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18/01/2015

AU MITAN 1

au magma présent de l'écriture

 

AU MITAN

1

La belle jeunesse s'est épuisée au fil de l'inexorable,
Mais la réalité d'une pensée tonique réjouit encore.
Voilà que se profile un mitan de présence potentielle:
Rien qui puisse dévier le cours ordinaire de l'existence.

Pour être parvenue à dominer son parcours de vie,
Pour avoir gardée intacte l'intégralité de sa force,
Pour avoir exalté l'immense majorité de son vif éclat,
Elle s'est offert le droit de parader en habit de lumière.
Et si elle faisait le point sur le chemin déjà parcouru?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/09/2014

BECQUÉE LEXICALE

au magma présent de l'écriture,

 

BECQUÉE LEXICALE



Il sait avoir un trop plein de mot tapi au fond de l’âme,
Tout comme il sait que nul ne viendra jamais les chercher là.

Cependant, il ne peut imaginer les garder en lui à s’asphyxier.
Là réside peut-être son anormale singularité, son obscénité presque!
Mais comme il est incapable de s’expliquer sur le mode verbal,
Il utilise le support qui lui paraît le mieux lui correspondre: l’écriture.

Mais, si cela débouche le plus souvent sur un monologue pathétique,
Il lui arrive parfois de parvenir à l’exact plaisir d’un dialogue privilégié.
Se dessine alors un vaste espace d’émotion vive qui traverse les lignes
Tandis que s’installe un rapport essentiel dans la mémoire du mot écrit.
En quelque sorte la puissance de l’éternel au secours de l’éphémère…

Le plus somptueux de tout cela est son plaisir à lire les mots des autres.
Il est  attentif, très attentionné même à ce qui coule de leurs plumes,
Et cette attention-là nourrit généreusement ses besoins quotidiens.

Que personne n’hésite jamais à lui dispenser sa becquée lexicale!

P. MILIQUE

22/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

2

 

Au vif d'une extrême disponibilité tendue sur l'imperceptible,

Il n'y aura plus qu'à se laisser peu à peu investir par l'inconnu

Au bout de l'aveuglante blancheur d'une renaissance à soi,

Véritable témoins d'un relais vers des aspects plus ludiques.

 

La tâche est sans fin et difficile à identifier sa propre vérité.

Il faut impérativement garder tapi au plus profond de soi

Une capacité à saisir l'hypothétique jaillissement à venir.

Cela est ardu, oui, cela impose de s'affirmer compatible,

Et de savoir faire coïncider ce fol et utopique sens de la vie,

A réinventer sans fin un monde figé réduit à son obscénité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

3

 

Pour dire qui vous êtes, il faut convoquer les mots d'exigence et de générosité

De soleil et de lumière, de brise légère et d'ondée, de fragrance capiteuse aussi.

Votre nature méditative semble puiser son incroyable fertilité dans l'abandon,

Plein et authentique, d'une exploration poussée au tréfonds de ces endroits-là.

Vie intérieure riche et enthousiaste qui fixe les souvenirs limpides du manque.

 

Aussi garderai-je gravées en mémoire certaines de vos phrases essentielles.

Des phrases extraordinaires d'exactitude qui nourrissent mes attentes vraies.

Je me les approprie au fil du ressenti et les laissent me nourrir d'éternel,

Troublé mais capable désormais de percevoir quelques pierres chagrines

Couvertes de la poussière du temps dans le chaos de mes errances nocturnes.

(FIN)

 

P. MILIQUE

18/03/2014

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES: ÉDITION DU 18 MARS 1964

 

VOUS SOUVENEZ-VOUS, IL Y A CINQUANTE ANS?...

 

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES

ÉDITION DU 18 MARS 1964

26/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 8/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

8/01/2013

28/03/2013

LA CHAMBRE : DESHABILLE A L'HEURE DU THE « Car vous n'auriez qu'un mot à dire »

 

LA CHAMBRE
DESHABILLE A L'HEURE DU THE
« Car vous n'auriez qu'un mot à dire »

(5’20’’)


"Et après le débat / Comme dit Casanova..." A sa sortie en 1995, la chanson "la Chambre" de Kat Onoma fait un petit tour en radio. Cette ballade intimiste et sensuelle est tirée d'un poème de Pierre Alféri dont Rodolphe Burger dévoile ici la version longue. Avant d'interpréter "la Chambre" en version encore plus dénudée que l'originale. Certains prétendent que c'est la plus belle chanson du monde : certains ont du goût. Radio Burger : en résidence au studio d'ARTE Radio, Rodolphe Burger propose des versions acoustiques de son répertoire, qu'il éclaire par une brève introduction.


Enregistrements : 10-12 septembre 12, 16 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Assistant réalisation : Léo Spiritof
Voix : Léna Burger
Texte : Pierre Alféri
Texte, musique & voix : Rodolphe Burger