29/09/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 09/09/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER:
09/09/2013
13:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, philippe meyer, braque, utrillo, académique, bohème, montmartre, drugstore, sport, hot dog, alambhra, taper, frapper, burin, marteau, gravat, panthéon, snack-bar, chercher fortune, chat noir, coeur, lunaire, journée, berrichon, blanc comme neige, paris, camagne, berry, collection, décapotable, capote, capote anglaise, outre-manche, london, aventure, intempéries, maladie, rouler, contenter, gros cul, virage, auberge, enseigner, quinconce, logique, aubergiste, cuisine, balèze, voix caverneuse, clovis
30/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON
LA BOÎTE A LETTRES
GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON
BIBLIOTHÉCAIRE, JOURNALISTE, CRITIQUE DRAMATIQUE,
ET
AMI INTIME DE MAUPASSANT.
01:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
29/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE AUX CITOYENS DE LA LOIRE INTERIEURE
LA BOÎTE A LETTRES
JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE
AUX
CITOYENS DE LA LOIRE INTÉRIEURE
01:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
28/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL
LA BOÎTE A LETTRES
STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL
(© Musée des Lettres et Manuscrits)
Mademoiselle Sophie d'Uvaucel, chez
M. le Baron Cuvier, an Jardin du Roy, à Paris.
Rome, 28 Avril [1831].
Mademoiselle,
Votre lettre me fait le plus grand plaisir. Je reviens de Saint-Pierre où il y avait une fête. Ma paresse me l'a fait manquer. J'ai trouvé le pavé de marbre de l'église jonché de fleurs et de feuilles de laurier. Ces feuilles un peu meurtries répandaient l'odeur la plus suave, point trop forte, ce qui convient à mes nerfs de jolie femme. Mon âme était bien disposée. Votre lettre a paru comme un jour doux destiné à frapper des yeux délicats. Dans mes jours de patriotisme ardent, elle m'eût indigné. Je méprise sincèrement, et sans haine, la plupart des gens que vous estimez. Pour se mêler d'affaires publiques, il faut de l'expérience. Peut-être M. Dejean, ou tout autre jeune homme nommé préfet par M. Guizot, sera-t-il un homme habile en 1840. Mais rappelez-vous que l'œil du public voit nettement et clairement au bout de six mois ce qui se passe dans le cœur de tout homme qui reçoit plus de 20.000 francs du budget et le rôle de Pénélope est dangereux. Mais parlons de fadaises. Vous avez vu quelques très jeunes gens faire de grandes fortunes. Soyez convaincue que quelles que soient les phrases et les apparences, pendant deux ou trois mois de leur vie, ils ont été comme Julien. De 1806 à 1813, j'ai été à peu près aide de camp de M. le comte Daru. Il était très puissant à Berlin en 1806, 7, 8, à Vienne en 1809. J'étais dans une sorte de faveur à Saint-Cloud en 1811. Je vous assure que personne n'a fait une grande fortune sans être Julien. La forme de notre civilisation exclut les grands mouvements, tout ce qui ressemble à la passion.
De là, le rôle pitoyable des femmes. La société actuelle ne les emploie que comme intrigantes. Voyez MMmes Récamier, Pastoret, Rumfort. Il faut pour avancer être doux, humble, faire vingt visites en bas de soie par semaine. Un jour que le protecteur s'ennuiera, un jour de pluie à Saint-Cloud, au mois d'octobre, un trait de bassesse bien placé vous vaudra une préfecture. Je méprise les charges. Julien n'est pas si futé qu'il vous le paraît.
Le jeune homme de dix-huit ans est niais à Paris. Il songe toujours au modèle à imiter. Et quelques-fois il y a quatre règles contradictoires sur la façon dont il faut tirer son mouchoir de sa poche chez une duchesse. Cette perplexité au moment où il s'agit de choisir entre des règles contradictoires, aidée par les trois changements de tenue par 24 heures, qui ont lieu à Paris est cause de la niaiserie. Nos jeunes paysans du Dauphiné savent très bien suivre leur intérêt. J'aime à discuter sur le cœur humain, chose difficile avec les Françaises, qui presque toujours mentent pour se conformer à la règle 1451 qui régit leur conduite ou à la règle 8.600. Votre lettre est infiniment plus sincère qu'aucune que vous m'ayez écrite. Elle ne blâme pas assez le roman en question. Vous avez adouci. Il fallait m'écrire le premier jour. II y avait à Venise un homme qui, pour aimer sa femme, avait besoin qu'elle lui donnât des soumets. Je suis cet homme. Rien ne m'ennuie comme le compliment. Si j'en avais 10.000 comme cela, pense-je, on me ferait baron et académicien. Mais que faire d'un fagot ou deux? Cela ne suffit pas pour chauffer le four. Soyez donc, je vous en supplie, Mademoiselle, ultra-sincère avec moi plus le soufflet sera fort, plus je sentirai la vie.
