24/09/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 02/09/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
02/09/2013
13:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, philippe meyer, retrouver, fringuant, auditeur, attendre, avenir, cadeau, frasque, albin michel, gravure, polychrome, attentat, crime, adultère, suicide, bonne volonté, régner, hebdomadaire, étiage, gaz moutarde, susciter, hyperréaliste, guerre, héros, charme, dévergonder, ruse, couple sulfureux, lubrique, tenir en haleine, bombe, puzzle, fourbe, oriental, japonais, respecter, furieux, hospice, se cacher, court-vêtu, seins, comtesse, invention, se transporter sur les lieux, crâne fracassé, veuve, cul par-dessus-tête, composer, hyppophage
21/09/2013
LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE : " ESSAYONS DE NE PAS RIRE AVANT LA FIN D'HAMLET
LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE
" ESSAYONS DE NE PAS RIRE AVANT LA FIN D'HAMLET "
Dans une pièce comique l'amant est dans le placard et dans une pièce tragique l'amant est sur le placard.
- Production
- producteur ou co-producteur
Agence, Paris : France 3
- Générique
- réalisateur
Fournier, Jean Louis - interprète
Desproges, Pierre
17:57 Publié dans CE QUE CYCLOPEDE DIT, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pièce de théâtre gag personnage littéraire, pierre desproges, damien saez, jean-louis fournier, crise économique, physique, trophée, combattre, guerre, connection, meute, média, aubade, cheveux, étreinte, complainte, contestation, rebellion, sécurité, sécuritairelaisser tomber, théâtre de l'absurde, alfred jarry
20/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913
SI NOUS VIVIONS EN ...
NOUS N’ÉCOUTERIONS PAS LA RADIO
PAR
Antoine PROST
Vieille radio © wikimedia commons - 2013
Alors que la France s'apprête l'an prochain à commémorer le centenaire de la guerre 14-18, France Inter vous invite a revivre comme... en 1913. L'été avant l'entrée en guerre, comment vivions-nous ? Premier épisode : nous n'écouterions pas la radio, puisqu'elle n'existait pas. Mais alors, comment s'informait-on ?
13:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vivre, écouter la radio, vieille, france, s'apprêter, année civile, prochain, commémorer, centenaire, guerre, france inter, inviter, revivre, entrée, premier, épisode, épisodique, exister, informer, simple, particulier, échangisme, téléphone, abbonner, portable, urgence, transmettre, télégramme, écrire une lettre, échanger, porter à domicile, administration, poilu, phénomène social, savoir lire, louis seigner, service militaire, exploser, front, arriéré, lien social
01/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER
LA BOÎTE A LETTRES
FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER
Mon cher Basler
Merci pour votre aimable lettre, malheureusement je ne suis nullement en place pour répondre ni pour penser "art". Je suis sous le canon et ne vous étonnez pas d’une lettre correcte et avec plumes et encre dans cette position. On est arrivé à installer un confortable très relatif même à 50 mètres des Boches. Je suis sous une jolie tonnelle en pleine forêt d'Argonne et je vous écris ces mots pendant que les obus me passent au-dessus de la tête. Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une "position d'angle" c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier. Vous devez bien comprendre qu’après dix mois de ce truc, on en est arrivé à une habitude. Le flottement c’est fini. C’est une guerre sans « déchet », une guerre moderne. Tout vaut. Tout s’organise pour un maximum de rendement.
Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu. Nous sommes dirigés d'un côté comme de l'autre par des gens de beaucoup de talent. C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre. Tout cela se déclenche mécaniquement. J'ai cru assez longtemps à une rupture énorme entre la vie de paix et celle de guerre. Pas du tout. Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C’est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix à cette seule différence qu’on tue du monde. Ca ne suffit pas pour renverser les facteurs. C’est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres nous sommes dressés à cette momerie-là.
Du moment que le côté matériel est réalisé, à peu près. Du moment que le côté boulotage etc ne nous manque pas il reste la résistance morale. Tout tient dans cette valeur-là. C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette, il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir. Une discipline aussi tendue soit-elle n'arriverait pas à ce résultat-là. On était prêt d'un côté comme de l'autre à cette situation. C'est pour cela que c'est long et que ce n'est pas encore fini. Aucun sentimentalisme dans tout cela. Ça c'est très bien. Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux. En septembre on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura. Cher Monsieur Basler parlez moi de la peinture. Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini.
Amicalement.
