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09/03/2014

RAINER MARIA RILKE "ÉLÉGIE DE DIUNO" "EXTRAIT DE LA QUATRIÈME ÉLÉGIE"

 

RAINER MARIA RILKE

 

"ÉLÉGIE DE DIUNO"

 

"EXTRAIT DE LA QUATRIÈME ÉLÉGIE"

 

 

 

Lecture par ERIC GENOVES 

 

Références:

 

"ÉLÉGIES DE DIUNO"

 

© Traduction de Jean-Pierre Lefebvre et Maurice Regnaut, Gallimard 1994

 

 

 

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

 

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

 

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

 

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

 

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

 

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Amandine Grévoz

 

Montage Gilles Davidas

08/03/2014

RAINER MARIA RILKE "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 3/3

 

RAINER MARIA RILKE

"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"

3/3

"HÉLAS APRÈS J'AI VU..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

Lecture par ERIC GENOVES 

Références:

"Le livre de la pauvreté et de la mort"

© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Amandine Grévoz

Montage Gilles Davidas

01/03/2014

RAINER MARIA RILKE: "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 2/3

 

RAINER MARIA RILKE

"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"

2/3

"CAR NOUS NE SOMMES QUE L’ÉCORCE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

Lecture par ERIC GENOVES 

Références:

"Le livre de la pauvreté et de la mort"

© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Amandine Grévoz

Montage Gilles Davidas

28/02/2014

RAINER MARIA RILKE: "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 1/3

 

RAINER MARIA RILKE

"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"

1/3

"QUE JE SOIS LE VEILLEUR..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

Lecture par ERIC GENOVES 

Références:

"Le livre de la pauvreté et de la mort"

© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Amandine Grévoz

Montage Gilles Davidas

 

12/01/2014

EDMOND JABES "AVEZ-VOUS JAMAIS"

 

EDMOND  JABES

"AVEZ-VOUS JAMAIS"

Lu par

Eric RUF

 

Poème extrait de Le livre des questions d'Edmond Jabès

(Gallimard, L'imaginaire)

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son : Djaisan Taouss 

Montage : Anne-Laure Chanel

Chaine d'origine: 
France Culture

13/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 12/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

12/06/2013

27/12/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "El Morsi… c’est comme si"

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Dans le cadre de notre série “Quelqu’un en face de Personne”, j’ai l’immense bonheur de recevoir le détenteur du trône, même si l’Égypte n’est pas un royaume, El Morsi voudrait peut être en faire un royaume de Dieu sur terre.
C’est la première question que j’ai osé lui poser
Il m’a rit au nez… en me signifiant qu’à part Cléopâtre, aucune femme ne pouvait l’impressionner… que je ne devais donc pas me gêner pour lui asséner les quatre vérités que le monde m’a soufflé…
Il n’a pas aimé que je l’assimile au Pharaon parce que Dieu incarne à lui seul, toute la grandeur. L’immensité.
Je lui ai demandé alors, ce que l’Égypte a fait, ce qu’elle a été capable de faire depuis les Pyramides.
Je croyais placer la barre très haute en le renvoyant à la légende des siècles.
Il y a encore plus grand que les Pyramides, murmura t-il;
Quoi donc, monsieur le Président ?
La Fraternité… qui nous remet tous sur un pied d’égalité… il n’y a que Dieu pour la garantir et le Coran pour l’attester.
Il est vrai que les frères musulmans ont emporté les élections et que vous disposez depuis, de tout l’exécutif, du législatif que vous avez acquis d’office et vous voulez en plus mettre la main sur le pouvoir judiciaire en modifiant la constitution… comment pouvez-vous justifier votre acheminement vers un pouvoir absolu…
C’est le peuple qui l’aurait voulu… Je n’ai rien fait d’autre qu’écouter la voix du peuple … qui vient juste à travers le dernier référendum de me laver de tout soupçon… la Majorité m’a donné raison… l’opposition, l’occident… ne sont pas contents… mais c’est ça la démocratie : une joie qui change de camp.
Surtout quand Dieu s’en mêle, lui dis-je en craignant sa fausse courtoisie…
Il a poursuivi comme si je n’avais rien dit…
Ça y est, l’Égypte est mûre pour rayonner aux yeux du monde, en toute cohérence, en toute clairvoyance, puisque je sais et je ne sais pas si vous le savez qu’il ne peut y avoir de rayonnement sur terre sans l’appui de Dieu…
Le ciel a une couleur pour chacun… mais Dieu est le même pour tous… la couleur des valeurs.
Mais s’il n’y a pas de séparation des pouvoirs… ce sera à coup sûr la dictature… et si vous ne laissez aucune place aux contre pouvoirs, ce sera à coup sûr de la tyrannie.
Et si votre démocratie devient au fur et à mesure une théocratie, ce sera à coup sûr un bond en arrière pour tout le printemps arabe…

Et si… et si…
Me reprit Morsi, vous ne tenez compte que de ce qu’on vous a appris… je ne pourrais rien vous apprendre…
Entre autres, que votre démocratie vient peut être de rendre l’âme en portant au pouvoir des hommes et des femmes qui n’y croient pas… pour le dire plus simplement : aucun pacte social n’a jamais lié les hommes… si Dieu n’a pas pris la peine de parapher… le sentiment des hommes n’est rien sans l’assentiment de Dieu… on ne peut tout de même pas nous reprocher d’aimer la beau… et de préférer la beauté…
El Alb Yachak koli gâmil… le cœur aspire à la beauté, c’est Oum Kalsoum qui l’a chanté… mais elle a aussi décliné l’un des plus beaux refrains en disant : “Aïz Aaraf” : je voudrais savoir… je voudrais comprendre…Où vous allez ?

