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14/02/2014

STADE ORAL: MA VIE DANS LES GRADINS

 

STADE ORAL
MA VIE DANS LES GRADINS

(12’41’’)
« GUEULARD, BOURRU MAIS AUSSI TRÈS FRATERNEL »

 

Il sourit, il gronde, il pleure : le stade est comme un être humain. Alexandre, 22 ans, a assisté à des centaines de rencontres sportives. Gamin avec son père et son oncle, rugbymen professionnels. Devenu journaliste radio et commentateur sportif, Alexandre continue d'aller au stade. Émotion, souvenirs et déclaration d'amour tonitruante.
Certaines ambiances sont enregistrées en binaural : écouter au casque pour profiter de l'immersion dans le son en 3D.

 

Enregistrements : Octobre, novembre et décembre 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Prise de son : Emmanuel Michaud
Réalisation, texte & voix : Alexandre Mognol

LA RÊVERIE 2

REVE POURPRE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA RÊVERIE

2

Au cœur de l'étendue soudain apaisée du rêve, les contraintes ne peuvent que se relâcher. Et voilà, d'un coup, le monde dépouillé de son utilité. Les significations cachées, jusque-là inaccessibles, remplacent l'impénétrable par de l'immatériel. Là où une braise ardente trépignait son impatience en attendant sa flamme. Rêve pourpre, exilé volontaire dans la toile vermeil de l'inconscient. Désormais suffisamment assoupis, nous pouvons enfin voir ce qui ne se voit pas. Et, forts de cette clairvoyance nouvelle, nous parvenons à aiguiser notre regard avec les yeux de l'âme afin qu'il trouve sans peine le chemin du cœur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

POLAROÏD: TEXTE MARIE RICHEUX MUSIQUE THOMAS DYBDAHL

 

POLAROÏD

 

 

TEXTE

 

MARIE RICHEUX

 

MUSIQUE

 

THOMAS DYBDAHL

 

"CITY LIGHTS"

13/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE SOMMET ET LA BASE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LE SOMMET ET LA BASE"

 

La gauche croit que la force d’un groupe se détermine à partir de la force du plus faible…
C’est le paradoxe de toute pensée paradoxale : qui commence et finit par se moquer de la réalité.
La droite en revanche, croit que la force d’un groupe se détermine à partir de la force du plus fort…
C’est l’opinion d’une opinion sans opinion : qui soumet ou finit par soumettre notre conscience à la réalité des nuisances.
Mais comme les plus faibles sont les plus nombreux, la force finit toujours par changer de camp. C’est cette illusion qui a nourri tous les espoirs à gauche.
Un + un = 1000, l’union fait la force… unis vers l’universel. Ça plaît mais ce n’est pas plausible. Parce que l’avenir est toujours singulier.

Parce que ce sont les plus forts qui mènent la danse, rédigent les paroles et composent la musique. Et non seulement ils font payer l’entrée à ceux qu’ils font danser, mais ce sont eux aussi qui fixent le prix à payer. Que l’on soit d’un bord ou de l’autre, force est de reconnaître que l’histoire est un pêle-mêle d’ordures. Nous serons toujours en guerre et on en crève même si on rêve de paix. Rien n’y fait : le mouton moutonne, l’oiseau chantonne et l’astre rayonne. Rien de nouveau sous le soleil, excepté la part d’ombre qui s’épaissit et obscurcit l’horizon des mal-partis.

De quel parti devrions-nous faire parti ? Que choisir entre devoir et pouvoir ?
Entre ceux qui entreprennent et ceux qui sont entrepris ?
Nous sommes tous dans l’obligation de se situer par rapport à cette fâcheuse entreprise. L’apolitisme n’est pas de mise. Nous avons tous au moins un pied dans le merdier.
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On avance ou on renonce ?
On boude ou on se tient les coudes ? On compose ou on s’oppose ? On conjoint ou on disjoint le sommet et la base ?
Il y a une Partie. Mais pas de contrepartie. Jamais.

Petite précision : je ne confonds pas le sommet avec Gattaz, ni les nases avec la base.

