Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/07/2013

YVES BOMMENEL: "RETROSPECTIVE"

 

YVES BOMMENEL

"RETROSPECTIVE"

 

Le temps passe, les images défilent... Les dates se suivent dans un cycle confus où la permanence rétinienne se bat contre l'oubli. Les souvenirs s'effacent, se mélangent. Quel jour était-ce? Qui est sur cette photo? Le film de notre vie déroulé en accéléré.

16/02/2013

BARBARA ET LE METIER

 

BARBARA ET LE METIER

Discorama 

25/10/1964 - 06min31s

 

Interview de BARBARA par Jean Claude BRINGUIER. Elle dit détester parler d'elle-même, livre quelques moments de sa journée et parle de sa peur d'entrer en scène chaque soir . Elle définit ce qu'est "la famille" dont fait partie Denise GLASER " les gens qui m'ont aidée qui m'ont portée, qui sont là autour de moi...", puis elle explique pourquoi elle chante." Dans quinze vingt ans je serai morte " répond -t-elle à JC BRINGUIER...Si elle aime chanter les autres " je suis une interprète " ," je fais aussi des petits zinzins, j'écris pour cette tête là, une tête que je ne supporte pas du tout..."

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Sangla, Raoul

 

Glaser, Denise

 

Barbara-chanteuse

 

Bringuier, Jean Claude

10/02/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

RUPTURE.jpeg

 

 

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P. MILIQUE

07/02/2013

TOUT LE MONDE Y SONGE

INTERROGATION.jpeg

 

TOUT LE MONDE Y SONGE

 

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

 

Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses

A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas

Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.

Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral

Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.

Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins

Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure

Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,

Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.

 

Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps

Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.

Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,

Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage

Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.

Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive

Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.

Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal

Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant ?

 

Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps

Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.

Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,

Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,

Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.

Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,

Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris

Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère

Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.

 

Tout le monde y songe

Les hommes, les anges, les vautours…

Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie

Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:

Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part ?

 

 

P. MILIQUE

27/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 15

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

15


Ses pas qui l'emportaient vers nulle part le firent passer devant une vitrine-miroir. Le reflet renvoyé était d'une pâleur extrême. Livide, blafard et chancelant, il reprit sa déambulation incertaine tout en marmonnant ce que d'aucuns des passants qui papillonnaient alentours, et ne pouvant savoir, prenaient probablement pour une quelconque prière psalmodiée, en litanie et les larmes aux yeux, par un original habité.

«Doriane! Ma Doriane aimée ! Ainsi ton désespoir était donc si grand qu'il n'avait pu que te conduire à cette néfaste extrémité ?»

Il était anéanti. Comment avait-il pu être aussi aveugle d'une telle désespérance ? Bien sûr, lui aussi avait traversé de ces jours où la grisaille fait bloc et, tout naturellement, dans le brumeux souvenir d'un quotidien sépia, il était devenu le témoin peu à peu consterné d'un crépuscule précoce. Il avait bien vu apparaître quelques fissures à l'armure commune. Mais rien dans leur vie de tous les jours ne semblait plus à même d'inverser la logique de son tourment. Les points de divergence se sont multipliés laissant libre cours à de violents désaccords qui, au fil du dévoilement progressif d'une vérité supposée, ne pouvaient que le conduire à une impasse. Cette même impasse qui les maintenait captifs, elle et lui. Mais jamais, non jamais, même au plus au plus profond embrasé de ses sombres pensées, il n'avait imaginé un seul instant que...

(A SUIVRE...)

 

14/12/2012

LE VENDEE GLOBE: " DUPLEX SABLES D'OLONNE Titouan LAMAZOU Vainqueur du Premier Vendée Globe Challenge"

 

 

DUPLEX SABLES D'OLONNE

Titouan LAMAZOU Vainqueur du Premier Vendée Globe Challenge

Midi 2 

16/03/1990 - 04min56s

 

Titouan LAMAZOU, a remporté le premier "Vendée Globe Challenge" et établi un nouveau record du tour du monde à la voile en solitaire en 109 jours, 8 heures, 50 secondes, en arrivant ce matin, peu après minuit aux Sables D'Olonne à bord de son monocoque "Ecureuil d'Aquitaine II". Sur l'embarcadère, il répond aux questions d'Henri SANNIER (duplex studio) et Jean MAMÈRE à ses côtés : "J'ai pu dormir pendant ces derniers douze heures...agréable de se réveiller dans la campagne vendéenne(...)Pas la même perception que ceux qui restent à terre. J'étais en liaison avec les conseillers de la course...J'ai vécu de façon moins poétique que ceux qui étaient restés à terre(...) Oui, j'écoutais Radio-Moscou. On est pas mal informé lorsqu'on est en mer. Pas le même son de cloche (...)J'ai réalisé quelqe chose de très fort dont je rêvais depuis longtemps. J'ai eu de la chance. Je ne crois pas que je me sois transformé fondamentalement (...) On ne peut pas dire les choses comme ça...Je ne suis pas un grand marin. Le fait d'avoir remporté cette grande épreuve va me permettre de me détacher de la course.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Mamère, Jean

 

Sannier, Henri ; Lamazou, Titouan