Mme Az[ur] me croit l'original de Julien parce que pour être nommé Inspecteur du Mobilier, le général Duroc qui m'aimait (par parenthèse à cause de ma sincérité) voyant fils de noble chevalier Beyle dans mon extrait de baptême, me donna le De Beyle dans le projet de décret qui fut signé le 11 août 1810. Alors commença pour moi l'époque du plus grand bonheur. Pour en revenir, la lettre de Mme Az[ur] qui m'accable des plus grands mépris, a fait toute ma joie pendant un voyage que j'ai fait à Capo d'Istria et j'y songe encore après un mois. Si j'avais voulu faire le Julien dans le salon de M. Aubernon, chez M. Pastoret que je ne suis jamais allé voir au Luxembourg,' chez M. de Lafayette, etc., etc., je serais tout au moins préfet de Guéret. Mais je serais destitué, car certainement j'aurais administré comme M. Pons de l'Hérault, préfet du Jura. Gardez cette ligne pour vous. Elle me porterait dommage dans ma retraite. De 15.000 je suis tombé à 10.000.
Si je tombais plus bas, il n'y aurait pas moyen de vivre avec la dignité nécessaire. Ici, je veux dire au midi des Apennins, le public n'est dupe d'aucune affectation. Vous avez beau vous étaler avec une noble négligence sur quatre chaises à la promenade, la canaille ne vous estime qu'au prorata de la dépense que vous faites. Nous avons pour ennemis les libéraux depuis Bologne1, les ultras depuis 1789. Le rôle d'un agent français est difficile, très difficile. Il faudrait en avoir moins et les mieux payer. Autrement je me renfermerai dans une nullité complète comme mon prédécesseur, qui s'est mis cependant à danser dans l'unique café de ma ville en apprenant la nouvelle des ordonnances du 25 juillet 2. J'ai passé cinq jours à Florence sans trouver le temps de monter à la Galerie ou d'aller au Palais Pitti. J'ai cherché la vérité, j'ai écrit quatre dépêches à mon ministre. Celle qui décrit ce qui a failli se passer à Florence vous amuserait.
Comme vous êtres Française, il faut ici placer une petite batterie contre le ridicule, donc. vous amuserait, non certes à cause du talent du narrateur, mais par le caractère plaisant des acteurs. Ma dépêche étant sincère aura déplu. Je me le disais en l'écrivant.
Mais par le plus grand des hasards, il peut se trouver un homme de mérite, un Mérimée, dans les bureaux, et je serais bien aise qu'il se dise « Celui-là n'est pas si niais que les autres. » A seize ans, mon père m'a donné 150 fr. par mois pour venir me faire recevoir à l'École Polytechnique. Or cela se passait en 1799. Les nigauds à demi-hypocrites que vous estimez vous mènent tout droit à la Grande Colère du Père Duchêne. Le tigre se réveillera pour repousser l'étranger qui nous méprise et nous donnera tant de soufflets qu'il faudra finir par où il fallait commencer. L'opération n'eût pas duré plus de six mois. Dans l'état actuel du malade, elle durera trois ans. Je vous offre refuge dans une forêt à trois lieues de mon endroit. Ceci est sérieux. Faute de bonne foi, vous êtes flambés. Comprenez-vous l'admirable finesse de mon langage ? Rien de mieux établi que notre correspondance. Rien ne se perd. Daignez donc m'écrire plus souvent. Mes respects à M. et à Mme C[uvier] et à Mme Martial. Dites à tous les niais que je suis devenu très grave, très profond, très digne du docto corpore où je suis. Au fond quelques phrases plus ou moins piquantes me coûtent 5.000 fr. C'était tout le superflu, chose si nécessaire. Ce malheur doit m'ôter la colère et l'envie des sots. Au reste j'ai pitié d'eux ils vont avoir une belle venette d'ici à quelques mois. Voulez-vous le remède ?
Recipe: Sincérité et bonne foi.
01:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
03/08/2013
YVES BOMMENEL: "TENSUI"
YVES BOMMENEL
"TENSUI"
Telle la pluie frappant le carreau, ton souvenir me hante et mon coeur saigne tendrement.
13:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, tensui, pluie, frapper, carreau, souvenir, hanter, coeur, saigner, tendrement, gaston miron, plume latracerse, mésange, déchirure, brume, chagrin, rétine, souffrance, blancheur, à la croisée, mourir, amour, tenir le cap;espace, briller, acadien, canadien, québécois, habiter, déserter, zone, appartenir, autre monde, mouvementé, naviguateur, songes, jeu, prolonger, lumière, âme, richard cocciante
15/07/2013
CHARLES BAUDELAIRE: "L’HEAUTONTIMOROUMENOS" -- (LES FLEURS DU MAL)
CHARLES BAUDELAIRE
"L’HEAUTONTIMOROUMENOS"
(LES FLEURS DU MAL)
Lu par Hervé PIERRE
Charles Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l’âge de six ans.
En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.
