elle me reconnaisse
Maman dit qu’elle est sa moitié
Moi je dis qu’elle est ma tierce

Ma polygame, mon incestueuse
Ma pédophile, ma cannibale
C’est l’encyclopédie haineuse
Le dico des mots qui font mal

Je me suis battue à la récré
Je ne sais pas ce qui m’a pris tout à coup
Contre une copine qui m’a traitée
De fille de goudou

Ma maman bis, ma maman B
Un jour faudra bien qu’on la nomme
Ma co-parente présumée
Mon tiers n’est pas un homme
Il n’y a pas de doute, elle me connaît
Mais j’aimerais qu’elle me reconnaisse
Maman dit qu’elle est sa moitié
Moi je dis qu’elle est ma tierce

Adolescente, j’ai rugi
Ma mère n’avait que des lacunes
Mais quand vient l’heure du conflit
Deux mamans valent mieux qu’une

Pourtant tu n’es pas une seconde mère
C’est ça que les gens ne comprennent pas
Je ne te prends pas non plus pour un père
Mais heureusement que t’es là

Ma maman bis, ma maman B
Un jour faudra bien qu’on te nomme
Ma co-parente présumée
Bien que tu ne sois pas un homme
Il n’y a pas de doute, tu me connais
Mais j’aimerais que tu me reconnaisse
J’espère que la loi va changer
Avant que tu ne sois grand-tierce !

17/06/2013

CESAR VALLEJO : "HIVER PENDANT LA BATAILLE DE TERUEL"

 

CESAR VALLEJO 

"HIVER PENDANT LA BATAILLE DE TERUEL"

Lu par Thierry Hancisse


Extrait de Poèmes humains, éditions du Seuil, 2011

Traduit de l’espagnol par François Maspero

Extraits choisis par Philippe Garnier

 

Cesar Vallejo est né à 3000 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes en 1892, onzième enfant d’une famille pauvre où se mêlent les sangs espagnol et indien. Il a connu les plantations sucrières et le travail des mines, il a vu de très près l’exploitation qui confine à l’esclavage. Très vite il met le langage sous tension et invente un humanisme violent, sans aucune trace de sentimentalité, parsemé d’images à la force hermétique. Ses premiers recueils le situent d’emblée dans l’avant-garde des années 20. Communiste, fuyant la police péruvienne, il vivra et mourra dans le dénuement à Paris en 1938. Les plus intenses de ses textes ont été écrits pendant la Guerre d’Espagne, dans le recueil Espagne, éloigne de moi ce calice.

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Michel Sidoroff

11/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "André Stil chez les Goncourt "

ANDRE STIL CHEZ LES GONCOURT

JA2 dernière 

31/03/1977 - 02min04s

 

 

André STIL est nommé académicien Goncourt : "Depuis longtemps j'ai beaucoup d'amis dans l'académie, cela n'a pas été vraiment une surprise. Les raisons de mon élection sont avant tout littéraires. Même lorsqu'on écrit des choses politiques, quand c'est un aboutissement il y a un tas de choses qui n'ont rien a voir avec la politique."

 

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Coste, Patricia

 

Stil, André

 

17/10/2012

CHARLY 7

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

7

 

 

(CHARLY)

 

--Tu sais, moi, ce que je t'en dis! Mais fait attention tout de même car, à force de s'appliquer à n'employer que les plus intègres et pertinent, il arrive parfois qu'ils en deviennent redoutables. On ne se méfie jamais assez des mots, de leur pouvoir silencieux... Tu ferais mieux de m'expliquer, si toutefois cela t'est possible, le besoin que tu éprouves d'assouvir sans cesse une passion qui, au premier abord, paraît plutôt frigide, et qui de plus ne te paye pas vraiment en retour!

 

 

(MOI)

 

--Ça y est, tu vois tu remets déjà ça! Tu ne peux donc pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi! Tu pourrais au moins faire un effort pour comprendre, non? Moi qui croyait que ton intelligence s'était raffinée à mon contact, je m'aperçois avec effarement que tu persistes, non sans lourdeur, à faire cohabiter avec la naïveté confondante qui caractérise ton esprit cette autre étonnante tare que je nommerais, si je ne craignais de te vexer une fois de plus: superficialité!
Mais, comme il est vrai que sur ce coup précis, on peut estimer que je te dois quelques explications, et bien ma foi, reste-là je vais t'en donner. Mais je t'en prie, cesse de t'agacer ainsi. D’abord parce que tu vas inutilement décoiffer ta si belle iroquoise et ensuite, tu seras ainsi plus à même d'apprécier ce qu'est la formidable sensation d'un soulagement éprouvé.


 

(CHARLY)

 

--OK d'accord, c'est bien parce que c'est toi! Je fais provisoirement abstraction de tes éternelles provocations verbales, et je te suis tout ouïe!
Vas-y, évoque. Je resterai quant à moi aussi placide et immobile que faire se peut.--


(MOI)

 

 

--Certainement pas, il n'en est pas question Charly! Je serais terriblement frustré et malheureux si tu me laissais me débattre seul avec mon stock d'images et de croyances. Tu sais bien que j'ai un réel besoin de ton écoute attentive!


(A suivre....)