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11/02/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " BONS BAISERS DU MALI "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse... 

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 


Je viens de recevoir un fairepart…
Pas pour un mariage… mais pour un enterrement
L’enterrement d’un camarade que j’ai connu sur les bancs de l’université à Paris IV
La bonne Sorbonne
Il s’est donné la mort après le passage du Président Français dans son pays … le Mali
Les liesses populaires… l’ont achevé… tous ces gens qui ont réservé un accueil amical et triomphal au représentant du néo-colonialisme.
Ça lui a ôté toute envie de vivre.
Il m’a écrit juste avant de passer à l’acte. Qu’il s’est senti brusquement dissemblable de ses semblables…
Il préféra mourir que les laisser dormir… de ce sommeil dont l’Afrique a le secret…
“Je fais une croix sur ce que je fus… et une autre sur ce que je suis devenu…”
Puis il déchira ses vêtements et toutes ses vieilles croyances, s’arracha les cheveux et se jeta dans le feu… nu sous l’œil de Dieu.
“Pourquoi? M’écrit-il sans lyrisme, pourquoi?
Mes frères s’accommodent-ils de leur destin servile ?
“Pourquoi acceptent-ils de vivre la tête basse ? Pourquoi cette fâcheuse tendance à courber l’échine? J’ai honte d’exister entre les terroristes d’un côté et les impérialistes de l’autre…
Entre le puits et le pendule, entre la peste et le choléra, entre le pire et l’empire, je croyais
Qu’une troisième voie était encore possible…
Mais les politiques en ont décidé autrement… abominablement.
L’Afrique n’en peut plus d’être le ténor des apparences
J’aime les pianos désaccordés, les violons sans archer, les flutes désenchantées
Mais pas la musique bon marché
Je dis oui à toutes les souffrances
Mais pas à la France… pas à la mauvaise conscience qui prétend comme elle l’a toujours fait nous sauver de nous-mêmes.
C’est la liberté qu’ils ont choisi pour nous qui voudrait éclipser la liberté qu’on s’est choisi sans eux.

INSCRITS A L'INTIME

ADOLESCENCE.jpeg

 

INSCRITS A L'INTIME

 

Inscrits à l'intime d'une adolescence hallucinée et,

S'évaporant dans l'écoute extatique d'improbables émois sentimentaux,

Apparaissent certains bouleversements mineurs

Qui provoquent, révolution infinitésimale,

Une signification suffisamment menaçante et déroutante

Pour réinventer une conversation incompétente et marginalisée.

 

P. MILIQUE

UN POEME D'EDGAR ALLAN POE MIS EN MUSIQUE

 

UN POEME

D'EDGAR ALLAN POE

MIS EN MUSIQUE

(par Balise75)

10/02/2013

CELESTE ALBARET ET MARCEL PROUST

 

CELESTE ALBARET

ET

MARCEL PROUST

Portrait souvenir

11/01/1962 - 11min39s

 

Céleste ALBARET relate ses années passées auprès de Marcel PROUST, sa méthode de travail, sa maladie et sa mort. Banc titre des manuscrits de l'auteur.

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Herzog, Gérard

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Roger, Stéphane

 

Albaret, Celeste

DUSTY SPRINGFIELD " SON OF A PREACHER MAN "

 

 

DUSTY SPRINGFIELD

" SON OF A PREACHER MAN "

Salves d'or 

26/12/1968 - 02min39s

 

 

Dusty SPRINGFIELD chante "Son of a Preacher Man" devant un public enthousiaste.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Pradines, Roger

 

Salvador, Jacqueline

 

Springfield, Dusty

LE JOURNAL DE PERSONNE: " LE GRAND JEU "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse... 

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Je joue. Je ne fais que jouer

Je joue tous les personnages, excepté le mien

Je joue tous les rôles, jamais celui qu’on m’ordonne

Je joue tous les jeux, mais pas le jeu du monde

Je joue à ne pas être celle que je suis

Je joue à paraître celle que je ne suis pas

J’excelle dans le paraître

Dans le ne pas être.

Paraître ou ne pas paraître ?

C’est la seule question qui remette en question

Parce qu’il y a du jeu dans l’être

Où rien ne coïncide avec rien

Des atomes raccrochés à du vide

Je joue sans enjeu

Je joue pour jouer

Parce que l’être est sans intérêt

Et sans raison avérée

La vérité est un mensonge tenu pour vrai

Et la réalité, une illusion qui a triomphé

Je joue mon va tout

Je joue pour aller au bout

Pour me sentir dans le coup

Je joue à aimer… je joue les jeux de l’amour

Je joue la nuit… je joue le jour…

Je joue avec le hasard

Je joue à me surprendre…

Je joue à me déprendre

Je vise le noir… je révise le rouge

J’attise la réaction… je mise sur la Révolution

J’ai une sainte horreur du sérieux

C’est pour cette raison que je crois en Dieu

Pari toujours gagnant, jamais gagné

Comme la vie…

Comme l’envie.

Voulez-vous jouer avec moi?

Alors faîtes semblant de croire que nous sommes tous d’accord

Pour sacrifier CE à QUOI chacun tient le plus:

L’amant, son aimé… le patriote, sa patrie… le fou, sa folie…

Et sanctifier ainsi une joie exempte de toute tristesse

Je vous laisse mon adresse : lejournaldepersonne@yahoo.fr

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

RUPTURE.jpeg

 

 

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P. MILIQUE

LES DESCHIENS : " INTERNET "

 

LES DESCHIENS 

" INTERNET "

 

Cette série de sketches courts met en scène toute une galerie de personnages interprétés par les comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Les Deschiens ont un style très personnel et reconnaissable

PERSONNAGES:

M. Morel : C'est le personnage principal de la série. Il est extrêmement rationnel, attaché à la vie quotidienne, et n'entend jamais utiliser la technologie moderne. C'est le stéréotype du Français « moyen » et il est hermétique à la culture (principalement aux livres).

