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06/06/2013

NICOLAS CASSAGNEAU (Captation personnelle) "NICO AND CO"

 

NICOLAS CASSAGNEAU

 

(Captation personnelle)

 

"NICO AND CO"

 

(MICHEL LORENZO, LE RETOUR)

 


 

 

A LA PISTOUFLERIE 

 

CASSAGNABERE-TOURNAS

LE 11 MAI 2013

02/06/2013

NICOLAS CASSAGNEAU (Captation personnelle) " SWEET HOME CHICAGO "

 

NICOLAS CASSAGNEAU

(Captation personnelle)

"NICO AND CO"

(MICHEL LORENZO, LE RETOUR)


  " SWEET HOME CHICAGO "

A LA PISTOUFLERIE 

CASSAGNABERE-TOURNAS

LE 11 MAI 2013

30/05/2013

NICOLAS CASSAGNEAU (CAPTATION PERSONNELLE) "NICO AND CO"

 

NICOLAS CASSAGNEAU

(CAPTATION PERSONNELLE)

"NICO AND CO"

(MICHEL LORENZO, LE RETOUR)  

LA PISTOUFLERIE 

CASSAGNABERE-TOURNAS

LE 11 MAI 2013

27/05/2013

NICOLAS CASSAGNEAU (CAPTATION PERSONNELLE) "NICO AND CO" (MICHEL LORENZO, LE RETOUR)

NICOLAS CASSAGNEAU

(CAPTATION PERSONNELLE)

"NICO AND CO"

(MICHEL LORENZO, LE RETOUR) 

" TOULOUSE "

A LA PISTOUFLERIE 

CASSAGNABERE-TOURNAS

LE 11 MAI 2013

24/05/2013

NICOLAS CASSAGNEAU -- NICO AND CO -- (CAPTATION PERSONNELLE) "ROCK ME BABY

 

NICOLAS CASSAGNEAU

-- NICO AND CO --

(CAPTATION PERSONNELLE)

"ROCK ME BABY"

(MICHEL LORENZO, LE RETOUR) 

A LA PISTOUFLERIE

  CASSAGNABERE-TOURNAS

LE 11 MAI 2013

21/05/2013

MELISSMELL "LES ARTISTES" AUX "ENFANTS DE LEO"

 

MELISSMELL

"LES ARTISTES" 

AUX "ENFANTS DE LEO"  

FESTIVAL... ALORS CHANTE!

SALLE EURYTHMIE 

A MONTAUBAN

LE 7 MAI 2013

20/05/2013

NICOLAS CASSAGNEAU (CAPTATION PERSONNELLE) "NICO AND CO" (MICHEL LORENZO, LE RETOUR)

 

NICOLAS CASSAGNEAU

(CAPTATION PERSONNELLE)

"NICO AND CO"

(MICHEL LORENZO, LE RETOUR)

  " MALI BLUES" 


LA PISTOUFLERIE

CASSAGNABERE-TOURNAS

LE 11 MAI 2013

05/04/2013

TON SOURIRE

au magma present de l'ecriture,

 

 

TON SOURIRE

 

D’abord, c’est un éblouissement

Et l’enchantement est immuable.

 

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage

D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.

 

Présence pure et irréelle.

Image douce et réconfortante

Qui offre des armes pour affronter l’avenir.

Elle fait don de sa beauté

Envoûtante de sensualité.

 

Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,

D’une sincérité fraîche et absolue,

Désarmant de naïveté et d’extrême générosité

Qui protège contre l’inattendu qui point

Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.

 

Un sourire d’ambre et de velours

D’une justesse frémissante,

Caressante comme une main.

Il dégage autant qu’un parfum

Et affiche ta féminité essentielle :

Ta beauté de femme.

 

C’est un sourire à l’élégance intuitive,

Annonciateur d’aubes nouvelles.

 

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.

Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.

 

Parfois, cependant, il se retire.

Il devient d’une immense fragilité

Et peu à peu se désintègre dans l’instant.

 

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.

Il laisse désormais transparaître

L’insondable mélancolie qui l’habite.

Il n’est plus qu’une lumière indécise

Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.

 

Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,

Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.

 

C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,

Le regret de l’astre disparu

Et la nostalgie de l’astre aimé

Transformé en étoile.

Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes

Et se consume au soleil noir de la mélancolie.

 

Le voilà qui entre en survivance aux racines même

De la souffrance et de la folie.

