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07/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 8

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


UNE SI BELLE INCONNUE

8



Au comble de ma jubilatoire observation, je me rendis soudain compte qu'elle venait, comme incidemment, de prendre conscience de ma présence là. Dans le subtil jeu d'ombres et de lumière ambiants se mit en place , suffisamment discret pour paraître l'être, un inévitable échange de regards silencieux. Ce faisant, j'ai tout de suite senti la réalité émouvante d'une petite mélodie déjà entendue en mon tréfonds. Quelque chose d'impalpable prenait place qui tenait de l'inexplicable, et dont je ressentais les ondes émises avec émotion. Cela tenait tout autant de la fulgurance sensorielle, que de l'essentiel. C'est ainsi s'initia le lent cheminement d'un sentiment puissant réservé, d'ordinaire, à deux soupirants qui se comprennent à demi-mots. Dommage, il ne s'agissait-là que la traduction de ce que mon regard avait cru traduire en la voyant. Ma propre interprétation quoi. Malheureusement, dans le sien, il était très clair que rien de tel ne se manifestait. Pas plus qu'il ne prévoyait de le faire. A bien y regarder, seul était déchiffrable que l'évidence d'une froide désinvolture au reflets acérés de blessante indifférence.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

04/10/2012

PIERRES RÉCEPTIVES

SOUFFLE PUISSANT.jpeg

 

PIERRES RÉCEPTIVES

 

Le temps pourrait tout aussi bien se dissoudre à l'infini

Dans la simple observation d'un décor insignifiant

Où rien ne paraît ne devoir se produire de notable...

 

Néanmoins, alors même que d'évidence il ne se passe rien,

Un souffle puissant traduit qu'il se passe quelque chose.

 

Au cœur du moindre geste, dans la même infime action,

Il n'est rien de plus urgent semble-t-il que de penser.

A la faveur d'un riche monologue intérieur

Naît un dialogue où le silence domine les mots.

 

Alors, il converse avec des pierres réceptives

Qui, complices, se décident à exister

En offrant vie au monde dans lequel il vit

Lui permettant ainsi d'être sur le point

De devenir enfin l'homme qu'il a inventé être

Dans l'imposture primale de l'existence humaine.

 

P. MILIQUE

19/09/2012

MINAUDERIES SOURNOISES

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MINAUDERIES SOURNOISES

 

Dans la tragique théorie d'un temps qui s'étire,

Le spectacle des apparences n'est pas que trompeur.

 

C'est le tableau immédiat d'une époque,

Une tranche toxique de vie vénéneuse

Qui ne peut s'observer avec indifférence.

 

Sous les minauderies sournoises de la vertu,

Il faut mettre en mots le grand ressac organique

Offrant sa voix à la sauvagerie qui nous transmue

Lorsque se profile l'ombre noire des vraies perversions.

 

Écoute cet énorme éclat de rire méprisant

Envers une vile hiérarchie définie d'emblée

Comme porteuse de laideur vulgaire et rapace.

 

P. MILIQUE

30/04/2012

AU SILLON DU SILENCE

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AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il imagine au départ déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque cette importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
De cette violence entretenue par le cauchemar rémanent
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
Où ça n'est pas joli. Là où parfois ça ment.

L'écriture alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Qui creuse son refuge au sillon du silence.

P.  MILIQUE

20/04/2012

PRECIPITE DE DETRESSE

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PRECIPITE   DE  DETRESSE



Une fois de plus, il a usé son sommeil
A errer entre les rêves incongrus
Et les fantômes déçus, éreintés.

Il a pu observer comment l'impensable horreur
Se transforme progressivement en normalité
Lorsque, dans l’instantané d'un jour sans lendemain,
Les arbres de la vie perdent tout leur feuillage.

Son esprit malade agit alors de façon machinale
Dans l'âcre précipité de sa réalité à la dérive.

P.  MILIQUE

14/12/2011

LES CONTES DE NOËL 3

 

 

Ou comment retourner

Dans une enfance

Que nous n'avons,

Au demeurant,

Jamais quitté !