1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Flaubert pour Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
Poèmes choisis par Laurence Courtois
05:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charles baudelaire, les fleurs du mal, l'héautontimorouménos, hervé pierre, naissance, paris, perdre son père, sous la pression, famille, embarquer, côtes, afrique, orient, séjourner, île bourbon, la réunion, rentrer à paris, premier, texto, s'indignenr, vie de débauche, devenir, journaliste, critique d'art, critique littéraire, année de publication, attaquer en justice, immoralité, flaubert, madame bovary, condamnation, retirer, payer une amende, affecté, échec, sombre, misère, maladie, le poids des dettes, ajouter aux souffrances, souffrance morale, frapper, malaise, paralyser, aphasique, mort, manon houssin, laure-hélène planchet, juliette heymann
23/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "RESPIRER MIS A PART... RESPIRER MIS A PART", "SUR QUEL MOI DANSER"
LUDOVIC JANVIER
"RESPIRER MIS A PART... RESPIRER MIS A PART"
"SUR QUEL MOI DANSER"
Respirer mis à part… respirer mis à part
Poème de Ludovic JANVIER
Lu par Antoine FORMICA
Extrait de Une poignée de monde, Gallimard, 2006
Suivi de
Sur quel moi danser, extrait
Poème de Ludovic JANVIER
Lu par Grégory GADEBOIS
Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, au magma present de l'ecriture, ludovic janvier, tentative, samuel beckett, clément hervieu(léger, gallimard, la mer à boir, ascendance, haïtien, envie d'écrire, ancien, remonter, adolescence, parcours, public, nouveau roman, parole exigeante, traduction, watt, préface, écrivain, baigneuse, monstre, conduite accompagnée, hervé pierre, nationalisr, emprunter, protectionnisme, sévérité, aire son choix, réformer, militer, nostalgique, s'affranchir, contrainte, socialisme, frapper, relancer, dévaluer, rigueur, mythe, gouverner, administrer, prélèvement obligatoire, collectivité territoriale, augmenter, sarkozy, abattre, abaisser
22/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "NEGRO SPIRITUEL"
LUDOVIC JANVIER
"NEGRO SPIRITUEL"
Lu par Hervé PIERRE
Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987.
Lu par Clément HERVIEU-LEGER
Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ludovic janvier, tentative, samuel beckett, clément hervieu(léger, gallimard, la mer à boir, ascendance, haïtien, envie d'écrire, ancien, remonter, adolescence, parcours, public, nouveau roman, parole exigeante, traduction, watt, préface, écrivain, baigneuse, monstre, conduite accompagnée, hervé pierre, nationalisr, emprunter, protectionnisme, sévérité, aire son choix, réformer, militer, nostalgique, s'affranchir, contrainte, socialisme, frapper, relancer, dévaluer, rigueur, mythe, gouverner, administrer, prélèvement obligatoire, collectivité territoriale, augmenter
10/12/2012
J'ACCUSE 26
J'accuse l'Homme
D'être capable au quotidien
De machinations hautement burlesques
Alors qu'ils devraient avoir l'humilité
De ne se faire l'écho
Que de lui-même.
09:05 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, accusation, émile zola, hommidé, capacité, quotidien, machination, hautain, burlesque, devoir, humilité, se faire l'écho, frapper, virulence, dictateur, moustache
07/12/2012
ÉTRANGE MÉCANIQUE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ÉTRANGE MÉCANIQUE
2
Il faut dire que, cette fois encore, il n'avait pas fait montre d'une grande diplomatie face à un dysfonctionnement aussi ouvertement dirigé contre lui. Fixant la machine droit dans les yeux, il l'avait très vite amplement insulté, et puis frappé aussi, un petit peu, rien de grave: juste quelques discrets coups de pied bien intentionnés. Parce que bon, faut tout de même pas abuser. Impulsif il l'est parce qu'il l'a toujours été, alors tu penses.... Et costaud, il faut voir!
Les autres machines alentour continuaient pour leur part d'opérer avec une constance toute à leur honneur. Ce qui fait que l'envie d'aller, par mesure de représailles, faire poinçonner son ticket par l'une d'entre elle lui est évidemment passé par l'esprit. Mais vous savez ce que c'est, son orgueil – démesuré comme il se doit – lui a formellement interdit pareille compromission. Et puis quoi encore!....
Fort de son indéniable bon droit, il était bien décidé à passer par là où il avait initialement choisi de le faire, et ce n'est tout de même pas cette grossière machinerie, niaise et godiche, caractérielle de surcroît et très ostensiblement à la solde probable d'une faction RATPiste – quelque passée de mode n'est-il pas – qui allait contrarier le bien fondé de son projet et déterminer son futur immédiat!
(A Suivre...)
P. MILIQUE
09:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, étrange, mécanique, faire montre, grandeur, diplomatie, dysfonctionnement, ouverture, diriger, fixer, droit dans les yeux, amplement, insulter, frapper, rien de grave, discret, coup de pied, bien intentionné, abuser, impulsif, penseur, costaud, alentour, continuer, particule, opérer, constance, honneur, faire envie, envie d'aller, mesure de représaille, poinçonner son ticket, esprit, orgueil démesuré, formellement interdit, pareil, compromission, indéniable, bon droit, initialement choisi, grossier, niais, godiche, caractériel, surcroît, ostensible, à la solde, probabilité, faction, passé de mode