EL Morsi dispose désormais du Korsi, du siège, du trône et puis après ?
Dîtes nous quelque chose qui sorte du sillon, quelque chose de politiquement incorrect… il m’a souri… mais il a compris que je le cherchais au sujet de l’Amérique, d’Israël, du monde arabe…

Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise que vous ne sachiez déjà : pour le moment, c’est l’Amérique qui nous nourrit, son aide est considérable… vicieuse plutôt que précieuse… je ne demande pas mieux que de cracher dans la soupe… encore faut-il que mes frères soient disposés à crever de faim, à renoncer à leur armée et à leur télé, pour se tourner un peu plus vers un but plus élevé…
Et si Dieu m’a placé là où il m’a placé c’est peut être pour leur apprendre à s’en passer.
En deux mots : l’Amérique c’est la première puissance des corps… du décor… l’Égypte en revanche, c’est la première puissance des âmes … oui, madame ceux qui ont la foi la mesurent à chaque instant sur le bord du Nil.
Nous avons besoin d’eux mais nous ne craignons personne.

Quant à Israël… c’est un traquenard… et je cherche depuis que je suis au pouvoir comment ce pays a fait pour avoir une telle main mise sur tous les dirigeants arabes… je n’ai pas peur de le dire… non… ce n’est pas seulement une question d’argent… C’est une question de manigance politique à l’échelle planétaire. On va dire que ce sont les maîtres du monde en géo stratégie…
Ils inquiètent en faisant semblant d’être inquiétés… le monde arabe leur lèche gentiment les pieds…
J’ai honte d’être un cavalier arabe… et fier d’être le chevalier de la Foi… parce qu’il n’y a que Dieu pour rétablir la vérité…
Celle que vous n’êtes pas encore disposée à écouter !

23/11/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "Les Zébreux"

 

emme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

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Hi les Zébreux
C’est quoi cette dégaine ?
Qui sème la discorde récolte la haine
Ah ! ah ! ah !
C’est ce qu’on dit ça et là à Jaffa
Que le Hamas a gagné cette guerre de propagande
Propaganda ! Propaganda !
Quel est l’imbécile qui propage ce genre de bruit?
Les zébreux sont l’arbre et les fruits
Hâtez-vous de les ramasser
Parce que cette nuit, je vous le dis en vérité
Un petit attentat sur Tel Aviv a été programmé
On le sait le Tsahal est toujours bien renseigné
Et demain on mettra Gaza à feu et à sang
Car une feuille morte sur nos terres vaut bien davantage que dix vies sur les leurs !
Deux poids, mille et une mesures…
Israël a décidé d’en finir avec le Fatah avec le Hamas et avec tous les riverains qui nous menacent… Le roi lion, les pharaons et l’iranium des ayatollahs.
On va tous les pousser à bout!
La montée de l’islamisme va accélérer leur chute en enfer
Ne l’oubliez pas, notre arme absolue c’est leur Foi résolue
Plus ils y croient et moins on les croit…
Et c’est tout l’occident qui nous emboite le pas!
Parce qu’il n’y a pas plus grande guerre que la guerre sainte et nous autres Zébreux détenteurs de la religion première, nous l’avons toujours déjà gagnée parce que c’est nous qui l’avons toujours initiée…
Parce qu’il n’y a pas d’autre Dieu que celui qui s’adressa un jour aux zébreux!
JE SUIS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! a-t-il dit pour dire :
Qu’il nous a toujours suivis.

22/11/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "Nietzsche en Personne"

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Mon frère, veux-tu t’isoler? Veux-tu chercher le chemin qui mène à toi-même ? Tarde donc encore un instant et écoute-moi.
Tu te dis libre ?
Je veux entendre ta pensée maitresse, et non pas apprendre que tu t’es débarrassé de tes chaînes.
Il en est qui ont perdu leur magnitude en rejetant leur état de servitude.
Libre de quoi ? Que m’importe ! Mais que ton œil clair m’annonce : Libre pour quoi?
Peux-tu te donner à toi-même ton bien et ton mal et suspendre ta volonté au-dessus de toi comme une loi ? Peux-tu être ton propre juge et le vengeur de ta propre loi ?

A certains hommes tu ne dois pas donner la main, mais seulement la patte : et je veux que ta patte ait aussi des griffes.
Mais l’ennemi, le pire que tu puisses rencontrer sera toujours toi-même …
Il faut que tu veuilles brûler dans ta propre flamme : comment voudrais-tu redevenir neuf si tu n’es pas d’abord devenu cendre !

