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01/01/2013

INEXISTENCE BRUTALE

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INEXISTENCE BRUTALE

 

Il perçoit cette sensation de sensualité surnaturelle

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte

Qui rend le présent particulièrement tangible.

 

Il semble naître de la nuit, et joue tout sur l’instantané

Qui vibre au centre de la perception humaine

Comme la poésie signifiante de monde de l'invisible

Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

 

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,

Nul ne peut laisser de côté l'angoisse éprouvée

A se sentir égaré dans le labyrinthe touffus

D'une inexistence brutale dans le regard des autres.

 

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,

Il offre la possibilité de s'imposer à cette certitude:

Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours!

 

P. MILIQUE

19/12/2012

POEME "Elle ne vit que par sa forme" Dit par Max-Pol FOUCHET

 

 

POEME

"Elle ne vit que par sa forme"

Dit par Max-Pol FOUCHET

Lectures pour tous

18/06/1958 - 05min07s

 

Max Pol Fouchet dit un poème de paul Eluard, tiré de "Corps mémorable", sur une photographie de Lucien Clergue. Il parle ensuite de la poésie de Paul Eluard.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Prat, Jean

 

Fouchet, Max Pol

17/12/2012

PAUL ELUARD: "Yves Montand "L'amoureuse"

 

 

PAUL ELUARD

"Yves Montand "L'amoureuse"

Discorama 

21/05/1967 - 02min14s

 

Yves MONTAND chante "L'amoureuse" (Elle est debout sur mes paupières...), poésie de Paul Eluard, tirée du recueil "Mourir de ne pas mourir" (1924).

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Eluard, Paul

 

Laik, Philippe

 

Montand, Yves

30/11/2012

Camille VIGNERON: "L'invitation au voyage" (Charles BAUDELAIRE)

 

Camille VIGNERON
"L'invitation au voyage"

(Charles BAUDELAIRE)

Voici une invitation à un voyage musical.
Même si le son n’est pas très bon, et que je suis amateur en matière de composition, j’espère que cela vous plaira.
Merci!

10/10/2012

Abdoulaye SANE: "Chanson d'automne" (Paul VERLAINE)

 

Abdoulaye SANE

"Chanson d'automne"

(Paul VERLAINE)

Entre la chanson et la poésie récité en souvenir de mes années scolaires, je compose la percussion qui va avec ce poème du grand Paul Verlaine.
donner vie aux mots par la parole et le son de la percussion est une passion et merci de m’avoir permis de me faire écouter

09/09/2012

SÉSAME LUMINEUX

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SÉSAME LUMINEUX

 

Précaution nécessaire pour ne pas les réveiller,

Il quitte ses mauvais rêves sur la pointe des yeux

Pour offrir des moments de grâce, de poésie et de beauté,

Aux prolongements inattendus de concentrés de vie.

 

Dans la douceur froide de la lumière,

Il rassemble le maigre feu de ses mots,

Veillant à ne pas rompre le précaire équilibre,

Magnétique, de ce petit paradis excentré

Qui abrite l'amour comme quintessence.

 

Sésame lumineux épinglé au revers du présent.

 

P. MILIQUE

 

21/08/2012

Zoé GAUDEY: "LIBERTE" (Paul ELUARD)

Zoé Gaudey

"LIBERTE"

(Paul ELUARD)

Guitare acoustique et chant – Mise en musique du poème de Paul Eluard : « Liberté »

10/07/2012

SENSIBILITE PARTAGEE

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SENSIBILITE PARTAGEE

 

C'est une rivière parfois impossible à traverser

Dont on découvre avec surprise l'improbable gué

Au détour d'une aléatoire manifestation d'intérêt.

 

La force d'une amitié pudique et généreuse

Tisse des liens serrés provenant de toute part,

Conjonction gracieuse d'un altruisme décent

Et de ses dispositions à déceler la détresse d'autrui

Dans les moindres sous-entendus murmurés.

 

Cette extraordinaire pépite de sensibilité partagée

Offre à l'envi ces moments rares de précieuse poésie

Dont l'infini dissimule avec élégance la suave mélancolie

D'un amour fou qui ne peut s'afficher davantage. 

 

P. MILIQUE

04/07/2012

LIGNES DE VICE

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LIGNES DE VICE

 

 

Nul ne le contestera: écrire est un vice

 

Et les mots un matériaux fort mystérieux

 

Qu'il est bien difficile de travailler.

 

 

 

Oser s'y confronter est déraisonnable,

 

Mais il me plait cependant de m'y adonner

 

Avec une gaîté un peu désinvolte.

 

 

 

Rayons dardés d'un soleil incandescent

 

Qui illumine une vie bien trop basse de plafond.

 

Gésine aussi apaisante qu'un chant subtil

 

Dont chaque murmure serait souffle de vie.

 

 

 

A voir le monde si laid,

 

Seul le merveilleux à droit d'existence.

 

Il est alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,

 

De se nourrir des vibrations des autres

 

Et de semer des graines de poésie

 

Pour fleurir l'oasis tant espéré.

 

 

 

Nous savons bien que le bonheur, souvent,

 

Ne tient accroché qu'a des branches d'illusions.

 

Mais la réalité n'est toujours que ce que l'on fait d'elle!

