Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/12/2014

LA GROSSE TÊTE 1

au magma présent de l'écriture,

Férida GUARINI
Poétesse

29 Avril 1943

 

LA GROSSE TÊTE

1

C'est une poétesse délicieuse et presque centenaire
Qui vit encore son adolescence d'une plume juvénile...

Voilà le brasier du débat mal éteint qui se réanime.
Alors Poète? Pas Poète? Ou, pirouette, Pouet-Pouet.

Cela présente-t-il au final tant de véritable importance?
Qui de nous aurait la fatuité de se comparer à ses maîtres,
Qu'importe, par ailleurs, les maîtres dont ils se revendiquent?
Lequel de nous prétendrait l'indéfendable et saurait l'assumer?

Je ne saurais emboîter le pas de ces contestataires factieux!
Je me contenterais plutôt de conseiller aux plus nécessiteux
De cercler au plus vite le sommet de leur crâne d'un serre-tête
Bien ajusté, afin que celle-ci ne se laisse aller à enfler davantage.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

25/10/2014

INSCRITS A L'INTIME

au magma présent de l'écriture,

 

INSCRITS A L'INTIME



Inscrits à l'intime d'une adolescence hallucinée et,
S'évaporant au fil extatique d'émois sentimentaux,
Apparaissent certains bouleversements mineurs
Aptes à provoquer, révolution infinitésimale,
Une signification assez menaçante et déroutante
Pour forger une parole incompétente et marginalisée.

P. MILIQUE

30/08/2014

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA VIE QUI S’ÉLOIGNE

 

Le combat fait rage jour et nuit.

Obscénité d'une toux sèche qui déchire

Une respiration qui peu à peu s'épuise.

 

Admirable de volonté malgré l'épuisement,

La jeune femme épouvantée, ivre de son mal

S'éloigne de la vie dans un mensonge inutile.

 

Dans le cri du silence recouvert par le bruit,

L'énergie se perd et laisse si peu de forces

Qu'elle paraît s'apaiser en un repos d'enfant.

 

P. MILIQUE

06/04/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 33

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

33

 

Corps secoué au présent

De terribles crampes diverses et multiples.

 

Souffrances à l’éprouvé assujetti

 

A un rejet brutal et quasi définitif.

 

30/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 26/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

  26/03/2014

14/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 03/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

03/02/2014

14/01/2014

PIERRE LEGENDRE: EXTRAIT 18/10/2007

 

PIERRE LEGENDRE

EXTRAIT

18/10/2007

13/01/2014

PIERRE LEGENDRE "ENFANCE ET ADOLESCENCE"

 

PIERRE LEGENDRE

"ENFANCE ET ADOLESCENCE"

(EXTRAIT)

15/10/2007

12/01/2014

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 1

SUICIDAIRE.jpg

 

ACCEPTER  L’ÉPHÉMÈRE

1

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

 

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

 

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.

 

Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

10/01/2014

CI-GÎT

INTERDIT.jpg

 

CI-GÎT

 

Je vous parle d'un temps que les post soixante-huitard n'ont pas connu...

 

Il fut un temps béni d'adolescence où des jeunes braillards

Gueulaient debout sur des barricades lacrymogéno-enfumées

Une utopie aux atouts irrévérencieux et séducteurs:

"Il est interdit d'interdire!"

 

Comment est-il possible de les retrouver, puisqu'il s'agit d'eux,

Désormais engoncés dans leurs petits costumes de grands bourgeois,

Afficher, avec toute la morve obscène dont ils drapent leur quotidien

Une sorte de "Autorisons l'inadmissible" aux relents nauséabonds.

 

Ils nous avaient pourtant prévenu: "Le changement c'est maintenant."

 

P. MILIQUE

08/07/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "MA TIERCE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"MA TIERCE"

Paroles et musique : la parisienne libérée


Elle a préparé mes biberons
Et mes tartines quotidiennes
A répondu à mes questions
Jusqu’à ce que je comprenne

Elle m’a fait réciter mes leçons
M’a emmenée faire des balades
Elle est restée à la maison
Quand j’étais malade

Ma maman bis, ma maman B
Un jour faudra bien qu’on la nomme
Ma co-parente présumée
Mon tiers n’est pas un homme
Il n’y a pas de doute, elle me connaît
Mais j’aimerais qu’elle me reconnaisse
Maman dit qu’elle est sa moitié
Moi je dis qu’elle est ma tierce

Ma polygame, mon incestueuse
Ma pédophile, ma cannibale
C’est l’encyclopédie haineuse
Le dico des mots qui font mal

Je me suis battue à la récré
Je ne sais pas ce qui m’a pris tout à coup
Contre une copine qui m’a traitée
De fille de goudou

Ma maman bis, ma maman B
Un jour faudra bien qu’on la nomme
Ma co-parente présumée
Mon tiers n’est pas un homme
Il n’y a pas de doute, elle me connaît
Mais j’aimerais qu’elle me reconnaisse
Maman dit qu’elle est sa moitié
Moi je dis qu’elle est ma tierce

Adolescente, j’ai rugi
Ma mère n’avait que des lacunes
Mais quand vient l’heure du conflit
Deux mamans valent mieux qu’une

Pourtant tu n’es pas une seconde mère
C’est ça que les gens ne comprennent pas
Je ne te prends pas non plus pour un père
Mais heureusement que t’es là

Ma maman bis, ma maman B
Un jour faudra bien qu’on te nomme
Ma co-parente présumée
Bien que tu ne sois pas un homme
Il n’y a pas de doute, tu me connais
Mais j’aimerais que tu me reconnaisse
J’espère que la loi va changer
Avant que tu ne sois grand-tierce !

14/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai rangé toute la maison
Ça me prend parfois mais là c’était avec passion
Je ne sais pas comment, lavomatique, aspirateur
Y a subitement eu un déclic de bonne humeur

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Je sors dans la rue, les gens sourient, sont détendus
Et sur la place des enfants crient, les passant passent
Sur le banc public les ados roulent d’un œil oblique
Pendant que leurs copains jouent aux boules


Voilà que ça me repique

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Ça faisait longtemps que je ne rêvais plus
Aussi follement
Un bail vraiment que je n’avais pas eu
Ce genre d’élan
Je marche dans Paris ça sent le printemps
Sous le parapluie
Je marche dans Paris c’est étonnant
Comme aujourd’hui

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

 

Il était temps je n’en pouvais plus
Merci vraiment
Encore cinq ans je n’aurais pas tenu
Sérieusement
Il était temps de faire quelque chose
C’est fait maintenant
Je ne vais pas chanter la vie en rose
Mais quasiment

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison