29/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, «GACELA DE L'AMOUR IMPREVU» suivi de "GACELA DE L'AMOUR DESESPEREE"
FEDERICO GARCIA LORCA
«GACELA DE L'AMOUR IMPREVU»
LU PAR LAURENT STOCKER
suivi de
"GACELA DE L'AMOUR DESESPEREE"
LU PAR ADELINE D'HERMY
Poèmes extraits du recueil « DIVAN DE TAMARIT » Gallimard.
Traduction de Claude COUFFON et Bernard SESE
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
05:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
27/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, «NU» suivi de "A MALAGA" (1925)
FEDERICO GARCIA LORCA
«NU»
Suivi de
"A MALAGA"
Lus par Nazim Boudjenah
Extraits du recueil « Eros avec Bâton » (1925), Chansons, Gallimard.
Traduction d’André BELAMICH
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
17:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
FEDERICO GARCIA LORCA, EXTRAIT DE«PLUIE» (1919)
FEDERICO GARCIA LORCA
EXTRAIT DE
«PLUIE»
(1919)
Lu par Adeline d'HERMY
Extrait du recueil Livre de poèmes (1921), Gallimard.
Traduction d’André BELAMICH
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
01:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
25/06/2013
FEDERICO GARCIA LORCA, « MADRIGAL D'ETE» (1920)
FEDERICO GARCIA LORCA
« MADRIGAL D'ETE»
(1920)
Lu par Félicien JUTTNER
Extrait du recueil Livre de poèmes (1921), Gallimard.
Traduction d’André Belamich
Federico Garcia Lorca naît en 1899 au sein d'une famille andalouse aisée et libérale. Il s'intéresse très tôt aux différents domaines des arts et emprunte la voie de la poésie dès 1921 avec Canciones puis Romancero gitano (1928). En alliant modernité et folklore populaire, Garcia Lorca emporte rapidement la reconnaissance du public. Ses nombreux voyages, notamment sur le continent américain, ont approfondi et enrichi ses oeuvres (Poète à New York, 1934). Dès 1935, Garcia Lorca bifurque légèrement vers le chemin dramatique. Il fonde la Barraca, sa propre compagnie théâtrale et met en scène de grands classiques. Il peut alors y représenter ses pièces Noces de sang (1933), Yerma (1935) et la Maison de Bernarda (1936). Cette trilogie tragique reste l'une de ses oeuvres majeures. Federico Garcia Lorca est fusillé par les franquistes en 1936.
Choix de Baptiste Guiton
Réalisation : Marguerite Gateau
Prise de son et mixage : Bernard Lagnel
Montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Pauline Ziadé
17:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fédérico garcia lorca, madrigal d'été, félicien juttner, extraction, traduction, andré belamich, famille, andalousie, aisé, libéral, s'intéresser, différent, domaine, art, emprunter, voie, canciones, romancero gitano, allier, modernité, populaire, emporter, rapidité, flklore, reconnaissance, public, voyage, continent américain, approfondir, enrichir, poète à new-york, bifurquer, dramatique, fonder, compagnie, théâtral, classique, noce de sang, yerma, la maison de bernarda, trilogie, majeur, fusiller, franquiste, baptiste, guiton, marguerite gateau, bernard lagnel, manon houssin
07/05/2013
UNE SI BELLE INCONNUE 8
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UNE SI BELLE INCONNUE
8
Au comble de ma jubilatoire observation, je me rendis soudain compte qu'elle venait, comme incidemment, de prendre conscience de ma présence là. Dans le subtil jeu d'ombres et de lumière ambiants se mit en place , suffisamment discret pour paraître l'être, un inévitable échange de regards silencieux. Ce faisant, j'ai tout de suite senti la réalité émouvante d'une petite mélodie déjà entendue en mon tréfonds. Quelque chose d'impalpable prenait place qui tenait de l'inexplicable, et dont je ressentais les ondes émises avec émotion. Cela tenait tout autant de la fulgurance sensorielle, que de l'essentiel. C'est ainsi s'initia le lent cheminement d'un sentiment puissant réservé, d'ordinaire, à deux soupirants qui se comprennent à demi-mots. Dommage, il ne s'agissait-là que la traduction de ce que mon regard avait cru traduire en la voyant. Ma propre interprétation quoi. Malheureusement, dans le sien, il était très clair que rien de tel ne se manifestait. Pas plus qu'il ne prévoyait de le faire. A bien y regarder, seul était déchiffrable que l'évidence d'une froide désinvolture au reflets acérés de blessante indifférence.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, au comble, jubilation, observation, se rendrecompte, spontanéité, venir, incidence, prendre conscience, présence, subtul, jeu d'ombres, lumière ambiante, se mettre en place, suffisance, discréditer, paraître, inévitable, écange, regard silencieux, sentir, réaliser, émouvoir, petite mélodie, entendre, tréfonds, impalpable, prendre place, tenir, inexplicable, ressentir, onde, émission, émettre, émotion, fulgurance, sensoriel, essentiel, initier, lent cheminement, se comprendre, à demi-mots, sentiment puissant, réserver, ordianire, soupirant, dommage, traduction, traduire, interprétation
27/04/2013
HOME SUISSE HOME : LES DOUCEURS DE L'EXIL (FISCAL)
HOME SUISSE HOME
LES DOUCEURS DE L'EXIL (FISCAL)
" Je vais profiter de ce petit problème technique "
(3’35’’)
Notre reporter est à Genève pour une conférence de saison : "Quel avenir pour la fiscalité des Francais en Suisse ?" Traduction : comment préserver les sous des exilés fiscaux. Autour de petits fours, des représentants de BNP Paribas, CIC, UBS, Ernst & Young, le cabinet Oberson ou encore le cabinet Tirard-Naudin. L'animation de cette sauterie est confiée à Philippe Kenel, avocat suisse spécialiste en droit fiscal et en médias, et au cabinet français Lefebvre, incontournable sur ces questions. L'évasion fiscale représente 40 à 50 milliards de perte par an pour la France. Autant de budget en moins pour l'éducation, la sécu, la justice...
Enregistrement : 26 février 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Pascale Pascariello
04:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME, SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, suisse, douceur, exil fiscal, genève, profiter, problème technique, pascale pascariello, reporter, conférence, avenir, impôts, fiscalité, traduction, préserver, représentant, bnp, paribas, cic, ubs, ernst&young, cabinet, oberson, tirard-naudin, animation, sauterie, phillipe kenel, avocat, spécialiste, droit fiscal, média, lefebvre, incontournable, évasion fiscale, buget, sécu, justice, samuel hirsh
23/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "RESPIRER MIS A PART... RESPIRER MIS A PART", "SUR QUEL MOI DANSER"
LUDOVIC JANVIER
"RESPIRER MIS A PART... RESPIRER MIS A PART"
"SUR QUEL MOI DANSER"
Respirer mis à part… respirer mis à part
Poème de Ludovic JANVIER
Lu par Antoine FORMICA
Extrait de Une poignée de monde, Gallimard, 2006
Suivi de
Sur quel moi danser, extrait
Poème de Ludovic JANVIER
Lu par Grégory GADEBOIS
Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, au magma present de l'ecriture, ludovic janvier, tentative, samuel beckett, clément hervieu(léger, gallimard, la mer à boir, ascendance, haïtien, envie d'écrire, ancien, remonter, adolescence, parcours, public, nouveau roman, parole exigeante, traduction, watt, préface, écrivain, baigneuse, monstre, conduite accompagnée, hervé pierre, nationalisr, emprunter, protectionnisme, sévérité, aire son choix, réformer, militer, nostalgique, s'affranchir, contrainte, socialisme, frapper, relancer, dévaluer, rigueur, mythe, gouverner, administrer, prélèvement obligatoire, collectivité territoriale, augmenter, sarkozy, abattre, abaisser
22/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "NEGRO SPIRITUEL"
LUDOVIC JANVIER
"NEGRO SPIRITUEL"
Lu par Hervé PIERRE
Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987.
Lu par Clément HERVIEU-LEGER
Extrait de La mer à boire, Gallimard, 1987
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ludovic janvier, tentative, samuel beckett, clément hervieu(léger, gallimard, la mer à boir, ascendance, haïtien, envie d'écrire, ancien, remonter, adolescence, parcours, public, nouveau roman, parole exigeante, traduction, watt, préface, écrivain, baigneuse, monstre, conduite accompagnée, hervé pierre, nationalisr, emprunter, protectionnisme, sévérité, aire son choix, réformer, militer, nostalgique, s'affranchir, contrainte, socialisme, frapper, relancer, dévaluer, rigueur, mythe, gouverner, administrer, prélèvement obligatoire, collectivité territoriale, augmenter
21/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "TENTATIVE"
LUDOVIC JANVIER
"TENTATIVE"
Lu par Clément HERVIEU-LEGER
Extrait de La mer à boire
Gallimard, 1987
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ludovic janvier, tentative, samuel beckett, clément hervieu(léger, gallimard, la mer à boir, ascendance, haïtien, envie d'écrire, ancien, remonter, adolescence, parcours, public, nouveau roman, parole exigeante, traduction, watt, préface, écrivain, baigneuse, monstre, conduite accompagnée
17/03/2013
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN
Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?
