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12/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE: 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

3

 

Ça et là, des petits groupes immobiles et silencieux arborent une mine déconfite, contrite. Celle-là même qui accompagne d'ordinaire les événements tragiques. Ils encerclent, avec une attention teintée de curiosité, une ambulance qui, sirène branchée et gyrophare clignotant de sa lumière bleutée, entreprend son précautionneux trajet en direction, du moins le suppose-t-il, de l'hôpital le plus proche. Machinalement, mécaniquement presque, il s'approche jusqu'à l'assemblée réunie. C'est que, une boule au ventre, il éprouve le vif besoin de savoir de quoi il en retourne, mais plus encore, de tenter ainsi de contenir une anxiété déjà grandissante.

 

 

 

La voix d'un type de forte stature prend le pas sur celles d'autres, et il entend distinctement ce qu'il est en train de dire:

 

«C'est terrible, terrible. C'est qu'il faut être sacrément désespéré pour en arriver à de telles extrémités, croyez-moi! Quelle insupportable tragédie personnelle a bien pu la pousser à commettre un tel geste? Commettre un acte aussi définitif, croyez-moi...»

(A SUIVRE...)

 

Kenny DUPREE au "Bistrot à JoJo" de MONTREAL le 29 Septembre 2011

 

Kenny DUPREE

"Bistrot à JoJo"  MONTREAL

(QUEBEC)

le 29 Septembre 2011


Si je vous dis que ce fut là une bien chaleureuse soirée....

Vous me croyez?

LA BONNE ANNEE DES BODIN'S

 

LA BONNE ANNEE DES BODIN'S


Bonne Année !

Les Bodin's sont de retour d'un réveillon ...

Pas frais...

Ils vous souhaitent leur Bonne Année 2013 !


Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur

http://wizdeo.com/s/les_bodins .

11/01/2013

GENERIQUE ARTE

 

GENERIQUE ARTE

JA2 20H 

30/05/1992 - 44s

 

A l'occasion du lancement de la chaîne Arte, présentation du générique.

 

Production

Arte GEIE : Association relative aux télévisions européennes

Générique

Masure, Bruno
 

DE FUNES A SAINT-TROPEZ

 

DE FUNES A SAINT-TROPEZ

IT1 20H 

14/10/1978 - 03min38s

 

Tournage à Saint Tropez du film "le Gendarme et les extra terrestres"avec Louis DE FUNES, Michel GALABRU et Maria MAUBAN.

 

Production

 

Télévision Française 1

Générique

 

Bourret, Jean Claude ; Dimka, Dimitri

 

Galabru, Michel ; Funes, Louis de ; Mauban, Maria

LE JOURNAL DE PERSONNE: " La Manifestation "

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Une fois n’est pas coutume, ce mardi, un jour après l’épiphanie il n’y aura pas quelqu’un pour tenir tête à Personne mais bien personne pour faire face à Personne.
Et ça me donne déjà le vertige…. de recourir à un sujet qui peut faire l’objet de tous les litiges, puisqu’il s’agit du fils de l’homme en personne.
Au nom du Père, du fils et du saint Esprit, je l’ai prié de décliner son identité… Yachoua m’a répondu le saint homme… la fine fleur de Nazareth?
Il n’avait pas de passeport, je suppose qu’il est périmé, ni adresse, ni profession autre que sa bonne Foi.
Je lui ai demandé où il se situerait aujourd’hui sur l’échiquier politique… serait-il de gauche ou de droite, conservateur ou progressiste… humaniste ou nihiliste?
Il m’a fait remarquer qu’avec mon péché d’orgueil, je me mettais le doigt dans l’œil… parce qu’il n’était pas là pour répondre à mes questions, mais pour les assumer.
Quel ne fut pas mon soulagement… de l’entendre, de le voir m’ouvrir une porte, sur l’infini.
Ô Seigneur… j’avais l’impression d’être confirmée dans ma fonction : oser et poser toutes les questions.
Je lui ai communiqué aussitôt la position officielle de l’Église en ce qui concerne le mariage pour tous et je lui ai demandé gentiment son sentiment.
Il a trouvé que j’étais un peu fêlée avec mes présupposés : parce qu’il est vrai que les minorités… ont toujours bénéficiées de son soutien et de son appui.
Quant aux hors-normes… il s’en est toujours rapproché… parce que la vérité n’est pas inscrite dans la pierre, mais toujours réécrite par une personne singulière.
À chacun selon sa vérité…. c’est ça la vie… le chemin… le salut.
N’exigeons pas la pureté… soyons purs ! me confia Yachoua
N’exigeons pas l’uniformité… admirons la diversité.

