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16/02/2014

LA RÊVERIE 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA RÊVERIE

4

 

S'autoriser à rêver, c'est souvent s'absoudre de préjugés rances parce que périmés. C'est assumer l'euphorie proposée par une drogue douce à même de lacérer nos crépuscules. C'est accéder, cœur ivre, à un soleil de merveilles et d'innocence. C'est entrer dans la beauté qui distille des essences d'amour serties d'évidences. Et l'existence de cet hypothétique no mans land justifie à elle seule la nécessité du rêve qui peut, et doit de ce fait, s'amplifier, y compris de manière diurnambule!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/01/2014

JE ME REPROCHE 31

REPROCHE.jpg

 

JE ME REPROCHE

31

 

Je me reproche

De ne jamais

Chercher à affiner

La justesse de mes propos.

27/01/2014

LA BÊTE IMMONDE

au magma présent de l'écriture,

 

LA  BÊTE  IMMONDE

 

Il est de la responsabilité personnelle de chacun

De veiller à ne pas céder à ces vilaines pulsions

Qui portent à proférer des mots trop aisément proches

D'expressions injurieuses à fort potentiel dégradant.

 

Nous devons y prendre garde et nous préserver du mal

Qui traite l'Autre en inférieur et rend la vie absurde,

Na pas tolérer ces propos qu'aucune démocratie ne saurait tolérer,

Jeux de mots odieux qui ne servent qu'à humilier cyniquement,

A s'acharner un peu plus encore envers ceux qui déjà subissent,

Ombre d'horreur projetée sur une fraternité qui cependant s'impose.

 

Épris d'universalité en nos esprits soucieux de douceurs,

L'exigence est là d'indispensables rapprochements

Dont le désir de chacun relayera le puissant écho

Afin que l'immonde bête ne puisse renaître de ses cendres.

Jamais!

 

P.  MILIQUE 

17/11/2013

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

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L'orgueil  Acrylique sur toile, 70 x 70 cm Février 2009.  (Oeuvre de Pierre MARCEL)
Pour le péché capital Orgueil, cet arbre envahit avec arrogance toute la toile, il n'y a ni ciel ni terre pour ses racines qui ne tiennent d'ailleurs plus à rien, tout va vers le haut, et se noie dans son propre feuillage 

 

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

 

Après avoir pris en compte l’immaculé de la page

Qui semble adopter de façon délibérée

Une tonalité profonde au fil du temps,

Il espère proposer une forme alternative, mais déroutante,

A ce mode d’expression devenu minoritaire,

Absolu fragile constamment menacé.

 

Dans ce monde chaotique auquel il ne comprend plus rien,

Il ose prendre l’étrange chemin naissant

Qu’il lui faudra poursuivre, attentif, par la suite.

 

Au magma de ce lieu d’expérimentation, une part de sens échappe,

Faisant éclater la conspiration du mensonge de la vie.

 

A l’infime de cette intimité dont il ne faut pas parler,

Celle qui, dans sa cohérence interne ôte du discernement à l’absurde.

Le simple respect de ces émerveillements rares expose alors

L’humilité comme lampe d’orgueil dans sa propre nuit.

 

P. MILIQUE

02/10/2013

ÉTONNANTE DÉFLAGRATION

au magma present de l'ecriture,

 

ÉTONNANTE DÉFLAGRATION

 

Il arrive que certains propos tenus en solitaire

Soient marqués au sceau d’un solide bon sens.

 

Comment traduire autrement l’immersion dans l’obscur

De cet hôte projeté avec la violence sourde du soudain

Dans ce que l’habitude contraint à vivre d’indicible ?

 

L’expérience implique de prendre un recul salvateur

Afin de pouvoir écrire le possible de ce que l’on est

Avec l’incontrôlable férocité de ce qui déferle en soi.

 

Étonnante déflagration qui exalte le souffle du sensible…

 

P. MILIQUE

28/03/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Anne-Marie BERNARD " Pour la voix du poème "

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Anne-Marie BERNARD

" Pour la voix du poème "

 

Lu par Maëlys Ricordeau

 

Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.

 

Edito de Jean-Pierre SIMEON, directeur artistique: "Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu'il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde.
Le partage des poèmes dans la cité, qui est depuis quinze ans l'ambition du Printemps des Poètes, passe nécessairement par la voix haute.
Le Printemps des Poètes 2013 fera entendre plus que jamais cette polyphonie vivante."

 

Maëlys Ricordeau Richeux © RF

 
 

 

A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.

