Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 13/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

13/02/2014

04/01/2014

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES 2

au magma présent de l'écriture.

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DU  SOUFFLE  JAILLISSANT  DES  MARGES

2


Inexplicablement quelque chose de beau lie alors le verbe,

Et du souffle jaillissant des marges devenues silencieuses,

Une écriture ample et lumineuse cisèle les phrases intimidées

Dans un vibrant écho, éloge de la vie aux fulgurantes attentions.

 

Éberlué, presque sonné par tant de captures poétiques,

L'approche enchantée insiste sur le sensoriel nouveau

D'une satisfaction abrupte et rieuse, joyeusement perturbée.

 Écrire est une sorte d'abandon, c'est une extase aussi...


En une telle occurrence, il épouse l'apesanteur de l'infini,

Et s'avance souriant vers cette lumière qui ruisselle des étoiles.

FIN


P.  MILIQUE 

28/11/2013

TELLEMENT SOURIANTE

Selene3d.jpg

 

TELLEMENT SOURIANTE


Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !

Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…

L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbante tentation du vide.

Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…

Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.

Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolue pureté,
Passé en sa délicate compagnie.

En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…



P. MILIQUE

 

26/11/2013

LA MUSIQUE

MUSIQUE.jpeg 

 

LA MUSIQUE



La Musique apporte nécessairement des émotions.
Elle est voie privilégiée vers une cohésion
Que je sais toutefois imaginaire.
Elle peut n'être qu'une atmosphère sonore,
Idéalisant une douce uniformité
A la cadence lente et répétitive.
Envoûtante.
Ou bien m'envelopper dans de vaporeuses richesses esthétiques
Aux nuances célestes purement immatérielles.
Elle peut exploser d'audaces intelligentes ou bien,
En une mystification insidieuse,
Être trop harmonieuse pour être vraie,
Et s'abîmer dans une éternité baroque,
En devenant binairement incantatoire.
Être quelquefois tragique,
D'autres fois triomphante,
Et aussi généreuse et destructrice.
Elle anoblit mes sensations
En monologuant sa mélancolie,
M'offrant sensualité feutrée,
Puits d'harmonie,
Source d'extase sonore,
A la fois déconcertante et insaisissable.

Je sais vivre au gré de ses compositions énigmatiques et fascinantes,
A la ligne mélodique perturbée.
Que faire d'autre à l'écoute d'un chant musical d'une virtuosité confondante,
Que de quêter l'imperceptible fugacité de l'instant ?

Elle a parfois le visage extrême de l'étrangeté absolue.
Et je m'expose sans retenue aucune,
Offert à la satisfaction tourmentée
Et au feu destructeur d'un rythme passionné,
Me permettant de découvrir l'excitation inconnue
D'une réelle hallucination,
Et de me retrouver submergé de pulsations vertigineuses,
Intonations sauvages exprimées en fréquences pulsionnelles.

Le son fait vibrer les lumières et je cesse d'être aveugle.
Je voyage dans la bouleversante profondeur
De résonances vagabondes.
La Musique repose de l'ennui.
La notion du temps s'estompe dans l'éther.
Je m'agrippe à ce sentiment de paix intérieure qui déjà s'esquive,
Et je me perds, serein, dans l'oubli de moi.


P. MILIQUE

16/04/2012

Jean GENET "Journal d'un voleur" (extrait)

Jean GENET

"Journal du voleur" (extrait

 

 

Jean GENET, né à Paris le 19 Décembre 1910 et décédé le 15 Avril 1986 (presque un anniversaire) est un écrivain, poète ainsi qu'auteur dramatique.
Propriétaire d'une écriture raffinée tendue d'intensité, il a surtout pas mal perturber le ronron littéraire ambiant de l'époque en exaltant -- presque systématiquement aussi bien la perversion que le mal ou l'érotisme en célébrant, à travers son œuvre des personnages plutôt ambivalents sévissant au cœur de mondes interlopes.
A titre personnel, GENET est d'abord celui qui a écrit "Le Journal d'un Voleur" dans lequel il se met en scène sous les traits d'un vagabond asocial et un peu mystique.
Ce livre a été comme une source d'inspiration manifeste pour les auteurs émergeants de la Beat generation. Au point d'être cité de façon élogieuse tant par Charles BUKOWSKI que par Jack KEROUAC. Il y a pire comme descendance.

25/03/2012

LES TOURMENTS DE L'ÊTRE

visage-livres-ecrivains-vie.jpg

 

 

LES TOURMENTS DE L'ÊTRE

 

Moments d'exaltations vive qui alternent

Avec les périodes de morne abattement.

 

Derrière la sécheresse de certain de ses propos,

Se tapi, masqué, le maussade d'un fort ressentiment.

 

Au plus singulier de nuits lacunaires,

Il restitue le cheminement des ses pensées,

Intime musique qui accélère le passé

Dans l'interrogation réitérée des visages absents,

Afin qu'en surgisse et se déploie une parole juste.

 

Cependant, il y a quelque chose d'intenable qui s'avère perturbant

A bousculer sans précaution les fragiles frontières psychologiques

Comme le fait l'observateur attentif des tourments de l'être.

 

Tout cela tient de la perception, de la sensation...

Mais il n'est pas de mots de vérité, seulement de possibles,

A fouailler du fer rougi de l'écriture

Le silence calfeutré des vies ordinaires.

 

P. MILIQUE