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25/01/2013

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: " ".

 

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE

 

Sachons distinguer une gardienne d'immeuble d'un oléoduc

 09/12/1982 - 01min33s

 

Le pipe-line s'appelle Paulette, la pipelette s'appelle Pauline.

 

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

18/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

8


Elle me fait face, comme acculée en des instants gorgés de failles qui traversent le vide et m'apostrophe sur un ton soudain rauque, comme en lutte contre une colère difficile à contenir...

-- «Ça suffit maintenant! Tais-toi! Tu ne comprends rien. Tu ne sais rien. Comme les autres quoi. Comme tous les autres. Ange un instant, démon le reste du temps.

Pas un pour racheter l'autre, pas un. La pureté, la passion, tu parles! Mon histoire à moi si tu veux le savoir, c'est l'histoire d'une passion imaginaire, fantasmée sûrement. En tout cas manquée. L'histoire d'un bonheur transformé en un vaste champ de ruines d'insatisfactions et de souffrances. L'enchantement et le désenchantement, tu comprends. Incomparable mouvement perpétuel s'il en est. De l'un à l'autre, tout le temps. Tu peux comprendre ça toi? Moi non. Je n'en peux plus d'errer dans l'illusion chaotique des sentiments incertains.

Tu y crois toi à l'amour comme ultime remède? J'y croyais moi aussi, naïve nourrie au biberon d'illusions. Un reste de niaise culture d'un pseudo-romantisme, probablement! Mais il n'en est rien bien sûr, et tu le sais comme moi. Mon histoire à moi n'est rien d'autre que la chronique d'une attente déçue, d'une promesse non-tenue. Qui n'aura jamais le temps de l'être, je le sais. Il n'y aura pas d'autres aurores! Mes espoirs, désormais périmés, ne ressusciteront pas les promesses de l'aube....»

(A SUIVRE...)

 

07/01/2013

LE VIRTUOSE ECRIPOÈTE

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LE VIRTUOSE ECRIPOÈTE 

 

C'est un authentique prestidigitateur de la chose écrite,

Et il n'est que de lire ce texte pour saisir à quel point

Il sait cultiver au mieux l'art miraculeux de l'évidence.

Il possède, au bout de sa plume, un style brillant et délié

Soutenu par une subtile et délicate mosaïque de fougue.

Je dis autodidacte surdoué,

Je dis Virtuose Ecri-Poète!

 

Il déborde d'imagination créatrice, de flamboyante inspiration,

Ce qui l'entraîne à provoquer la fière fusion de l'intelligence

Avec la sensibilité, l'alliance de la lucidité et de la passion.

 

De pages en pages, en creux de phrases tendues de lumière,

Éclate son invraisemblable maîtrise de la linguistique.

Dépouillées des incontournables scories superflues,

Ses lignes nous offrent à apprécier la singulière beauté

D'émotions sculptées en autant de perspectives majeures.

 

Lecteur, laisse-toi emporter par sa prose solaire

Même si tu n'y comptes flâner que quelques instants.

Laisse-toi aller dériver dans l'apaisant paysage de ses mots,

La plasticité de ses phrases, le soupir chuchoté de ses formules.

 

Il te semble romantique, mais c'est parce qu'il l'est

Quand il nous soumet ses saillies si brûlantes de retenue,

Ou lorsqu'il nous éblouit et nous aveugle sans coup férir

De l'intense et mystérieuse lumière de la rencontre.

Quand il exprime l'irradiante magnificence de l'aimée,

La sombre obsidienne, sans pour autant jamais la nommer,

Et qu'il nous fait ainsi ployer sous l'enchantement fou

D'une prose poétique que nous en venons à souhaiter,

A jamais inachevée au cœur d'un temps qui fait l'harmonie,

 

P. MILIQUE

26/12/2012

PLONGÉE CALAMITEUSE

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PLONGÉE CALAMITEUSE

 

J’aimerais savoir raconter la douleur

Sans portant jamais m’abaisser à l’exhiber,

Mais la pression extérieure qui maintient certains

Dans la frange sombre et provocatrice

Impose la notion même d’affreuses déchéances

Dont l’obscène hasardeux a de quoi faire frémir.

 

Toutes ces pièces d’un puzzle encore inachevé

Renforcent le nauséeux d’un malaise immédiat

Et offrent une bonne raison au cerveau embrumé

De chercher la lumière dans d'autres profondeurs.

 

S’initie alors une plongée calamiteuse dans le quotidien

D’un temps qui passe sans indice d’apaisement à venir.

 

 

P. MILIQUE

11/12/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "SACHONS RECONNAITRE LA JOCONDE DU JOCOND".