 

***

POUR LA VOIX DU POEME

 

Ecoute

le silence est fait de paroles

à l’intérieur de soi

comme une aube venue des profondeurs

entoure d’esprit

la lumière

 

Les mots de novembre annoncent l’espace

hauteur achevée des parfums vécus

l’odeur émaillée d’une vie qui avance

avec dans la bouche matinale

le goût d’une voix

 

Ecoute

le chuchotement du premier mot

se tait à la source

pour se désaltérer dans l’ombre

et combler le vide

 

Dans ce grenier inépuisable

enfin le cri

pétrifie l’essentiel

 

Anne-Marie BERNARD
inédit novembre 2012

23/03/2013

ITO NAGA, « Je sais que la pensée est par moments comme un fleuve... »

 

ITO NAGA

« Je sais que la pensée est

par moments comme un fleuve... »

Lu par Léonie Simaga

Poème extrait du recueil Je sais, publié chez Cheyne Editeur

 

Réalisation : Marguerite Gateau 

Prise de son : Olivier Dupré

Montage : Aveline Carmoi

Assistant : Marie Plaçais

Choix des poèmes : Jean-Pierre Jourdain

20/02/2013

FRANK MARGERIN : A PROPOS DE SES DEBUTS

 

 

FRANK MARGERIN

A PROPOS DE SES DEBUTS

Double jeu 

11/04/1992 - 04min11s

 

Frank MARGERIN, auteur de la série " Lucien ", grand prix du festival d'Angoulême en 1992, évoque rapidement son enfance et son séjour à Ostende où il dessinait sur les trottoirs pour gagner de l'argent.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Colonna, Dominique

 

Ardisson, Thierry

 

Baffie, Laurent ; Margerin, Frank

 

Ardisson, Thierry

 

 

22/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 11

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

11


--«C'est que vous m'inquiétez terriblement mademoiselle ! Vous êtes d'une telle noirceur... je vous entends proférer de bien féroces menaces et ça ne me plaît pas du tout. D'affreux mots salissent vos propos. Ils devraient pouvoir s'exprimer différemment. D'ailleurs, il arrive parfois qu'ils fassent montre de rebonds inattendus savez-vous ?

 

--«Oui je sais ça savoir dire,l'estim ! Quelque fois ils savent dire l'estime que l'on peut avoir de soi ou de certains, c'est vrai. D'autres fois il parvient à se dégager d'eux des étincelles d'émotion brute capables d'ouvrir à l'impertinence. De fait, il m'a souvent été agréable d'en utiliser de toutes sortes : des envoûteurs quasi sorciers, des provocateurs ou bien encore, des sages, des doctes aussi vifs que drôles, pétillants de tendresse et d'amour. Il y en a même qui élaborent en conscience des traits d'humour qui font rire et, admirables de gaieté spontanée, nous incitent à folâtrer dans la vaste gamme des plaisirs diversifiés. Tout ça je le sais, oui ! Et alors ? Ils ne m'ont jamais mené à rien, et ce n'est pas maintenant qu'ils vont me servir à quelque chose parce que...»


(A SUIVRE....)

 

31/12/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE : Pierre DESPROGES

 

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE

Pierre DESPROGES

Un livre, un jour 

12/04/1997 - 01min32s

 

Olivier BARROT propose de redécouvrir le livre de Pierre DESPROGES "La minute nécessaire de Monsieur CYCLOPEDE" et cite des extraits de ce livre de Pierre DESPROGES. Des photos de P. DESPROGES illustrent ses propos.

 

Production

 

France 3

Générique

 

Chaye, François

 

Barrot, Olivier

 

Barrot, Olivier

24/12/2012

CHEMINS DE TRAVERSE

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CHEMINS DE TRAVERSE

 

Même sans jamais céder au foisonnement des images,

Les voies toutes tracées ne peuvent que bifurquer

Rapidement sur d'imprévisibles chemins de traverse.

 

Là, l'existence se retrouve comme intensifiée

A ressentir les choses avec la plus grande acuité

D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.

 

Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles

Réfutent les marges amputées de leurs références majeures

Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,

Articulent magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,

La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer au plus fragile


P. MILIQUE

 

03/11/2012

L'ANTI DANDY

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L'ANTI DANDY

 

Il subsiste au cœur de tout ça une différence importante

Avec le dandy funèbre au romantisme affiché,

Scripteur laborieux de lignes qui ralentissent d'elles-mêmes

Face à l'éventualité d'un quelconque mot choquant.

 

Lui qui n'improvise jamais que sur des idées fixes

Est heurté avec violence dans sa vision de l'écriture

Parce qu'il considère que le propos ainsi s'édulcore

Comme l'énergie créatrice s'essouffle vite dans le consensuel.

 

La violation délibérée des interdits en cours

Et l'adoption d'une certaine brutalité iconoclaste

Ne peuvent que soulager le poète de son mal-être

Dans l'utilisation libre et non négociable

De mots tabous, dérangeants et cracheurs de sang.

 

P. MILIQUE