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18/01/2014

LAMBEAUX DE MÉMOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LAMBEAUX  DE  MÉMOIRE

2


Le monde semble s'être durablement absenté

Direction le trouble et l'inconnu,

Vide de toute séduction d'un amour en devenir.

Et tout un chacun apparaît

Comme un infirme définitif de la vie.

 

A un moment, il devient important

De ne plus savoir compter que sur son imaginaire,

Et laisser peu à peu des lambeaux de mémoire se préciser

Habités d'impétueux désirs aux belles apparences

Installant au tréfonds la viscérale certitude

Que jamais l'avenir patiemment élaboré n'adviendra!

 

C'était par un distrayant après-midi

Fouetté par le sang juvénile du printemps...

Un sourire énigmatique striait le brillant de ses yeux.

(FIN)

 

P.  MILIQUE 

16/11/2013

FUSIONNEL IMPROMPTU

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FUSIONNEL IMPROMPTU

 

Tour à tour noir ou agréablement léger

S'établit un rapport de dépendance de plus en plus fort

A certaines saveurs anciennes dans leur noble simplicité.

 

On peut parvenir à une vraie joie de vivre

Au travers le mordant, l'absurde et le malheur,

A peine gêné par l'intérêt particulier

Porté aux hasards et aux coïncidences

D'une effervescence un peu baroque

Et broder en gestes de patience de subtiles variations

Qui diront notre attachement vif et notre proximité

Sous tendue au fusionnel impromptu

D'une lecture poétique du monde.

 

P. MILIQUE

21/09/2013

COURT-METRAGE

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COURT-METRAGE

 

C'est un peu comme s'enfoncer dans une forêt,

Véritable cathédrale sonore patiente

Qui module sans fin la mélodie du temps.

 

Par la fenêtre nue laissant filtrer

La pâleur exténuée d'un jour éteint.

La porte est ouverte sur un couloir sombre

Dans l'attente d'un événement qui viendra dire

Que la survie reste l'enjeu essentiel.

 

Dès lors, pourquoi s'étonner encore

Des points d'interrogations médusés

Que l'on a tous dans nos yeux désabusés,

En nous infligeant le spectacle référent

Du seul court-métrage qui soit intéressant:

Celui d'une vie ciselée dans le marbre des sourires.

 

P. MILIQUE

 

05/08/2013

YVES BOMMENEL: "SEPTENTRION"

 

YVES BOMMENEL

"SEPTENTRION"

 

L'hiver n'est pas la mort. Non, l'hiver est germinal. Il est le ventre laiteux des amours estivales.

L'hiver n'est pas la mort. Il est la chanson du feu qui crépite dans l'âtre, le cocon douillet de la chrysalide. La tanière de l'ours. Le givre enveloppant la lande. Le cristal des eaux endormies. La fractale du flocon de neige.

L'hiver n'est pas la mort. Il est la maraude silencieuse du renard argenté. Le lapin blanc qui se fond dans la toundra. Le noir corbeau qui survole la plaine sans un bruissement d'ailes. Il est le silence roi. Sa majesté nordique. Le continent de glace.

L'hiver n'est pas la mort. Il est le repos de l'arbre avant sa floraison. La mère nourricière du printemps qui viendra. La racine souterraine qui attend patiemment son heure. Le secret qui guette le retour du soleil pour se révéler. Il est la promesse du torrent se cachant dans la cascade figée.

L'hiver n'est pas la mort. Il est saint sacrement, immaculé conception du cycle des années. Il est l'alpha de l'oméga, l'envers de l'endroit, le pôle magnétique. Le solstice non moins fécond. Il est le diapason qui donne la juste de note de l'an passé, de l'an qui vient. Il est passage et courant d'air.

L'hiver n'est pas la mort puisque la mort n'est sûrement pas l'hiver.

28/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 28/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

28/06/2013

17/04/2013

N'ÊTRE RIEN !

au magma present de l'ecriture,

 

 

N'ÊTRE RIEN !

 

C'est vrai qu'elles prennent des proportions effarantes

Ces notions de culpabilités porteuses d'une mélancolie

Qui suinte de rêves improbables et toujours inassouvis.

 

Le lien essentiel existant avec l'expérience de la déraison

Impose une suite continue de destructions partielles

Au cœur d'un impossible transférable qui confirme

Le ressort perdu, cependant lourd de significations,

Sans jamais apporter l'ombre d'un quelconque démenti

A l'humiliation ultime patiemment concoctée.

 

On ne peut pas vivre quand on sait n'être rien!

 

P. MILIQUE

13/03/2013

FUSIONNEL IMPROMPTU

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FUSIONNEL IMPROMPTU

 

Tour à tour noir ou agréablement léger

S'établit un rapport de dépendance de plus en plus fort

A certaines saveurs anciennes dans leur noble simplicité.

 

On peut parvenir à une vraie joie de vivre

Au travers le mordant, l'absurde et le malheur,

A peine gêné par l'intérêt particulier

Porté aux hasards et aux coïncidences

D'une effervescence un peu baroque.

 

Reste à broder en gestes de patience de subtiles variations

Qui diront notre attachement vif et notre proximité

Sous-tendue au fusionnel impromptu

D'une lecture poétique du monde.

 

P. MILIQUE

 

21/02/2013

LA OÙ SE TIENT L'INFORME

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LA OÙ SE TIENT L'INFORME

 

Chaque moment de vie peut initier le parcours chaotique

D'un exode gigantesque ou d'une furie labyrinthique

Propres à embraser le feu d'une urgence peu conciliante.

 

Dans la lourde note souterraine qui en nourrit le rythme,

L'écriture grondante de colère ne retient plus son souffle,

Et la traversée de l'enfer où trépigne déjà son devenir

La libère du limon serré ou se tient l'informe essentiel.

 

On ne peut écrire qu'à partir de ruines qui sont ou seront,

Dans cette pulsation de peur aidant à faire surgir les mots

Qui germent, patients, au ventre des terres désolées.

 

P. MILIQUE

19/11/2012

LÈPRE LENTE

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LÈPRE LENTE

 

C’est avec stupeur et tristesse que s’entame la traversée

Des invraisemblances patiemment débusquées

Sur l'un des sentiers tourmentés de la vie

Où se retrouve à fébrilement arpenter l'espace

Une de ces histoires contemporaine où la désespérance règne

Et rabat les rêves fous au plus bas niveau du quotidien.

 

Dans le miroir trouble d'une époque trop lourde

De concomitance entrelacée et de non-événements absolus,

On cherche plutôt à déceler les éclairs influents

Et définitifs de la lèpre lente ou du cancer rongeur

Sur le seul témoignage avéré depuis toujours

Que la survie réside dans l’amour et le désir.

 

P. MILIQUE

18/04/2012

LE HURLEUR APAISE

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LE  HURLEUR  APAISE 



Tout le monde crie de plus en plus fort,
Car pour exister il faut se faire entendre,
Avec le risque latent d'organiser l'inaudible.

A travers les méandres d'une écriture en mouvement,
Graphie polyphonique au rythme spécifique
Qui serpente entre investigations et hypothèses,
Le pouvoir d'expressions fougueuses et libres existe.

A force de travail, patient bûcheronnage,
Les mots indociles s'associent en phrases
Dont la fécondité semble intarissable.

Il organise le désordre en leur donnant une forme,
Parfois un sens, et on les retrouve disséminés,
A recomposer les éléments d'une vie ordinaire
Pas si différente des autres, mais bien plus: unique.

P.  MILIQUE