11/01/2017
HISTOIRE DE POÉSIE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
HISTOIRE DE POÉSIE
3
Bien au-delà du don éventuel se tient le besoin.
L'ardente nécessité.
Le poète ne peut exister sans créer.
Son cerisier intérieur le démange sans discontinuer.
Il observe, il constate, il ressent: il écrit!
Il écrit car il s'éprouve parfois contraint de le faire!
Combien de fois me suis-je précipité sur une plume, quelle qu'elle soit, dans une salle d'attente, au cours d'un voyage ou dans mon lit jusqu'à des heures indues, sous le joug d'une idée ou d'une brusque sensation, je ne peut résister au souffle puissant de l'inspiration?
Oui le poésie est plus qu'intellectuelle, plus que spirituelle: elle est physique.
Le poète s'éprouve pétri corps et âme.
Il l'aime la poésie!
Et il la vit avec une belle intensité.
Veuillez excusez mes approximations, mais je me sens profondément ému à vous parler de ma passion de manière si personnelle, intime presque.
Il est vrai que je pourrais aisément la dépeindre de mille façon.
Car elle m'offre, tout comme à mes frères poètes, la plus belle et la plus ample liberté d'expression qui soit.
A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, meurtrier, au-delà, donéventielardente, nécessité, poète, exister, créer, cerisier, intérionrité, démangeaison, discontuinuité, observer, constater, ressentir, écrire, éprouver, parfait, contrainte, fax, précipitationplume, salle d'attente, coursive, voyage, lit, jeures indues, sous le joug, idée, brusque sensation, résister, souffle puissant, inspiration, intellectuel, sprirituelle, physique, épouse, pétrir, corps et âe, aimer, vivre, belle, intensité, veuillez excuser, approximation, profondément, ému, parler, passion, manièrer, personnifier
22/07/2016
DELIT DE FEMMES
(Si vous avez eu la belle idée d'écouter l'intense mis en musique par Valhère, concentré d'intense que j'ai partagé avec vous il y a peu, peut-être aurez-vous la curiosité de lire ce que je lui ai écrit pour lui exprimer ma perception de ses magnifiques mots.)
http://valhere.blogspot.com/
DÉLIT DE FEMMES
Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.
C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame
Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.
Il se sait un peu usurpateur
Et de ce fait n'est pas fier de son délit.
Mais enfin...
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.
Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse
De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.
Baisers voraces et terriblement charnels.
De là naît la musique lumineuse de jours à venir
Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.
L'homme s'était fondu à sa Dame.
Après avoir humé une dernière fois
Le parfum unique exhalé des corps repus,
Il consent à revenir auprès de celle
Qui aura passer la nuit sans lui.
La porte s'est fermée, étouffant ainsi
Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.
Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,
Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.
Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente
D'autres routes de braises où s'incendient les sens.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.
Il le fait doucement, avec précaution.
Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent
Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.
Cependant l'homme, dans sa faiblesse,
Ne résiste pas aux remords qui pointent.
Au sortir de la nuit trop blanche,
Le regard incertain confirme l'aube blafarde.
Et il comprend soudain, avec netteté,
Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.
Il n'est pas fier de son délit,
Car il se sait misérable imposteur.
Il s'allonge auprès de la femme,
La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.
Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,
Il vient de trouver une place encore chaude
Auprès de la maîtresse d'un autre
Qui, dans la fusion des corps
Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
P. MILIQUE
11:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, valhère, délit de femmes, faire sa toilette, se soustraire, revenir, piteux, usurpateur, fier, le cri, râle, aube, amant, chasser, heures mortes, lit, lèvre, peau, enlacer, étreint, irrpressible, élancer, intimité, fougueuse, baiser, soustraire, voracité, terrible, charnel, musique, lumière, revigoré, farder, humer, parfum, corps repu, étouffer, deuil, braise
08/04/2016
TE PERDRE DANS LA VILLE
TE PERDRE DANS LA VILLE
L'astre solaire est apparu
A l'aube du cinquième étage,
Ses yeux soudain se sont noyés
Dans la pâleur terne des nuages.
Ses yeux vrillaient encore le vague.
Un parfum nerveux de café torréfié
Voletait au cœur de ses perspectives.
Elle savait qu'aujourd'hui était dimanche
Et que grâce à cela la journée serait belle.
Avant que son esprit curieux s'envole
Dans des spéculations à n'en plus finir,
Il lui fallait s'extraire de cette couche.
Son père était parti depuis longtemps,
Sa mère nageait au creux de ses soupirs
Tandis que sa sœur buvait son thé brûlant
Sans jamais s'interrompre de pouffer de rire.
Pour se tenir compagnie, il a allumé la radio.
Il a vite enfilé un pantalon dépouillé de forme.
