Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/03/2017

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

rire.jpeg

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Oscillation perpétuelle entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'embrasements
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.

 

P. MILIQUE

27/02/2017

L’INFRUCTUEUX DU REFOULE

Le-marginal.jpg

http://alain1945.rmc.fr/

 

Bonjour et bienvenue à tous les passionnés de peinture. Les œuvres qui seront publiées sur ce blog, ont été réalisées par le peintre ALAIN. C'est un artiste autodidacte qui peint selon ses ressentis du moment. De nombreux thèmes seront abordés grâce à ses tableaux. J'espère qu'ils vous feront voyager et vous émerveilleront.

C'est parti, le voyage dans "Le monde en peinture" peut commencer. 

 

L’INFRUCTUEUX DU REFOULE



Il n’aime rien moins qu’être l’odieux
Dont il se nourrit avec avidité,
Mêlant avec délectation violence et cynisme.

Il n’y a jamais rien de cohérent en lui...
Promiscuité rigide au vivre de soi-même
Qu’il pense valider dans le bien fondé de sa marginalité
Entrecoupée de crise de panique et de démence
Qui, au moment éprouvé de la haine,
Le pulvérise en une ultime poussée de folie,
Ce sentiment d’exacerbé dans l’infructueux du refoulé!

Il sait qu’il ne trouera jamais la carapace
De l’immonde malsain qu’il est devenu
Alors, il reprend le fil tenace de ses hantises,
Abdiquant toutes ses velléités aux bas-fonds,
Dans l’espoir soutenu d’un temps présent qui s’ensevelit
Sous la terre gelée d’une trajectoire qui doit suivre son cours.

P.MILIQUE

24/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 21

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

21

Cela me rassure Eliott de constater à quel point tu occupes une place rare: celle qui a pignon sur son cœur et fenêtre sur le soleil de son âme.

Tu sais, je n'ai guère à m'enorgueillir de cet état de fait. A part celui de posséder en moi un atout décisif: je ne suis qu'un chat! Il lui est donc plus aisé de s'affranchir auprès de moi des œillères, rigides et parfois obtuses, qui déforment la vision déjà embryonnaire de la perception. Les mêmes, à l'exact, dont semblent dotés certains de ses congénères humains.


Ton analyse est de fait habile et judicieuse. Tu es bien placé pour savoir que moi-même je suis ours. Alors forcément...
Il n'empêche, cela se confirme, qu'elle a enfin accepté l'évidence.

Et elle a bien du mérite à cela ta maîtresse. Elle naviguait à vue, troublée, décontenancée, ne comprenant plus rien à cet amour de vivre qui peu à peu s'estompait. Pendant longtemps, elle a perçu ses vibrations au plus profond de ses palpitations viscérales. Cela remettait violemment en cause les fondements même d'une existence bâtie au coup par coup.
Il faut dire qu'en amour, les conséquences d'une perfidie, méprisable toujours, ne s'affichent souvent qu'au regard de l'irréversible.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/10/2015

PROJECTION

eternite.jpg

 

PROJECTION

 

A rechercher sans fin l’essence des choses

Se provoque l’irruption éphémère

Qui rejette la rigidité du rythme.

 

Changement majeur dans le principe d’éternité

Grand explorateur qui transcrit les frissons

D’une souffrance embrasée liée à notre intermittence.

 

P. MILIQUE

17/04/2015

PROJECTION

au magma présent de l'écriture,

 

PROJECTION



A chercher ainsi l'essentiel des choses,
Se provoque l'irruption d'un éphémère
Qui rejette la rigidité du rythme obtenu.

Changement majeur dans le principe d'éternité,
Grande prospectrice transmetteuse de frissons
A la souffrance embrasée de notre intermittence.

P. MILIQUE

21/11/2013

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

RIRE.jpg

Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.


P. MILIQUE

08/03/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 10

concision fragmentaire.jpg

 

 

A rechercher sans fin l'essence des choses

Se provoque l'irruption éphémère

Qui rejette la rigidité du rythme.

 

Bouleversement majeur dans le principe d'éternité,

Pour ce grand explorateur dont la plume frissonne

D'une souffrance embrasée liée à son intermittence.

 

P. MILIQUE