20/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
20/06/2013
13:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ouvrir les frontières, enfant, venir sur la terre, crier, regarder, nouvelle, proclamer, halléluhia, montrer la voie, jacques higelin, gospel, alléger, donner de la joie, jouir, amour, tambour du bronx, nouveau-né, album, unijambiste, jeter les béquilles, disparaître, éclaircie, confusion, exiler, harmonica, libération, tzigane, envoûter, éric serra, mahut, oiseau, cristallin
25/05/2013
J'ACCUSE 31
J'accuse l'Homme
D'observer avec passivité
Et beaucoup d'insensibilité
Le monde du vivant.
09:28 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : u magma present de l'ecriture, monter le son, on va tous y passer, rock progressif, rock fort, écouter, regarder, cordage, marion, sony chan;explicatif, techno, musique de film, factory, hard rock, se marrer, épopée, accepter, choristes, émission, auditeur, frédéric lopez, chemisier, night clubbing
23/03/2013
L'HARMONIE DU MONDE
L'HARMONIE DU MONDE
L'excès du savoir érudit de maîtrise
Rend les choses quelquefois bien difficiles.
L'homme se transforme en un être compact
Face aux vives pulsions noires de l'horrible vie.
Mais l'acuité hors norme de son regard intérieur
L'ouvre au soleil nostalgique d'un certain humanisme.
Cela ne relève pas de l'explication, plutôt de l'énigme !
Au centre d'une existence, comme confusément désaccordée,
Une forme supérieure d'intuition et de perception
Lui permet, dans un éclat de dépouillement sublime
D'approcher, au plus radiant de la clarté nocturne,
De cet état plus heureux qui redonne harmonie au monde.
P. MILIQUE
09:12 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, harmonie, monde, cinéma el mondo, excès, excéder, excessif, savoir, érudit, maîtrise, rendre les choses difficiles, se transformer, compacter, impacter, compact, vivacité, pulsion, noir, horrible, horreur, vie, acuité, hors norme, regarder, intérioriser, intériorité, ouvrir, soleil, nostalgie, certitude, hanisme, explicatif, éngme, énigmatique, centraliser, confus, confusion, désaccorder, forme supérieure, intuition, perception, permettre, permission, éclater, éclat, dépouiller, dépouillement, subliminal, sublimer, approcher
11/03/2013
GABRIELA MISTRAL, POEME DE L'ENFANT
GABRIELA MISTRAL, POEME DE L'ENFANT
Lu par Sylvia Bergé
Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude Couffon (© ELA/La Différence 1988
Gabriela Mistral est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.
Poèmes choisis par Philippe Garnier
Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry
Réalisation : Anne-Pascale Desvignes
23:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, gabriela mistral, explorer, le poème de l'enfant, cendre, précoce, tomber, pluie sans fin, saumâtre, regarder, ventre, coeur amer, vaicre, lèvres, dormir sur mon sein, verger en fleurs, limbes, ouistiti, horreur, bouche, bûlant, gonflé de nectar;amer plaisir, bercer, sans tourment ni remords, vulve;laver le sang, rancoeur, chair féconde, oubli
05/02/2013
CELESTE ALBARET ET PROUST MALADE
CELESTE ALBARET
ET
PROUST MALADE
Portrait souvenir
11/01/1962 - 03min35s
Photos du bureau, du lit, de la pile des manuscrits. Interview de Céleste ALBARET sur l'agonie de Marcel PROUST Céleste pleure.
Production
Générique
17:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture;marcel proust, céleste albaret, maladie, maladif, portrait souvenir, photo, bureaucrate, buraliste, literie, pile poil, manuscrit, interview, agonie, agoniser, pleurer, gérard herzog, roger stéphane, rokand darbois, café au lait, faire plaisir, permanent, permanence, regarder, ranger, différence, aller mal
18/12/2012
LE TRICOT DU RÉEL
LE TRICOT DU RÉEL
Soutenu par l’incandescence brute de son combat,
Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire
Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.
Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures
Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable
Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.
Malgré une stratégie de détournement adaptée,
Se dresse alors avec force face à lui
La prégnance d'un constat dur, au goût amer.
Même une intimité falsifiée au plus profond
Ne saurait résister au décryptage subversif
D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.
Lent processus de destruction continuelle
Au vif d'une conscience de soi volatile
Qui, en se détournant des chemins trop balisés,
Se condamne à une durable errance
Et menace d'engloutissement certain
Les émotions fatiguées d'un autre destin.
De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu
Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.
Même au point d'accomplissement ultime
Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,
La force de vie semble rester inépuisable,
Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,
Il s'offre l'accès à cet espace du dedans
Où sont ensevelis les gravats du passé
Qui pourtant ont vaillamment lutté
Contre l'irrésistible force de l'oubli.
Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,
Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tricoté, réalité, soutenir, incandescence, brutalité, combat, se laisser emporter, flot d'encre noire, maintenir, permanence, étét, affecté, énergie, rage, évoquer les conflits, blessure, balloter, flux tourmenté, inéluctable, endroit, inconnu, haine, mort, stratégie, détournement, adapter, se dresser, forcené, prégnance, constater, durcir, goût amer, intimité, falsifier, profondeur, savoir résister, décryptage, subversif, regarder, intensité, brûlure, tréfonds, lenteur, processus, destruction, continuité, vif, conscience de soi, volatil
14/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Le courage a un visage".
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici.
Dans un accablant silence
Voir un peuple qui se meurt
Dans une froide indifférence
Lui seul porte sa douleur
Comme le Christ sa croix
Regardez le cheminer
Un chant tonne dans sa voix
Il avance, obstiné
Torse nu vers la mitraille
Le front haut, le regard fier
Dans l’inégale bataille
Il est digne, téméraire
Il va forger son destin
Arracher sa liberté
Comme les doigts d’une main
Il clame son unité
A tout jamais le COURAGE
Altier, vaillant, aérien
Devrait porter un visage :
Celui du peuple SYRIEN
16:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, courage, visage, accabler, silence, un peuple se meurt, froide indifférence, porter sa douleur, le christ et sa croix, regarder, cheminer, chanter, tonner, voix, avancer, obstination, torse nu, mitraillette, le front haut, le regard fier, bataille, inégalité, dignité, témérité, forger son destin, arracher sa liberté, comme les doigts d'une main, clamer son unité, altier, vaillant, aérien, devoir, porter, syrie
10/02/2012
LA PTITE FRANCETTE : "LA CLE DE SAINT-GEORGE3
LA CLE DE SAINT-GEORGE
04/02/2012
Gérard PHILIPE "La mort du Loup" (Alfred de VIGNY)
Gérard PHILIPE dans un enregistrement historique des
années "'50" du poème d'Alfred de Vigny "La mort du loup".
I
"Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçus les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris,
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu, qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes,
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes!
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez sublimes animaux.
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
--Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur.
Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler."
08:11 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, nuage, lune, enflammer, incendie, fumée, bosquet, noircir, horizon, marcher sas parler, humidité, gazon, bruyère, épaisseur, hauteur, spin, landes, apercevoir, ongles longs, voyageur, loup, traquer, écouter, retenir sa respiration, haleine, un pas suspendu, bois, paine, vent, au-dessus des terres, effleurer, pieds, tour, solitaire, chêne, roc, pencher, coudes, sembler dormir, coucher, brire, baisser la tête, vieux chasseur, se mettre en quête, regarder, sable, pris en défaut, déclarer tout bas, marques récentes, annoncer démarche