Il a ordonné comme il a pu ses cheveux suspects
Puis a sommairement rebordé les pans de son lit
Tandis que l'animateur débile s'acharnait à t'énerver
Et t'offrait l'impulsion d'aller te perdre dans la ville.
P. MILIQUE
13:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, ville, examplaire, astre solaire, cinquième, étagère, yeux, noyade, pâleur, terne, nuage, vriller, vague, parfum, nerveux, café torréfié, voleter, perspective, dimanche, grâce, journée, belle, esprit curieux, envol, spéculation, couchette, père, mère, nageoire, creux, soupir, soeur, boire, thé brûlant, interrompre, pouffer de rire, tenir compagnie, allumer la radio, vite, enfiler, pantalon, dépouiller, forme, ordonnance, chevelure, suspect, sommairement, reborder, pan, lit
16/11/2014
EN MODE SURVIE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
EN MODE SURVIE
5
Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,
Le jour se lève, et les premières lueurs de l'astre apparaissent
Dans le lit d'ombre où sommeillait la lumière.
Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,
Apportant soulagement et bien-être dans son écrin d'harmonie.
La tristesse ... c'est la vie pense-t-on !
Cependant il est utile de savoir
Qu'elle n'apprécie que modérément d'être dérangée.
A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés
Incitant à l'envi l'inconscient de songes illuminés.
Chaud les cœurs camarades !
Il est venu le temps de s'ouvrir en grand au bonheur de vivre
Et de prendre le temps d'écouter chaque pulsation l'absolu soleil des lendemains,
Tout en s'appliquant à ramasser, indigné par leur chute,
Les feuilles mortes pour en étudier l'unique beauté.
(FIN)
P. MILIQUE
09:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, oiseau, migrateur, finalité, retour, créditer, le jour se lève, premier, lueur, astre, apparaître, lit, ombre, sommeiller, lumière, nouvel, étatique, plus, serein, émergence, rayonner, apporter, soulagement, bien-être, écrin, harmonie, tristesse, penser, pendre, utilité, savoir, apprécier, modérateur, étrier, dérangement, causalité, celer, encourager, retenue, choc, volonté, échafaudage, inciter, envi, inconscience, songe, illumination, chaud, coeur, camarade
20/05/2014
AU BRASIER DU MYSTÈRE 1
AU BRASIER DU MYSTÈRE
1
Assis sur le lit en désordre dans la moiteur de la chambre,
Il semble se tenir dans un silence hagard, comme pétrifié.
Après s'être éreinté dans l'écriture fastidieuse de mots têtus et creux,
Sa main s'est crispée, lasse, tandis qu'un léger tremblement l'agite.
Il se sent épouvantablement grotesque
Et se demande avec une grande consternation,
Lui l'ordonnateur patenté de leur douce et folle musique,
Où à bien pu s'absenter l'ample souffle de ses mots.
Au vrai, le rêve s'est enlisé et l'écriture, peu à peu,
Dans une ultime confrontation s'est dissoute.
Il observe désormais la réalité de son naufrage:
Les mots s'empilent, il le voit bien,
Telles des pierres inertes, mornes et mortes,
Sur le mur lisse et accablé d'un texte dérisoire.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
11:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, brasier, mystère, asseoir, lit, désordre, moiteur, chambre, sembler, tenir, silence, hagard, pétrification, après, éreinter, écriture, fastidieux, mot, têtu, creux, main, crispée, lassitude, léger, tremblement, agitation, épouvantable, grotesque, demande, grandeur, consternation, ordonnateur, patenté, doux, folie, printemps, musique, s'absenter, ample, souffle, vrai, rêve, enliser, ultime, confrontation, dissoudre, observatoire, naufrage, s'empiler
04/10/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 16/09/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
16/09/2013
13:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, calciner, diable, invoquer, dieu, personne, nommer, patronne, prophète, vertieux, équation, proclamer, formidable, victime, complice, mâle, maléfice, taliban, démon, ordinaire, faire taire, lit, cible, cruel, ôter, dentelle, brûlant, émoi, ordonner, appeler, dissonance, assonance, brigand, entre les cuisses, putain, prêtre, sans foi ni loi, prêtresse, borgia, la maman d'hitler, julette nourredine, demoiselle, abandonner, soubresaut, soupir, crime, bassesse, encourager le vice, laisser faire, tourment
22/07/2013
LES DESCHIENS: "LE GOÛTER AU PÂTE"
LES DESCHIENS
"LE GOÛTER AU PÂTE"
23:18 Publié dans LES DESCHIENS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, les deschiens, yolande moreau, le goûter, pâté, gamin, réaliser, gâteau, chocolat, huile, boîte, cuire, foie, porc, transvaser, saisir, tranche, mixer, lit, chocolatine, saindoux, rajouter, goût personnel, garantir, problème, maisonnée, crème fleurette, rigolade, comique troupier