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19/01/2017

PARTIR AU CRÉPUSCULE

au magma présent de l'écriture,

 

PARTIR AU CRÉPUSCULE



Quelque chose de saisissant induit le questionnement
Sur l'instant tragique et anodin de la chute à venir.

Confrontés au désordre de cette fatidique journée,
Les mains impatientes se tordent et le regard dérape
Dans les derniers lambeaux d'une pensée éparpillée.
Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation
Le propulse d'emblée dans un maelstrom de silence.

Il a exprimé sa volonté d'un jour partir au crépuscule
Histoire d'offrir à la vie une ombre supplémentaire.
Désormais, une larme coule furtivement sur sa joue,
Puis d'autres encore, aussi brûlantes que taciturnes.

P. MILIQUE

29/12/2016

RENAISSANCE

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RENAISSANCE



Il manque toujours quelque chose au présent
Qui laisse soudain les mains vides pour accueillir la vie.

Le soleil, volontiers boudeur, n'incendie plus
Que quelques effilochures de nuages désabusés
Et le temps, lui, persiste à se dilapider en mots,
Ces mêmes mots dont on imagine pouvoir jouer avec
Alors que depuis toujours, ce sont eux qui se jouent de nous.

L'existence nous oblige à grandir de tous ceux qui nous manquent
Éparpillant notre quotidien en fragments de songes épurés,
Voyage de lumière déposé sur la vitre du cœur.

Pièce égarée dans l'indifférent puzzle humain,
On s'accroche au féroce viscéral du vivre.
Le front cogné de braises aux quêtes erratiques,
On croit pourtant encore à l'invisible tendresse.
Des pas résonnent dans le couloir où l'espoir danse,
Et le cœur démasqué retrouve ce que les yeux avaient perdu.

La vie, inépuisable et obstinée, finit par prendre le dessus.
Même s'il n'est pas facile d'être ce qu'on rêve,
Il arrive parfois que ce qui laborieusement s'écrit
Frôle de près ce qui s'apprêtait à se dire:
Des arbres frémissants qui se balancent au soleil,
L'odeur tiède du vent dans la chair d'un paysage,
Un oiseau qui se faufile dans le bruissement des feuilles,
Une pierre qui chante dans une nuit parsemée d'étoiles,
Un enfant qui sème son sourire avec des yeux de piège,
Des effluves de rire sur la peau caressée de chaleur,
Un peu d'âme enfin attentive qui comble l'espérance,
Un regard échangé de l'intérieur et qui soudain désire,
Toute cette rare beauté de l'essentiel en pulsés cajoleurs!

Et l'arc-en-ciel déjà soulève la ligne d'horizon,
Le cœur qui démesure et redessine le monde,
Scintillé de joie allumée à la braise de l'amour...
Il y a des jours bienveillants où les heures font relâche.

P.  MILIQUE

01/09/2015

PASSAGER CLANDESTIN 1

au magma présent de l'écriture,

PASSAGER CLANDESTIN

1

Il est important de bien vivre avec son âge,
Il l'est tout autant de ne pas se méprendre.

Même si on met en avant un point d'honneur
A en faire considérer la majorité des rouages,
La vie semble ne transiter qu'en contrebande.

Par la faute de limites pour le moins fluctuantes,
On se retrouve contraints à éparpiller une à une
Quelques racines dans le monde habité du réel.
On est dans un temps imprécis où on continue
D'envoyer des signaux en acceptant d'en recevoir.

Dans ce temps, on prend l'imprécise mesure de ses confins,
Mais pas celle de ses capacités d'épanouissement freinées
Comme telles par de nombreuses erreurs parfois grossières.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/03/2015

MÉTEMPSYCHOSE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MÉTEMPSYCHOSE

1



Il manque toujours quelque chose au déroulé du présent
Qui laisse d'un coup les mains libres pour accueillir la vie.


Le soleil, volontiers boudeur, n’incendie plus désormais
Que quelques effilochures de nuages blancs et désabusés
Tandis que le temps persiste à se diluer en cascade de mots,
Ces mots dont on imagine sans peine pouvoir batifoler avec
Alors que depuis toujours, ce sont eux qui se jouent de nous.

L’existence nous oblige à grandir de tous ceux qui nous manquent,
Éparpillant notre quotidien en éclats de songes longuement épurés
Ou en orage de lumière déposé sur la vitre délicate du cœur fragilisé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/10/2013

RADIATIONS MÉMORIELLES

 

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RADIATIONS MÉMORIELLES

 

De sa besace s'échappe des radiations mémorielles,

Éclats épars venus de l'enfance qui l'autorisent,

A glisser d'un souvenir à un autre,

D'une sensation à une autre.

 

Simplicité fluide dans la mobilité des images,

Et soudaine violence chromatique des émotions.

 

Dans la caresse ambrée de la lumière,

Comme égrenant les perles d'un même collier,

Il épèle en silence de lettres de feu

Son amour de la vie.

 

P. MILIQUE

03/08/2013

LEO FERRE - ARAGON: "EST-AINSI QUE LES HOMMES VIVENT?"

 

LEO FERRE

ARAGON

"EST-AINSI QUE LES HOMMES VIVENT?"

 

Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.

25/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 25/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

25/06/2013

25/03/2013

RADIATIONS MÉMORIELLES

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RADIATIONS MÉMORIELLES

 

De sa besace s'échappe des radiations mémorielles,

Éclats épars venus de l'enfance qui l'autorisent,

A glisser d'un souvenir à un autre,

D'une sensation à une autre.

 

Simplicité fluide dans la mobilité des images,

Et soudaine violence chromatique des émotions.

 

Dans la caresse ambrée de la lumière,

Comme égrenant les perles d'un même collier,

Il épèle au silence de lettres de feu

Son amour de la vie.

 

P. MILIQUE