Et si vous me posez la question c’est parce que vous avez flairé quelque promiscuité entre le sacré et le profane, entre le civil et le religieux…
Il y a de ça… mais ça ne nous autorise pas à canoniser certaines amours et à en diaboliser d’autres.
Dieu est partout amour… et tous les amours ont quelque chose de Dieu.
Les homosexuels ont aussi accès au ciel. Ils ne sont pas plus, ni moins recevables que les hétérosexuels. ils ont comme tous les hommes, besoin d’amour… besoin de l’affirmer… besoin de le confirmer… où est le mal? Respect… pour le profane…
Respect… c’est ça le sacré… de considérer la volonté de l’autre avec autant de bienveillance que notre propre volonté.
Et puis… si vous voulez mon avis… j’ai toujours perçu le visage de l’autre, d’une manière asexuée… l’Absolu n’a pas de genre, il génère mais ne dégénère jamais.
Et puis, il paraît que certains s’apprêtent à manifester le jour du Seigneur, pour qui? Contre qui?
Pour la famille ? Contre l’infamie ?
La paille à l’assaut de la poutre.
La lettre a toujours prévalu sur l’esprit. C’est ça l’hérésie… d’être plus royaliste que le Roi… aimer c’est laisser être l’amour avec tous ses contours.
J’ai été raillé et tiraillé parce que j’ai osé soutenir que l’Amour du prochain doit englober jusqu’à l’amour de plus lointain…
Et là vous me redonnez l’occasion d’adresser de nouveau un appel au respect d’autrui, qui ne doit souffrir aucune restriction. Car je vous le dis en vérité… la vérité est vaine dès qu’on cherche à l’imposer. Et il a disparu dans les nuées!

SE RENCONTRER ENCORE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

2


Il monte en lui, irrépressible et de plus en plus oppressante, une grosse mauvaise humeur. Et il a beaucoup de mal à juguler cet hurlement de colère qui a pris naissance au plus profond de ses tripes et qui encombre son cœur, sa gorge, ses lèvres dans l'attente d'une éructation libératrice. Et puis d'abord, pourquoi le retient-il? Pourquoi ne se laisserait-il pas aller à l'exprimer cette hargne? A l'expurger, à la vomir même! C'est bien après lui qu'il en a, non? A cet instant, il se déteste.

 

 

 

Du monde dans la rue, surtout en fin de semaine, il y en a toujours beaucoup. Mais bon sang, à cet endroit précis, à cet instant précis, on dirait qu'il y en a trop. Beaucoup trop. Décidé à prendre le métro, il accélère le pas et fend la foule d'un pas décidé, se faufilant au mieux pour enfin arriver devant les grilles de la station étonnamment fermées. Fermées? A cette heure-ci?

(A SUIVRE...)

 

C'EST MON ECHARPE, C'EST CA ? Culture Foot et Besoins Sexuels non Satisfaits

 

C'EST MON ECHARPE, C'EST CA ?

7
Culture Foot et Besoins Sexuels non Satisfaits
« Une question de souci de soi »

(6'21")

 

Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 7. C'est mon écharpe, c'est ça ? (avec Guillaume Hincky)


Enregistrements : 7 juin 12
Interprète : Guillaume Hincky
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

10/01/2013

DEMARRAGE ARTE

 

 

DEMARRAGE ARTE

19/20 

30/05/1992 - 01min48s

 

L'écran se lève ce soir sur Arte, une chaîne de télévision franco allemande qui va émettre sur le réseau cablé des deux pays avec pour principale difficulté celle de surmonter le bilinguisme.Reportage à Strasbourg sur les répétitions et les derniers préparatifs.- Interview de Peter Wiem, rédacteur en chef, il parle de la différence entre la recherche d'information en France et en Allemagne.