 

Et même si le fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,

 

Il ne faut surtout pas s'empêcher d'être

 

Par simple inquiétude du peut-être.

 

Surtout pas!

 

 

 

P. MILIQUE

 

24/06/2012

AUX MARGES CACHEES …..

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AUX MARGES CACHEES …..


 

Aux marges cachées de nos vies scintillent

Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,

La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

 

Il faut s'attacher à regarder cette réalité en face.

 

Succession de moments de grâce et de sang

Dans le mince filigrane du vivant qu'elle met à nu,

Dans la traque des affleurements de l'entrelacs

Contraints et compressés au passé et au présent.

 

Le fil rouge du parcours épouse au plus près

La courbe fluctuante de l'inspiration.

Perspective et temporalité différentes

Aident à voir ce qui n'est jamais que suggéré.

Vie saisie en mouvement avec une sorte perception

Aussi intuitive qu'animale. Mise en évidence

De tous ces petits riens qui décident

De l'amour ou de la mort, du bonheur ou du malheur,

Et révèlent l'insoupçonnable profondeur

D'une existence de lumières et de couleurs.

 

Aux marges cachées de nos vies scintillent

Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,

La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

 

Chacun se retrouve confronté un jour à une série d'épreuves.

 

Il y a ces douleurs estimées impartageables

D'une mise à nu personnelle exacerbée,

Comme traversée d'une violence sourde.

Comment, à la vue des vivants, se fermer au monde

Et cependant prétendre vivre encore?

Sentiment d'intense solitude aux procédés ténébreux.

Façade grise d'un quotidien qu'exacerbe la fureur.

Et cette oppression du cœur, insupportable,

Lorsque toutes les forces s'opposent soudain

En vives contrariétés perçues comme hostiles.

 

Aux marges cachées de nos vies scintillent

Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,

La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

 

Jeux d'ombres et de lueurs.

 

Il s'agit de poser les fondations de situations

Sur lesquelles pourront se bâtir d'autres fondations.

C'est dans ce contexte qu'elle lui est apparue.

Elle était peut-être jusque-là restée présente

Infiniment proche, en même temps que secrète.

Tout de suite elle a occupé auprès de lui

Une place aussi considérable que soudain.

Ce qu'elle lui a apporté s'est vite révélé

Être un précieux trésor qui l'a transporté dans l'éblouissement.

Forme ramassée d'une recherche portée plus loin.

Aide extraordinaire et clairement exposée

A lui conférer une dimension particulière dans l'infini

De sa richesse et de sa multiplicité.

 

Aux marges cachées de nos vies scintillent

Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,

La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

Liens singuliers après une si longue attente.

Expressions d'un désir urgent à accepter de payer

Le prix fort de sa marginalité assumée.

Élucider les faits des contradictions revendiquées.

Redevenir d'un coup incapable de haïr.

S'offrir la preuve irréfutable qu'il n'est pas là pour rien

En faisant passer en toile de fond les incisives références du réel.

Absolue satisfaction d'une poésie toute en revirements

Dans l'esthétique contemporaine des nuages cachés de nos vies

Où ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,

La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

Dans l'intense été d'un cœur diffracté.

 

P. MILIQUE

02/06/2012

L'HUMAINE CRUAUTE

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L'HUMAINE CRUAUTE


 

A intervalle régulier se ravive la troublante question

D'un passé semblant condamné à se répéter continument

En une chronique banale de l'humaine cruauté.

 

C'est l'arrière-monde que l'on découvre ébaubi

Traversé par quelques-un des secrets inouïs

Les plus inavouables d'une expérience philanthrope.

 

Seule la solidité et la réciprocité avérée

Confèrent à l'individu cette confiance en soi

Qui, poésie irradiante d'une sphère d'amour,

Tissera serré le solide de liens affectifs

Avec, pour seule finalité revendiquée,

L'acquisition longue à venir du respect de soi.

 

P. MILIQUE

01/06/2012

LE COEUR GROS DE BONHEUR

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LE COEUR GROS DE BONHEUR

 

 

Certes la vie est faite d'illusions,

Une succession d'instants brefs et fragiles

Qui s'évanouissent dans l'instant suivant.

 

Elle est aussi essentiel désenchantement

Et machine à broyer le temps imparti.

 

Et c'est l'indifférence qui s'installe insidieusement,

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit sans aucun confort.

Nous allons à l'encontre du silence protecteur

Et interrogeons l'abîme d'un regard inquiet

Dans l'indélébile crainte intégrée du toujours pire.

 

Il faut refuser cela!... Parce que la fuite serait illusoire.

 

Nous souffrons d'une âpre pénurie de rêve et de poésie

Parce que désormais ce monde en est privé.

Dès lors, il est impératif de ne plus subir,

Et de s'appliquer à construire une autre réalité.

Dans la richesse d'émotions trop intenses

Qu'il faudra bien réapprendre à partager

Dans le regard des autres qui un jour

S'ouvrira comme doit s'ouvre la vie. Forcément.

Le temps sera venu alors de se jeter avec gourmandise

Dans la multiplicité réitérée des encore possible.

 

Retrouvons nos étonnements d'enfants!

Mettons du bleu dans nos rêves!

Afin d'avoir enfin le cœur gros de bonheur

Et de s'endormir comme un bienheureux

Dans les bras caressants de ses énigmes.

 

P. MILIQUE