Que devient-elle dans le tendu du silence?
Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...
Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,
Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie
Qui fait que ce qu'on aurait pu traduire
Soudain ne peut plus être poursuivie.
Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,
C'est porter le confus du langage à sa limite,
Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,
C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots
Jusqu'à identifier... les énigmatiques points de suspension.
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, presqu'île, rien, vide sédéral, écriture, véritable, tentation, tenter, comprendre, compréhension, sensitif, étrange, énergie, traduire, traduction, soudaineté, poursuivre, côtoyer, onduler, silencieux, porter, confusion, langage, limiter, laisser, égarer, devenir, provocateur, aérien, éprouver, ciel, égayer, mot à mot, identifier, énigmatique, poit de suspension
11/01/2013
C'EST MON ECHARPE, C'EST CA ? Culture Foot et Besoins Sexuels non Satisfaits
C'EST MON ECHARPE, C'EST CA ?
7
Culture Foot et Besoins Sexuels non Satisfaits
« Une question de souci de soi »
(6'21")
Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 7. C'est mon écharpe, c'est ça ? (avec Guillaume Hincky)
Enregistrements : 7 juin 12
Interprète : Guillaume Hincky
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera
04:07 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, écharpe, supporter, culturel, football, besoin sexuel, insatisfaction, questionner, souci de soi, jean-charles massera, concevoir, nouveau mode d'expression, renouvellement, renouveler, ordonnance, appel téléphonique, guillaume hinckyenregistrement, assistance, sara monimart, texte, arnaud forest, avoir honte, hôtel de luxe, gare routière, restaurant, aller voir les putes, prostituée, taper en touche, mettre tout le monde dans le même sac, emmerder, supportrice, se poser la question, sexuellement, la fin de tout, répugner, cracher le morceau, traduire, traduction, médiathèque, déshabiller, harpie, faire l'amour, jogging, avoir du goût, sandale, décathlon, désolation
30/10/2012
CHARLY 18
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
18
Seulement voilà, quoi que j'y fasse, je n'y parviens pas. Mon écriture est trop volatile, trop approximative pour que je puisse la contraindre à mes souhaits. Elle n'est, au travers de ce qui devrait être un grand ruissellement de l'imaginaire, qu'apparition incontrôlée de noirs sujets et d'obscures méditations sans fin qui ne m'entraînent le plus souvent que dans d'invraisemblables tourbillons psychédéliques traduits, comme tu le sais, en crises d'errance existentielle longue durée.
Prisonnier, à mon corps défendant, de ce temps renouvelé d'impitoyable isolement, je n'ai d'autre option que de crier ma vérité alors que je ne possède même pas la première once de l'implacable et poétique précision indispensable au maniement des mots.
Ainsi naît le suintement de ridicule qui accompagne chacune de mes tentative de mise en mots. Quelle horreur qu'une sensibilité humiliée!
A ce moment-là s'installe fréquemment l’impérative nécessité du silence. Donc, je hurle dans le grand silence exigé. Avec cette certitude advenue peu à peu au fil du temps: la vie, il faut prendre garde de ne pas l'étouffer. C'est ce que faisons le plus souvent.
Et c'est une transcendantale connerie.
(A Suivre...)
10:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, harcèlement sexuel, parvenir, écrture, volatil, approximation, contraindre, souhaiter, au travers, ruissellement, imaginaire, apparition, incontrôlable, sujetion, obscurité, méditation sans fin, entraînement, invraisemblable, tourbillon, psychédélique, traduction, crise ultime, errance existentielle, longue durée, prisonnier de mon corps, à mon corps défendant, renouveler, impitoyable, isolation, n'avoir d'autre option, crier sa vérité, consensus, posséder, once, implacable, poétique, précision, indispensable, le maniement des mots, suintement, ridicule, accompagner, tentation, mise en mots, horreur, sensibilité humiliée, s'installer haute fréquence, impératif, nécessité