 

SACHONS RECONNAITRE LA JOCONDE DU JOCOND

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède 

28/03/1983 - 01min24s

 

On distingue le jocond de la joconde de la même façon qu'on distingue un homme d'une femme : A la forme de son vélo.

 

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre ; Valadie, Dominique

 

 

16/11/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "Sachons distinguer une balle à blanc d'une balle à noir".

 

SACHONS DISTINGUER UNE BALLE A BLANC D'UNE BALLE A NOIR

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

10/03/1983 - 01min40s

 

Pour provoquer une émeute raciale il faut tirer avec une balle à blanc sur les blancs et avec une balle à noir sur les noirs.

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

20/08/2012

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

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CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

 

 

Ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe,

C'est au contraire celle qui augmente le vécu.

 

Il arrive que l'envie s'éprouve prégnante

A se perdre ainsi dans des parenthèses éreintées.

Les jours s'entassent dans l'indifférence générale,

Tout semble vouloir demeurer mais tout passe toujours

Tandis que la violence démesurée de la réalité

Accable chaque jour un peu plus le pouls du monde.

 

Par bonheur, il y a dans l'âme des lucioles qui veillent

Et suggèrent d'user de toutes les ruses du vivant

Pour contrecarrer ces ans insidieux qui volent le futur.

Savoir que l'éternité est sans fin puisque le terme nous échappe

Est de fait une formidable exhortation à vivre l'exceptionnel !

 

Alors, avant que la morne habitude ne dissolve tout,

Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur

Pour quelque chose d'immensément plus grand,

Il convient de s'intégrer à la braise du monde

Et de se projeter dans cette incroyable sarabande

Qui fait danser l'âme en attente les pas exaltés de la vie.

 

Cette exhortation aux saveurs enfantines a de quoi surprendre,

Mais l'enfance n'est pas une maladie dont on doit guérir vraiment !

Car c'est une certitude, ce n'est pas l'heure où le soir tombe

Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.
Le merveilleux est toujours présent, tapi dans le banal,

Et me voilà devenu enfin assez fou pour atteindre la sagesse.

 

Entends, le vent caresse les arbres dans un chuchotis de feuilles,

Vois, et goûte la lumière qui s'épanouit en couleurs accumulées.

Peu à peu, une poussière d'or se blottit dans les bras du soleil,

Une nuée d'oiseaux taquins offre une chorale au sourire des choses

Tandis qu'une fanfare de cigales stridulantes exhorte à vivre,

Partout alentour, l'innocente dentelle des fleurs prend forme

Dans l'éclaté ivre et pétulant de leurs pétales arrogants

Exhalant un souffle lourd d'un parfum venu d'étoiles invisibles...

 

Qui dès lors oserait prétendre en toute conscience

Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu encore?

 

Il n'y a pas de vie sans vie dans la main épaisse du temps...

Elle exige juste de dilater sa part d'espace et d'infini

Et c'est l'aimer que de la conjuguer au présent jusqu'à toujours.

 

P. MILIQUE

23/06/2012

Claire GIMAT au Festiv'Art de LAVELANET le 13 Août 2011

Claire GIMAT

Au Festiv'Art de LAVELANET le 13 Août 2011

Ce soir-là, à Lavelanet, nous n'avons pas seulement découvert le somptueux talent de Jérémie BOSSONE.
Celui de Claire GIMAT, même s'il évolue sur un tout autre registre, n'est guère contestable non plus. Gros potentiel pour cette jeune artiste qui le moment venu sera, elle aussi, reconnue comme il se doit.

Malheureusement, je ne possède aucun renseignement concernant la biographie de cette jeune dame, alors si quelqu'un sait... A votre bon coeur m'sieurs-dames!

11/06/2012

SAUVE PAR LA CAMARDE

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SAUVE PAR LA CAMARDE

 

 

Qui peut juste comprendre

 

Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,

 

Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir

 

De l’amitié surhumaine de la mort

 

Dans l’infini transparent qui sert d’horizon

 

Et accède, exaspéré, aux portes

 

Apaisantes de l’autre univers.

 

 

Qui peut juste comprendre ça?


 

P. MILIQUE

 

29/03/2012

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE

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LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre Les ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

 

P. MILIQUE

28/12/2011

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE 6

 

Sachons faire ronronner une secrétaire trilingue

 

(Pierre DESPROGES, derrière Dominique VALLADIE qui tape a la machine, lui masse les épaules, pendant qu' en trois langues, elle dit "oh la vache quel pied".)

20/12/2011

LE JOURNAL DE PERSONNE 202

 

 

Ne passez pas à côté de cet époustouflant talent!

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

Superbe et talentueuse... Écriture riche et précise.

 

Il est important de ne pas passer à côté!

 

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

http://www.lejournaldepersonne.com/

 

Ou sur sa chaine Youtube:

 

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=UL