Désormais, il ne peut plus l’ignorer :

C’est un sourire plein de nuit,

Un sourire qui n’en n’est plus un.

 

Une fois devenu une absence,

Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?

 

La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !

Et il lui faut attendre blotti au plus près de lui

Que le jour se lève, ivre de majesté,

Sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.

 

P. MILIQUE

30/12/2012

Détroit TheBAND : "Sensation" (Arthur RIMBAUD)

 

Détroit TheBAND
 Sensation

(Arthur RIMBAUD)

 

Ce poème de Rimbaud parle de l’intimité charnelle que l’homme peut trouver dans la nature. Une relation au-delà des mots et de la raison, un paradis originel d’avant la chute, toujours accessible pour qui le cherche.
J’aime y voir un hymne d’espoir et une méditation, une prière pour les jours où l’été est justement loin, où la solitude, l’enfermement sont absolu.

Aller loin, avec l’amour infini dans l’âme.

Pour citer un autre géant de la poésie française :
« la nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles, l’homme y passe au travers d’une forêt de symboles »

23/10/2012

CHARLY 12

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

12

 

Il faut dire que tu en a de bien bonnes! Ce n'est tout de même pas de ma faute si j'ai le cœur couleur blues plus souvent qu'à mon tour.

 

D'ailleurs, si j'attends toujours la nuit pour entamer le combat contre la virginale page, c'est d'abord parce que l’insomnie est une compagne de toujours qui ressasse, pour mon plus grand malheur, d'incessants et aigres discours.

Ce n'est pas si simple tu sais d'être insouciant comme tu le préconises quand pèsent tant d'incertitudes et de dangers sournois sur le présent et sur l'avenir! C'est même compliqué. Ajoute à cela l'ennui terrifiant que représente le fait de tourner en rond, de façon presque hypnotique, dans les noirs marécages aussi froids que la mort qui peuplent mon tréfonds, et tu comprendras mieux le pourquoi de mon comment!

 

Je préfère rester maître, autant que faire se peut, de mes espoirs et témoin privilégié de mes tribulations personnelles. Je veux posséder l'ultime possible de la révolte. Je vois tant de gens autour de moi n'exprimer que l'abîme intensément noir dans leurs regards éteints comme de grands cris silencieux. Le silence fait partie de leurs habitudes, de leur quotidien délétère. Ils veulent être et ils ne sont personne. Ils pourraient n'être rien. Finalement, ils semblent déjà devenus ce qu'ils seront bientôt. Et ça me fait mal à la vie. Et ça me fait peur. Je m'éprouve harcelé au-dedans, englouti de l'intérieur. Et je me retrouve en ces noires circonstances locataire  de salles obscures aux recoins déserts.
De toutes les façons, je ne peut y échapper! Les choses s'incrustent toujours dans la pâte trop sensible de nous-même, alors...
Dans ces conditions, comment et pourquoi ne pas partir à la recherche d'un autre espace de vie? Elle est peut-être autre chose qu'une apparence incertaine ouverte sur l'infini!

(A Suivre...)

 

23/04/2012

LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!

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(En hommage à Allain LEPREST)

 

LA MORT PORTE UN JOLI NOM,  ET C'EST DEGUEULASSE!



Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.

Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.

Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.

L'âme du poète en a fini de son habit de peau!

Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.

Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.

L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.

On valsera pour toi mon vieux...


P. MILIQUE

08/04/2012

FULGURANCE LUMINEUSE

NEURASTH2NIQUE.jpg

 

FULGURANCE LUMINEUSE



A force de nourrir ses névroses de sommets inaccessibles,
Il s'est condamné tout seul à la douleur de l'impossible.

Marqué par la malédiction d'une insuffisance d'être,
Il chute dans de fréquentes crises neurasthéniques
Qui le ramènent invariablement à sa condition de misérable
Et lui font redouter à l'extrême l'extinction progressive
D'un idéal avéré trop utopiste au seuil du réel.

Un grand vide trop noir s'est creusé en lui,
Explorant sans cesse la tentation d'une mort libératrice
Comme seule issue objectivement capable
D'apaiser l'aridité harcelante de l'inachevé.

L'espoir du radieux se trouve vite anéanti,
Mais la fulgurance crépusculaire des émotions
Grossit le flot torrentueux traçant l'effective frontière
Entre l'assujetti à un passé trop cruellement mordant
Et l'inépuisable attention d'un avenir moins lourd.

P.  MILIQUE