Je prétends en m’inspirant de la légende de Prométhée qui a volé le feu aux dieux pour réchauffer le cœur des hommes, je prétends que ce sont les hommes qui volent le feu aux hommes pour se fabriquer des dieux. Ils sont tous devenus prêtres !!
Oui les plus forts se servent de la religion pour grimper toutes les échelles et s’approprier le ciel.
Et les plus faibles creusent toujours des tunnels, parce qu’ils ignorent qu’ils sont les seuls dépositaires du sens de la terre…et parce qu’ils l’ignorent, ils seront toujours les plus faibles.
Marx a raison …Marx a tort.

LA RÊVERIE 1

REVE POURPRE.jpg

 

LA RÊVERIE

1

 

C'est une activité passive, un demi-sommeil peut-être, qui est souvent contemporaine et représentative de nos émotions.


La rêverie point généralement, et avec à propos, lors d'une mise en veille, même infime et impromptue. Elle est indépendante de la volonté, électron libre générateur de voyages imprévisibles dans la conscience parallèle de ce qui existe peut-être.

Dans les nappes éthérées de cette inadvertance bienvenue, tout peut arriver, et c'est bien là sa magie. On peut y voir, dans l'anarchie la plus complète, les images les plus étranges: nuages joliment travestis en femme, étoiles séduites et englouties par le miroir enivrant d'un lac de montagnes aux couleurs improbables, ou bien encore, un réel stupide et acharné durement châtié par les claquements salvateurs des rires répétés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/02/2014

DESTRUCTION: FAIRE LE TRI DANS SA VIE

 

DESTRUCTION
FAIRE LE TRI DANS SA VIE

(8’02’’)
« DISPARAÎTRE EN QUELQUES SECONDES »

 

En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur chaque évènement de son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.
En vie, chronique du cancer : deuxième épisode. Robert fait le tri dans les images de sa vie et commence à se confier.

 

Enregistrements : novembre 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Élise Andrieu

Emily LOIZEAU: "FAIS BATTRE TON TAMBOUR" LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

Emily LOIZEAU

"FAIS BATTRE TON TAMBOUR"

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

11/02/2014

MAMA BÉA TEKIELSKI: LES MOTS

 

MAMA BÉA TEKIELSKI

LES MOTS

Y a des mots si creux qu'on se noie dedans,
Y a des mots si cons qu'on n'en guérit pas,
Y a des mots si bons qu'on en mangerait,
Y a des mots si beaux, qu'on les dit jamais...

10/02/2014

CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"

 

CHARLOTTE DELBOT

"MESURE DE NOS JOURS"

"CE POÈTE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

 

 

 

Poèmes lus par

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

 

IN

 

 

"MESURE DE NOS JOURS"

 

 

© Minuit 1971

 

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"PRIÈRE AUX VIVANTS POUR LEUR PARDONNER D'ÊTRE VIVANTS"

 

 

 

Poèmes lus par

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

IN

 

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

 

© Minuit 1970

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 2

VAGUE EN FURIE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE

2

 

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,

Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive

Dont la rédaction de nouveaux fragments

Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes

D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

 

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge

Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle

Telle une aube nouvelle éclairée d'un soleil infini.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

POLAROÏD: 05/12/2013 TEXTE: THOMAS VINAU MUSIQUE: SON OF DAVE

 

POLAROÏD

05/12/2013

 

TEXTE

THOMAS VINAU

DIT PAR

MARIE RICHEUX

 

MUSIQUE

SON OF DAVE

"THEY LET TOO MANY PEOPLE IN"

 

Ce Polaroïd était signé de la plume de Thomas Vinau dans la revue bâtarde. C’est une revue où se côtoient beaucoup de monde, et où il faut tordre les pages pour savoir qui écrit et qui montre ses images. Ce n’est qu’une des  réjouissances qui nous la rend familière. Nous l’avons trouvé à Wiels, espace d’art contemporain à Bruxelles, qui renferme dans sa librairie bien d’autres publications qui valent le détour. La revue bâtarde consacrait son deuxième numéro au bonheur. Et des informations supplémentaires sont livrées sur le site:

www.indekeuken.org