 

Production

 

France Régions 3 Strasbourg

Générique

 

Lefevre, Christine

CINEMA : " L'AVARE " AVEC LOUIS DE FUNES ET MICHEL GALABRU

 

 

CINEMA 

" L'AVARE "

AVEC LOUIS DE FUNES

ET MICHEL GALABRU

JA2 20H 

02/03/1980 - 02min48s

 

Extrait du film réalisé par Louis DE FUNES en collaboration avec Jean GIRAULT "l'Avare", adapté de la pièce de MOLIERE, avec Louis DE FUNES et Michel GALABRU dans le rôle de Maître Jacques

 

Générique

Galabru, Michel ; Funes, Louis de
Zitrone, Léon

LE JOURNAL DE PERSONNE: " Je ne t'abandonnerai jamais ! "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Un bout de terre
Un manuel de grammaire
Un frère, que vous ne pouvez pas abandonner
Et puis… une couleur dont je serais toujours fière
La couleur de mon pays… ce petit morceau de tissu
Qui s’agite dans mon cœur… avec lequel je me drape
Le drapeau… le flambeau… le seul… le vrai… le beau
C’est celui de mon pays… de ma mère patrie
Terre et mer de mes ancêtres… signes et symboles
De tout mon être… patrie chérie… jamais… je ne t’ai trahie…
Et je ne te trahirai jamais…

À terre je te relèverai… contre ventes et marées, je te soutiendrai…
Je saignerai pour t’empêcher de saigner
Je pleurerai pour que tu retiennes tes larmes,
Je me damnerai pour effacer tes péchés…
Je me prostituerai pour préserver ton intégrité..
Je me prosternerai pour que tu ne plies jamais…
Patrie, même avec les pieds dans le merdier
Je continuerai de chanter tes louanges…

Je crierai ton nom… France… je te demande pardon. Deux fois pardon !
Pour mes erreurs, mes errances
Les enfants qui te quittent ne sont pas tes enfants
Les raisons qui t’irritent ne sont pas des raisons
Nous avons failli… mais tu ne peux pas faillir
Nous avons fui… mais tu ne peux pas fuir…
Nous avons trahi… mais tu ne peux pas trahir…..
Parce que tu es, et même si nul ne le sait… notre plus belle raison de vivre et de mourir.
Laisse-moi te dire : je t’aime… France… berceau de mes joies et de mes insouciances.
Ne rougis pas même s’ils cherchent à te faire rougir…

Bleu sera toujours ton ciel
Blanche ton histoire toujours à écrire
Et rouge, le sang qui coulera toujours dans tes veines…
Mais la tangue sera toujours celle de mes premiers mots sur terre
Papa, maman, m’ont toujours dit que j’étais ton rayon lumineux
Tes enfants ont beau te renier
Tu ne renieras jamais tes enfants…
tu leur as déjà pardonné…
Parce qu’ils ne faisaient rien d’autre qu’exprimer : leur souffrance.

SE RENCONTRER ENCORE

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE


 

Le martèlement syncopé de ses pas précipités résonne bruyamment dans l'escalier qu'il dévale maintenant quatre à quatre, hagard c'est vrai, et l'air absent. Ses yeux, son regard, semblent égarés dans un autre ailleurs. Une feuille de papier, banale de toute sa normalité anonyme, chargée pourtant d'une écriture fine et anguleuse et reconnaissable entre toutes tant elle lui est familière, lui brûle véritablement la main et lui embrase le cœur. Quelques lignes y sont griffonnées et comme jetées, tranchantes et lapidaires, mais denses dans leur énoncé précis: « Clément! Marre de ta passion si ambiguë. Trop. Je n'en peux plus.Tout est terminé maintenant. Dommage, c'était beau, si beau... au début. Adieu!...

 

Au pied de l'immeuble, il a rejoint la rue grouillante d'une monde quasi frénétique à cette heure-ci de la journée. Il a ralentit le pas et déambule maintenant la démarche hésitante, incertaine, tel celui d'un individu se débattant dans l'emprise évidente d'une alcoolémie avancée. C'est d'ailleurs probablement ainsi que ses congénères le perçoivent.


(A SUIVRE...)