15/07/2013
CHARLES BAUDELAIRE: "L’HEAUTONTIMOROUMENOS" -- (LES FLEURS DU MAL)
CHARLES BAUDELAIRE
"L’HEAUTONTIMOROUMENOS"
(LES FLEURS DU MAL)
Lu par Hervé PIERRE
Charles Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l’âge de six ans.
En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.
1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Flaubert pour Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
Poèmes choisis par Laurence Courtois
05:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charles baudelaire, les fleurs du mal, l'héautontimorouménos, hervé pierre, naissance, paris, perdre son père, sous la pression, famille, embarquer, côtes, afrique, orient, séjourner, île bourbon, la réunion, rentrer à paris, premier, texto, s'indignenr, vie de débauche, devenir, journaliste, critique d'art, critique littéraire, année de publication, attaquer en justice, immoralité, flaubert, madame bovary, condamnation, retirer, payer une amende, affecté, échec, sombre, misère, maladie, le poids des dettes, ajouter aux souffrances, souffrance morale, frapper, malaise, paralyser, aphasique, mort, manon houssin, laure-hélène planchet, juliette heymann
02/07/2013
NAISSANCE DU SCHMILBLIC: EMISSION DU 29 SEPTEMBRE 1969
NOTRE TELE-REALITE A NOUS!
LE SCHMILBLIC
EMISSION DU 29 SEPTEMBRE 1969
Première émission de ce jeu consistant à identifier le "Schmilblic", qui n'est autre que la macro photographie d'un objet ou d'une partie de cet objet, souvent typique d'une région de France. Il a été choisi par l'une des vingt-trois stations régionales de l'ORTF, aujourd'hui, Lille.L'animateur du jeu, Guy LUX, présente cette photo depuis Paris, en duplex avec Strasbourg, où se trouve Gérard BRIANTI, à la maison de l'ORTF. Seuls les habitants de la région où se situe cette villle peuvent participer au jeu des questions. Au début du jeu, le "schmilblic" ne vaut rien. Chaque participant au jeu est invité à poser une question sur les caractéristiques de l'objet. Si la réponse de l'animateur est positive, la valeur du "schmilblic" est augmentée de 100 francs. La personne peut alors proposer une définition du "schmilblic". Si la réponse est bonne, il remporte la somme. Cette somme n'augmente qu'au fur et à mesure où les questions posées par les participants appellent des réponses positives.Personne n'ayant deviné ce qu'est le "schmilblic", les 400 francs restants dans la cagnote sont remis en jeu à la prochaine émission, qui a lieu, demain, à Bordeaux.
- Emission
- Le Schmilblic
- Production
- producteur ou co-producteur
Office national de radiodiffusion télévision française
- Générique
- réalisateur
Naka, Eddy - musique originale
Lorenzoni, Bruno - producteur
Antoine, Jacques ; Solness, Jacques - présentateur
Lux, Guy
05:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le schmilblic, guy lux, jacques solness, jacques antoine, bruno lorenzoni, eddy naka, photographe, typique, région de france, lille, paris, strasbourg, duplex, gérard brianti, caractéristique, positif, augmentation, cagnote, bordeau
23/06/2013
ANNA DE NOAILLES "LUMINEUX MATIN"
ANNA DE NOAILLES
"LUMINEUX MATIN"
Lu par Véronique VELLA et Sylvia BERGE
Poétesse française née en 1876 à Paris, Anna de Noailles était d’origine grecque et roumaine. Largement influencée par les Parnassiens, Jean-Jacques Rousseau, et plus que tout par Victor Hugo, son œuvre est marquée par un ardent panthéisme.