M. Saladin : C'est un ami de M. Morel avec lequel il discute de toutes sortes de sujets. Il est la plupart du temps dans l'ombre de M. Morel et il cherche toujours à exprimer ses idées, bien qu'il ait du mal à les faire clairement comprendre. Les discussions qu'il entretient avec M. Morel sont souvent des quiproquos sur une expression à double sens (cyber café, bibliothèque, souris, cd-"rhum"...).

Mme Saladin (interprétée par est une femme autoritaire, soucieuse des apparences. Elle apparaît souvent comme commerçante, parfois comme professeur de langues étrangères.

Bruno Lochet: Un client de M. Morel qui a du mal à suivre ses explications.

Yolande : La femme de M. Morel. Elle suit souvent les préceptes de son mari sur l'éducation de leurs enfants. Elle représente elle-aussi un stéréotype : celui de la femme au foyer inculte.

Olivier : Le fils de M. Morel. Il essaye sans cesse de se cultiver en lisant des ouvrages de littérature classique (Gide, Yourcenar...) au grand dam de ses parents qui l'obligent à avoir des activités moins intellectuelles.

Atmen "Atomen" Kelif : Atmen Kelif, joue l'arabe de service qui se fait maltraiter verbalement et physiquement par M. Morel et M. Dusquesne.


SOURCE UNIQUE DE CES PROPOS-LA:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Deschiens


09/02/2013

CELESTE ALBARET ET PROUST MOURANT

 

CELESTE ALBARET

ET PROUST MOURANT

Portrait souvenir 

11/01/1962 - 05min14s

 

Céleste ALBARET raconte l'agonie de Marcel PROUST en pleurant.

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Herzog, Gérard

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Albaret, Celeste

TARY OWEN EVOQUE SES SOUVENIRS D'ENFANCE AVEC JANIS JOPLIN

 

 

TARY OWEN

EVOQUE SES SOUVENIRS D'ENFANCE AVEC JANIS JOPLIN

Nocturne 

28/08/1995 - 02min34s

 

Interview de Tary OWEN, musicien et ami d'enfance de Janis JOPLIN. Il parle des années passées sur les bancs de l'école avec elle. Il se rappelle sa liberté de parole. Janis était une des seules à protester contre la ségrégation envers les noirs.

 

Générique

Owen, Tary
Vacher, Jeanne Martine

LE JOURNAL DE PERSONNE: " Paris, c’est Beriz "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse... 

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

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  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U



Paris c’est Beriz
Je suis Emira… ou Emir au féminin
A Doha, au Qatar, il n’y a pas que des hommes
Il y aussi des femmes… que vous pourrez voir sur la chaîne Al Jazira ou Al Arabya
Qui assurent et rassurent sur la splendeur de notre condition féminine
Qu’est-ce qu’on me reproche à moi, la digne représentante de ces riches princes du désert, d’être blanche ou de me laver avec de l’or noir ?
D’être arabe ou d’être musulmane?
D’être arrogante ou extravagante ?
D’appeler Paris, Beriz ?
De servir Beriz ou de me servir de Beriz
De financer vos misères avec mes splendeurs ?
L’argent?
Non, je n’ai pas d’argent pour me payer les gens et les agents mais de l’or… de l’or…
Pour sceller tous les sorts.
Je rachèterai tous vos monuments et j’y inscrirais mon nom… Arabo-musulman
Vos équipements, votre équipe, vos archétypes sentiront le sable du désert
Le foulard que vous avez foulé au pied
Et le turban que vous avez brûlé
Oui, les arabes sont en train de vous racheter au plus bas prix…
Parce que la putain universelle c’est bien l’Europe.
Qu’on va transformer petit à petit en ourouba
Terre d’arabes… avec Paris comme capitale !
Pourquoi vous ne me chassez pas moi de vos cités triviales?
Pourquoi vous n’exigez pas de moi, une carte de séjour, un mot d’engagement pour votre république et vos valeurs merdiques ?
Pourquoi vous déroulez le tapis rouge sous mes pieds ? En faisant comme si je n’avais aucun lien avec les islamistes que vous combattez ?
Pourquoi vous ne dîtes pas à la une de vos journaux que je finance à la fois vos hôtels et vos bordels?
Que j’alimente vos pulsions de vie, avec mes pulsions de mort?
Que je vous fais rêver avec un David Beckham pour mieux vous faire crever en disposant de votre sésame ?
Beriz… Beriz… je fais le pari que vous ne direz jamais à personne… que je vous hais
Que je vous méprise
Parce que vous êtes devenue une ignoble marchandise
Les frères qui me renient aujourd’hui
Me remercieront demain
D’avoir sur vous la main mise
Je suis le nouveau conquérant
Vous êtes la conquise.
Je suis le prestige
Qui va vous étrangler, Madame la marquise !

CONCISION FRAGMENTAIRE 20

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION  FRAGMENTAIRE 21

 

 

Nuit de chasse aux gros trop gras,

 

Ouvrant sur des scènes de traques ordinaires

 

Qui proposent  à l'envi des plaisirs exaltants.

 

 

 

La violence des adjectifs fait effroi,

 

Sorte de jouissance ultime et infinie

 

Pour ces nantis de peu aux regards malveillants

 

Dont la seule richesse est d’être minces. Parfois.


P.  MILIQUE