20/07/2014
LE SOI DÉPOSSÉDÉ
LE SOI DÉPOSSÉDÉ
Cela exprime l'inévitable sentiment d'injustice
Éprouvé face au palpitant vif d'une disparition.
Tous les repères sont abolis, plus rien désormais n'a de sens
A soulager les souffrances causées par ce départ inconcevable.
Confrontation douloureuse et nécessaire dans l'instant
Qui souligne l'altération de l'identité dans le chaos du deuil.
Au regard d'une présence à la fois insistante et fantomatique
Il reste seulement le souffle de l'impuissance et du chagrin
Induite par la disparition de celle qui plus jamais ne sera,
Ainsi que la sensation constitutive d'être dépossédé de soi
Qui lui fait écrire d'étranges poèmes augmentés de violence.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, posséder, possession, expression, inévitable, sentiment d'injustice, éprouver, face à face, palpitation, vif, disparition, repère, abolition, abolir, désordonné, sens interdit, soulager les souffrances, causalité, départ, inconcevable, confrontation, douloureux, nécessaire, à l'instar, souligner, altération, identifier, chaos, deuil, regard, présentable, insistance, fantomatique, restaurer, solo, souffle, impuissance, chagrin, induire, induction, sensation, cognitif, constitutif, écrire, étrange, poème, augmentation, violence, agressivité
05/10/2013
LE RIRE AU CŒUR
LE RIRE AU CŒUR
On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toues les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal
D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.
La perte de chaque instant vécu aux heures qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque inaltérable
Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.
A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mure dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.
Il est inutile de se laisser aller à redouter
Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,
Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rire, coeur, battre les cartes, retourner, sens interdit, sens giratoire, contempler, improbable, boule cristal, mondial, hirsute, apparaître, marginal, imaginer, horizon, peinde, couleur, optimisme, perte, instant, vivre, heure, agoniser, investir, chant, tragique, marque, inaltérable, laisser, répit, court, durée, constater, bâtir, condition, propre, disparition, murer, permanence, désespoir, lasser, goût, acharnement, demain, éblouir, inutile, laisser aller, redouter, moment
01/10/2013
LANIÈRES ACÉRÉES 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LANIÈRES ACÉRÉES
2
Folle incompréhension d’un canevas qui lacère
Dans la terrifiante absence d’une lumière nécessaire
Qui s’installe, d’un vertige, au point zéro de l’infini.
Stupéfaction avide dans le sidéral vide désespéré
D’une frustration récurrente et primale qui exaspère.
Il devient urgent d’instiller en soi
L’absolue nécessité de ne rien posséder !
Et voilà que soudain apparaît
L’insondable vrillé de ce qui hante :
Tes lèvres illuminaient mes paupières
Ton regard insistant épousait ma folie
Ta voix étoilait mes heures sombres
Ton souffle ardent électrisait mes sens
Tes mains embrasaient ma chair
Et ta vie pulsait à mon cœur mort.
Et puis, un jour, l’Autre t’a éblouie
Et s’est imposé à moi cet incontournable :
Tromper l’Autre, c’est d’abord se tromper !
(FIN)
P. MILIQUE
09:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, folie, incompréhension, canevas, lacérer, terrifier, terrifiant, absence, lumière, nécessaire, s'installer, vertige, point zéro, infini, stupéfaction, avid, sidéral, vide, désespéré, rustration, récurrent, primal, exaspérer, exaspération, devenir, urgent, instiller, abosolu, nécessité, posséder, apparaître, insondable, vriller, hanter, hantise, lèvre, illuminer, paupière, regard, insister, insistance, épouser, voix, étoiler, heure sombre, souffle, ardent, électriser, sens interdit
17/03/2013
À LA RIGUEUR : Rodolphe Burger chante la crise
À LA RIGUEUR
Rodolphe Burger chante la crise
« Où est passé l'argent des pauvres »
(2’19’’)
Le Président l'a dit : c'est la crise, va falloir se serrer la ceinture, etc. Vieille rengaine, nouveau refrain. Invité en résidence à ARTE Radio, le chanteur Rodolphe Burger (Kat Onoma) a bien voulu interpréter notre traditionnelle chanson d'actualité. Qu'il en soit remercié pour les siècles (difficiles) à venir.
Enregistrement : 11 septembre 12
Réalisation : Samuel Hirsch & Léo Spiritof
Texte : Silvain Gire
Musique, guitare, casio, voix : Rodolphe Burger
03:56 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rodolphe burger, kat onoma, samuel hirsch, sylvain gire, léo spiritof, rond-point, raymond devos, sens giratoire, sens interdit, avantage, syndrome, définir, flux urbain, circulation, trahison, stressant, faire epur, scooter, dangereux, aborder, terminus, carrefour de l'odéon, déboucher, signalisation, spécification, erronné, faire son beurre, doubler, ovoïde, dépensier, oublier le quotidien, routine, centre ville, bord de mer