29/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE JOURNAL DRAMATIQUE DE PERSONNE"

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Il y a des hommes qui ont choisi de mourir
Pour ne pas céder à la tentation d’exister pour rien
Pour ne pas céder à la mauvaise rotation des astres…
Au cumul des désastres…

10/07/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA TRAVERSEE DU DESIR"

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Guerre, guerre, guerre
C’est tout ce que j’ai retenu de ma traversée du désert
Dans le Sud de la Tunisie d’aujourd’hui… pas celle d’hier
J’ai interrogé quelques jeunes sur cette nouvelle ère
C’est mon côté reporter sans frontières

Le premier m’a raconté qu’on racontait que l’Islam allait mettre un terme à la décadence étant entendu que c’est l’ordre moral qui prime et non la finance. La rectitude est le seul garant de la croissance.

Le second m’a raconté qu’on racontait que l’Islam allait nous débarrasser des écueils de la laïcité.
Lesquels, demandais-je? De voir des hommes s’accoupler avec des hommes et des femmes s’accoupler avec des femmes… Selon lui, on ne peut pas être gay et fier. C’est une véritable imposture.

Le troisième m’a raconté qu’on racontait que l’Islam allait réduire à néant leur taux d’alcool dans le sang et ôter à leurs esprits toute inclination pour la pornographie, qu’il allait enfin jeûner pendant le mois de Ramadan et se priver de tous les péchés au lieu de se pavaner sur les mets de la société de consommation.

Le quatrième m’a raconté qu’on racontait qu’on n’avait rien à craindre de cette marche triomphale de l’Islam… elle ne concerne que les pays que le monde a délaissé et ne menace aucunement les peuples orgueilleux… la différence entre les uns et les autres s’articule autour de la parole de Dieu.

Le cinquième m’a raconté qu’on racontait qu’il ne faut surtout pas se fier aux apparences, que les musulmans finiront par devenir islamistes et les islamistes salafistes et les salafistes finiront par déclarer la guerre à tous leurs adversaires. Parce qu’il ne s’agit ni plus, ni moins que d’un retournement de l’histoire.

Le sixième m’a raconté qu’on racontait que la Tunisie ne renoncera jamais à sa nouvelle liberté qui se moque de l’au-delà et veut tout réaménager… mais ici-bas.
Johny Walker, le rap et Internet feront sauter toutes les peurs de la modernité.

Le septième m’a raconté qu’on racontait que le jeune homme qui était à l’origine de la Révolution du Jasmin vous savez, le marchand de fruits et légumes qui s’est immolé par le feu, il paraît qu’il était ivre mort au moment où il a allumé son briquet…

Le dernier m’a rappelé le pari de Pascal. Que son peuple ne perdra rien s’il perd puisqu’il a toujours perdu… en revanche, s’il gagne… il fera gagner d’autres que lui… on ne peut pas en dire autant de l’occident.
Comme quoi, la Révolution n’est pas la solution. Mais la seule. On le sait depuis le Che. Raison pour laquelle il faut sans cesse la refaire…

31/05/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE RITE DE SISYPHE"

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Ou sur sa chaine Youtube:

 

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Ils ont voulu quelque chose.

 

Ils ont tout fait pour l’avoir.

 

Et ont fini par avoir quelque chose qu’ils n’ont pas voulu.

 

L’histoire est une vaste comédie… plus précisément une tragi-comédie puisque l’issue, quoi qu’on en dise est toujours imprévue… imprévisible… que dis-je… risible.

 

Ils ont fait la Révolution… et les voilà obligés de la refaire.

 

En Tunisie comme en Égypte, ils n’ont pas encore réussi à remettre les pendules à l’heure.

 

Ils ont défoncé les portes du passé, sans réussir à s’ouvrir les portes de l’avenir.

 

Ils sont venus à bout du pire des mondes possibles sans faire jaillir un monde meilleur…

 

Ce qui est fait n’a pas l’air de les satisfaire. On dirait que tout est à refaire… remettre de nouveau les couverts… parce que les peuples restent toujours à découvert… à découvrir… à nourrir et ne pas les laisser mourir. Parce que les écritures en politique, ne sont jamais accomplies… mais toujours à accomplir.

 

Sisyphe… vas-tu encore continuer à remuer le couteau dans la plaie, de nous rappeler que pour en finir… il faut toujours recommencer.

 

De saigner et de faire saigner ?

 

De nous faire chanter… puis de nous désenchanter?

 

Tragique… L’essence de la tragédie : parce qu’ils n’ont rien fait d’autre, que remplacer un mal par un autre..

 

Funeste substitution… on est passé de ce qu’on redoute au doute et du doute à la déroute.

 

 

 

C’était écrit, mais personne ne l’a lu : la révolution doit être permanente. On n’a jamais fini de la faire…

 

Non, ce n’est pas un rocher que Sisyphe faisait rouer mais l’astre des astres : le soleil qui réchauffe les cœurs et brûle les esprits… midi c’est aussi minuit.