Prise de son : Pierre Minne
Montage : Sylvain Dangoise
Assistante à la réalisation : Delphine Lemer
Réalisation : Myron Meerson
17:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, anna de noailles, lumineux, matinal, véronique vella, sylvia bergé, poétesse, français de souche, paris, orifine, étranger, grecque, roumain, largesse, influencer, parnassien, jean-jacques rousseau, victor hugo, oeuvre, marquer, ardent, panthéisme, pierre minne, sylvain dangoise, delphine lemer, myron meerson
04/06/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "JE NE DESCENDS PAS DE MON DRAKKAR"
LA PARISIENNE LIBEREE
"JE NE DESCENDS PAS DE MON DRAKKAR"
Paroles et musique : La Parisienne Libérée
Aventurière et romantique
Elle arrive un jour à Paris
Dans une famille des quartiers chics
En plein cœur de la bourgeoisie
Au début ça se passe pas trop mal
Mais voilà qu’elle s’éprend du fiston
Ils se marient, ça fait scandale
Aux critiques elle répond :
Je ne descends pas de mon drakkar
Je ne viens pas servir le café
Je ne m’habillerai pas en noir,
Il faudra vous habituer
Je tourne un film en couleur
Que ça vous plaise ou non
Et vous ne me faites pas peur
Action !
Changer de codes, changer d’habits
C’est pas le tout d’entrer dans la ronde
Elle s’aperçoit petit à petit
Qu’il faut aussi changer le monde
En redoutable juge des neiges
Elle scandalise la République
Remet en cause les privilèges
Aux puissants, elle réplique :
Je ne descends pas de mon drakkar
Je ne viens pas servir le café
Je ne m’habillerai pas en noir,
Il faudra vous habituer
Je tourne un film en couleur
Que ça vous plaise ou non
Et vous ne me faites pas peur
Action !
Dans un débat héxagonal
Plutôt bercé par le chant du coq
C’est une voix originale
Qui fait des propositions chocs
Fini les cortèges militaires
A bas les vieilles écoles d’élite
Il faut sortir du nucléaire
Faire de l’écologie politique
Je ne descends pas de mon drakkar
Je ne viens pas servir le café
Je ne m’habillerai pas en noir,
Il faudra vous habituer
Je tourne un film en couleur
Que ça vous plaise ou non
Et vous ne me faites pas peur
Action !
14:06 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, éva joly, drakkar, vision, servir le café, s'habiller en noir, s'habituer, film policier, tourner un film, film en couleurfaire peur, action, aventurier, romantique, paris, quartier chic, bourgeoisie, fister, se marier, faire scandale, répondre aux critiques, changer les codes, habiller pour l'hiver, scandaliser la république, remettre en cause, privilèges, puissant, répliquer, hexagonal, bercer, chant du coq, originalité, propos choc, cortège, militaire, école, élite, sortir du ucléaire, énergiser, politique
13/05/2013
ARTHUR RIMBAUD, « ROMAN » (1870)
ARTHUR RIMBAUD
« ROMAN » (1870)
Lu par Félicien Juttner
Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »
23:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, patrick milique, les effrés, adeline d'hermy, inqualifiable, contrées, ardennaise, farine, boue, la guerre éclate, prendre le train, paris, assister, la chute d'un empire, rapatrier, charleville, détenteur, titre de transport, chercher en vain, s'employer, journal, charleroi, se diriger, bruxelles, douai, époque, vagabondage, poème, cabaret, buffet, hiver, définir, voleur de feu, inconnu, dérégler, s'encrapuler, se conduire, manière scandaleuse, bouleverser, défigurer, beauté, réinventer, amour, tendresse, roman, félicien, juttner, nicolas sassagneau, nico and co
12/05/2013
ARTHUR RIMBAUD, « LES EFFARES» (1870)
ARTHUR RIMBAUD
« LES EFFARES»
(1870)
Lu par Adeline d'HERMY
Arthur RIMBAUD est né le 20 octobre 1854 dans les « inqualifiables contrées ardennaises » où l'« on se nourrit de farineux et de boue »
Durant l'été 1870, la guerre éclate. Rimbaud prend, le 29 août, le train pour Paris : il veut assister à la chute de l'Empire. Rapatrié à Charleville – il n'était pas détenteur d'un titre de transport –, Rimbaud souhaite retrouver la liberté entrevue durant cette échappée. Il fait une nouvelle fugue, à pied cette fois, cherche en vain à s'employer dans un journal de Charleroi, il se dirigera vers Bruxelles puis vers Douai enfin. C'est à cette époque qu'il écrit les poèmes du vagabondage : « Ma bohème », « Au cabaret vert », « le Buffet », « Rêvé pour l'hiver ». Rimbaud définira le poète comme « un voleur de feu », trouver l’inconnu par le « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens », s’encrapuler, c’est-à-dire aussi bien se conduire de manière scandaleuse que bouleverser le langage, le défigurer. « Je est un autre », il n’y aura de poésie qu’à ce prix, lorsqu’est recherchée un peu plus que la beauté, lorsqu’on désire « changer le monde » ou « réinventer l’amour »
23:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, patrick milique, les effrés, adeline d'hermy, inqualifiable, contrées, ardennaise, farine, boue, la guerre éclate, prendre le train, paris, assister, la chute d'un empire, rapatrier, charleville, détenteur, titre de transport, chercher en vain, s'employer, journal, charleroi, se diriger, bruxelles, douai, époque, vagabondage, poème, cabaret, buffet, hiver, définir, voleur de feu, inconnu, dérégler, s'encrapuler, se conduire, manière scandaleuse, bouleverser, défigurer, beauté, réinventer, amour, tendresse
11/05/2013
PAUL CELAN, "FIGURE DOUBLE", "LOINTAINS", "GREFFE SUR L'OEIL"
PAUL CELAN
"FIGURE DOUBLE"
Lu par Alain LENGLET
"LOINTAINS"
Lu par Julie SICARD
"GREFFE SUR L'OEIL"
Lu par Stéphane VARUPENNE
Poèmes extraits du recueil De Seuil en seuil (éditions Poésie Gallimard, traduction : Jean-Pierre Lefebvre)
Paul Celan est né le 23 novembre 1920. Ce poète et traducteur roumain de langue allemande, juif de Galicie, est un des plus grands poètes allemands du XXe siècle. Il a composé une oeuvre riche et complexe, orchestrée autour de la sonorité d'une langue qu'il maltraite, et ciselée dans la conscience d'écrire après l'extermination des juifs d'Europe. Il est mort en 1970 à Paris.
Cette semaine, un choix composé dans son recueil De Seuil en Seuil, paru en 1955 en Allemagne, et dans la traduction française de Jean-Pierre Lefebvre en 1998 parue chez Poésie Gallimard.
Prise de son : Pierre Minne
Montage : Sylvain Dangoise
Assistante à la réalisation : Delphine Lemer
Réalisation : Myron Meerson
23:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, paul celan, patrick milique, alain lenglet, julie sicard, stéphane varupenne, jean-pierre lefèbvre, poète, traducteur, roumain, juif, allemand, galicie, composer, oeuvre, riche, complexe, orchestrer, sonorité, maltraiter, ciseler, conscience, amour, écrire, extermination des juifs, europe, paris, choix, recueil, pierre minne, sylvain d'angoisse, delphine lemer, myron meerson
09/05/2013
HENRI MICHAUX : "LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
HENRI MICHAUX
"LECTURE DE DEUX LITHOGRAPHIES DE ZAO-WOU KI"
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, lithographie
07/05/2013
HENRI MICHAUX : "CLOWN"
HENRI MICHAUX
"CLOWN"
Lu par Hervé Pierre
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin, clown
06/05/2013
HENRI MICHAUX : "MAGIE"
HENRI MICHAUX
"MAGIE"
Lu par Grégory GADEBOIS
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, recommandation, denis péan, lo'jo, robert plant, led zeppelin
05/05/2013
HENRI MICHAUX : "RECOMMANDATIONS"
HENRI MICHAUX
"RECOMMANDATIONS"
Lu par CLEMENT HERVIEU-LEGER
Extrait de Poteaux d’angle, Gallimard, 1981
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
18:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau, patrick milique, recommandation, denis péan, lo'jo
04/05/2013
HENRI MICHAUX : "L'AVENIR"
HENRI MICHAUX
"L'AVENIR"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956
Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.
Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :
« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »
Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE
Réalisation : Marguerite GATEAU
Choix de poèmes de Sophie NAULEAU
23:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, henri michaux, avenir, sylvia bergé, gallimard, namur, paris, côtoyer, peintre, surréalisme, se lier d'amitié, jules supervielle, dédier, énigme, reprendre, ouverture, anthologie, poétique, personnel, intituler, espace, voyager, asie, amérique du sud, se retirer, guerre, gouffre, connaissance, exorcisme, troquer, baptême, mourir, mescaline, à l'origine, oeuvre picturale, génie, bizarre, explorateur, sophie nauleau, serge ristic, manon houssin, guy peyramaure, marguerite gâteau