F. Léger
13:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fernand léger, adolphe basler, aimable, lettre, malheureux, nul, en place, répondre, penser, art, canon, étonner, correction, plume, encre, position, arriver, installer, confortable, relatif, boches, joli, tonnelle, forêt d'argonne, obus, passer, au-dessus de la tête, tranquille, artilleur, comprendre, angulaire, inviolable, confiance, connaître son métier, compréhension, truc, habitude, flottement, finir, guerre, déchet, moderne, s'organiser, maximum de rendement, orchestration, perfection, moyen, tuer
01/07/2013
DÉPART DE L'ÎLE DE LA GOMERA (ÎLES CANARIES)
(Captation Personnelle)
DÉPART DE
L'ÎLE DE LA GOMERA
(ÎLES CANARIES)
AVEC
FRED OLSEN
MARS 2013
08:13 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, commencement du monde, se tromper, peur, guerre, âge idiot, âge ingrat, rideau, ouverture, aube, se taire, théâtre, sang, colombe, s'embrasser, rêve, enfance, vagabond, se souvenir, peur au ventre, main vide, innocence, ride, heureux, en colère, gronder, départ, abandonner, idéaux, soldat, déserter, bagages, soulier, coeur, raisonner, peuplier, montagne, artisanat, mélomane, moissonner
22/05/2013
ALEXIS HK (CAPTATION PERSONNELLE) "LES ANARCHISTES" EN "ENFANT DE LEO"
ALEXIS HK
(CAPTATION PERSONNELLE)
"LES ANARCHISTES"
EN "ENFANT DE LEO"
MONTAUBAN
-- FESTIVAL...ALORS CHANTE! --
SALLE EURYTHMIE
LE 7 MAI 2013
06:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, alexis hk, léo ferré, salle eurytmie, quartier, oasis, partager les bénéfices, le chant des sirènes, télémaque, marier, voyager, écouter, moucharder, pénélope, tricoter, dieu, guerre, envoi, tomber, salade grecque, étranger, espagne, mosquée, cordoue, battrela campagne, la core au coup;mépris, terre étrangère, plier, blessure, flamme, cri, mort, mourir, la bonne cause, lys, rose, bohème, prague, faubourg, nom de baptême, pogrom, oracle, indifférence, apparence, anarchiste, dévisager, afrique, noir d'amérique, désaltérer
09/05/2013
HENRI MICHAUX : "LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
HENRI MICHAUX
"LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, lithographie
07/05/2013
HENRI MICHAUX : "CLOWN"
HENRI MICHAUX
"CLOWN"
Lu par Hervé Pierre
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, clown
06/05/2013
HENRI MICHAUX : "MAGIE"
HENRI MICHAUX
"MAGIE"
Lu par Grégory GADEBOIS
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin
05/05/2013
HENRI MICHAUX : "RECOMMANDATIONS"
HENRI MICHAUX
"RECOMMANDATIONS"
Lu par CLEMENT HERVIEU-LEGER
Extrait de Poteaux d’angle, Gallimard, 1981
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
18:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, patrick milique, recommandation, denis péan, lo'jo
04/05/2013
HENRI MICHAUX : "L'AVENIR"
HENRI MICHAUX
"L'AVENIR"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau
25/04/2013
SUR LE FIL DU MARGINAL
SUR LE FIL DU MARGINAL
Ces mots sont tellement de ceux qu'il écrit,
De ceux dont il prétend connaître la musique
Parce qu’ils sont ceux de ces atmosphères singulières
Qu'il sait mettre en place comme personne.
Dans les phrases, on le perçoit d'emblée,
Rien n'entrave l'évidente vérité de l'imaginaire.
Tout peut se dire lorsque s'égrène l'intégral,
Au point qu'aucune plainte non étouffé ne subsiste.
Le monde en est comme abruptement outragé
Dans la dignité qu'il feignait de posséder encore,
Meurtri, d'une blessure qui jamais ne cicatrisera.
Nous voilà en présence d’une écriture luxuriante
Qui fouille avec précision l’irréel suggéré en creux
Et s’adresse aux ténèbres à là, à portée de mort.
Elle ne saurait en effet manquer plus longtemps
L’opportunité offerte de devenir la relation au monde
Tandis que le quotidien s’obstine à entamer le crépuscule
D’un dialogue singulier avec la violence ordinaire de la vie.
Lorsque tout s’écrit ainsi aux flammèches du possible,
Sur l’étroit fil du marginal aux couleurs d’exclusion,
C’est la chair même des mots en guerre qui fascine.
P. MILIQUE
10:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, francis lalanne, marginal, abonner, matricule, demander, guerre, patrie, mourir, prendre, vautour, enfanter, pas touche, faire la guerre, ne pas vouloir