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07/09/2016

S'ARRÊTER

au magma présent de l'écriture,

 

S'ARRÊTER

Arrêter de respirer
Et ne plus voir le monde
Autour de soi sombrer
Au creux d'une lassitude
Douce et réconfortante
Et sentir battre dans sa tête
Les tendances éreintées...

Arrêter de respirer
Et se faire croire qu'on va mourir
Pour mieux renaître par la suite.
Ne plus voir, ne plus entendre,
Ne plus parler, ne plus recevoir,
Et puis découvrir et toucher la vie.

Arrêter de respirer
Ne rien faire, ne rien exprimer
Durant cet imminent informulé,
Juste le temps que le corps nu
Se retrouve enseveli par la terre,
Juste le temps de prendre celui
De disparaître dans le néant,
Et de s'enfoncer plus encore
En ce lieu où sa haine le perdra...

P. MILIQUE

26/12/2014

L'INSIGNIFIANT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'INSIGNIFIANT

2

L’unique responsable de cette engeance, c’est moi.
A force de m’abandonner de manière systémique
Au flux et au reflux de mes ressassements divers,
A force de ruminer sans répit les mêmes noires pensées,
A force de me torturer l’esprit de questions inutiles,
A force de n’alimenter l’insoluble que d’invérifiable,
A force de ne toujours offrir aux autres qu’un moi enténébré,
Comment serais-je devenu autre chose qu’infréquentable?

Depuis, je m’enfonce davantage encore dans la solitude.
Je ne suis plus qu’une grande entreprise de destruction
Et beaucoup se protègent à me tourner définitivement le dos.
Et la sanction tombe, lourde: je suis bien plus seul encore.
C’est bien fait pour moi. Mon égoïsme n’en mérite pas plus.

C’est d’une violence inouïe que d’être un jour confronté ainsi
Sans aucun ménagement protecteur, à son extrême insignifiance!

(FIN)

P. MILIQUE

05/06/2014

SOUS LA PLAGE, LES PAVES! 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

SOUS LA PLAGE, LES PAVES!

2

 

Car il y a litanie des aspirations ordinaires trop souvent refoulées,

L’âcre répétition des désirs inassouvis par la routine qui les lamine.

Je la sens dériver peu à peu au long d’une nonchalance apathique,

Se décourager et s’enfoncer sans recours dans une lassitude dépressive:

C’est la difficulté du vivre qui tape à son cœur et elle paraît si fragile!

 

Comment parvenir à endiguer l’obstination de ce ressac en furie,

Se satisfaire de ces heures consumées en harmonies discordantes?

Comment accepter une vie de rivières bucoliques devenues torrents,

Une vie où les tensions s’exaspèrent dans une intensité grise et désolée?

 

C’en de tels instants que s’impose, dans une respiration d’éternité,

La salve de lumière poseuse de question sur le sens même de la vie.

(FIN)

 

P. MILIQUE

19/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

19/06/2013