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03/10/2016

DUPES DE RIEN 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

4

 

L'illusion ne saurait se réduire à un quelconque antagonisme de la vision car  elle est d'abord la traduction immédiate d'une formidable ouverture d'esprit.
C'est un admirable tour de passe-passe conceptuel proposant un désir fulgurant d'impensable au long de parcours initiatiques soudainement accessibles.

Elle balaie un registre franc et distrayant qui régénère la vie d'un autre possible riche de sérénité.
Flirt opportun offert au cœur d'un merveilleux étincelant qui, nouvel ordre éphémère, éclaire les contraires.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/04/2014

CENDRINE

au magma présent de l'écriture,

 

CENDRINE

 

Sappliquer à s’extraire de l’indifférence ordinaire en utilisant l’ample source tangentielle des mots

 

Alors que chacun sait qu’ils sont une arme redoutable avec laquelle il s’avère judicieux de garder ses distances.

 

Nul ne peut ignorer qu’il s’agit-là d’une manière

Aussi généreuse qu’exigeante d’atteindre l’autre.

 

Délicieuse vague jubilatoire à y parvenir parfois tant il est peu fréquent d’accéder à ce but précis.

 

Réflexion profonde lestée d’intérêts à considérer la fulgurante difficulté à débusquer chez autrui l’épais silence tapi dans l’éthéré qui déjà fait signe.

 

Impitoyable lucidité autorisant l’accès bienveillant aux émotions enfantines nées d’un subtil équilibre

 

Nimbé à l’aube allègre d’un astre de grande espérance disposé à fluidifier n’importe quelle dense atmosphère,

 

Emmuré qu’il est dans ses accès de vives contradictions avec, au souffle de l’inaccompli, l’essentiel arc-bouté.

 

 

P. MILIQUE

05/02/2014

JE DÉNONCE 39

DENONCIATION.jpeg

 

JE DÉNONCE

39

 

Je dénonce l'Homme

Du prosaïsme agaçant

Dont il fait preuve

Qui l'assujettit

A ne pas offrir davantage

Les qualités d'imagination

Dont il dispose

Et à manquer tragiquement

De cette poésie à laquelle

Chacun pourtant devrait aspirer.

04/12/2013

INSIDIEUSE ENNEMIE

au magma présent de l'écriture,

 

INSIDIEUSE  ENNEMIE

 

Se résigner à l'aventure pour se rapprocher de soi-même

Peut amener au vertige de l'identité qui trouble les esprits.

 

Dans un jeu de miroirs qui ne cède pourtant jamais

A l'illusion obstinée de la transparence à soi,

Se perçoit comme une zone inconnue et abandonnée

Dans les dédales insoupçonnés de sa propre intériorité.

 

S'élève alors le hasard de la conscience de ce qui est

Une folie dont chacun peut être amené à faire l'expérience.

Ennemie insidieuse d'une justesse souvent fulgurante

A éprouver. Irrépressible envol des sens sollicités

Au présage d'une répugnance morbide à mourir,

Dans l'impossible attente juste célébrée

De ce qu'il faut supposer de jours meilleurs.

 

P.  MILIQUE

23/10/2013

JE DENONCE 36

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce

L'Homme de ne pas

Savoir rester à l'écart,

Dans la méconnaissance totale

De sa présence

Délicieusement surannée,

De son charme radieux

Et de son intelligence

Si fulgurante parfois.

02/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

l'homme de ta vie.jpg

 

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

 

Je veux que le temps ralentisse,

Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.

Je te sais si fatiguée parfois.

 

Je ne veux plus de ce grand froid

Qui t'envahit, de cet étau de pierre

D'une brutalité sourde et fulgurante

Qui sans délicatesse te broie le corps.

 

Je veux que tu provoques l'éclat de rire

De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,

Prétentieux obscène qui s'installe en toi.

 

Je ne veux plus de ces nuits trop longues

Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,

Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.

 

J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore

Sur les routes prédéterminées de l’impatience.

 

Je veux que tu cesses de bercer ta détresse

Aux murmures de désespoirs circonspects.

Que tu cesses d’être absente à  toi-même,

De porter ce fardeau de souffrances cachées,

Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.

Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.

Que tu disperses tes étouffants cauchemars

Dans les noires vapeurs de l’immédiat.

 

Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin

Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,

La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.

Je veux que tu t’éprouves moins fragile,

Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,

Que tu saches être, et que tu saches devenir.


(A SUIVRE....)


P. MILIQUE