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01/04/2014

ILS ONT PENSE POUR NOUS 35

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"La chose

La plus dangereuse

En temps de crise

C'est d'être fasciné

A l'excès

Par la crise."


(Slavoj ZIZEK -- Philosophe)

 

11/03/2014

DOULEUR D'AIMER 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

2

 

Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,

A traquer les instants fragiles et les moments inoubliables.

Des moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli

Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée

Qui rend possible l'éblouissement immédiat.

Et, c'est l'inconcevable d'une réalité

Qui donne la main à l'imaginaire,

Pour atteindre à l'impossible pureté.

Pour fixer les fiers enchantements

D'un absolu d'émotions d'où s'extrait,

Souverain, leur diamant intérieur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA MÉLANCOLIE"

 

Il y a des jours avec…

Il y a des jours sans…

Que l’incompréhensible soit,

Ce sera toujours répréhensible.

De ne pouvoir vivre avec

De ne pouvoir vivre sans

Avec Dieu, c’est sans risque,

Sans Dieu, c’est avec le danger.

C’est dangereux d’être heureux

C’est malheureux de craindre le danger

Je tourne en rond dans mon pré carré

Avec ou sans conviction

Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis

Les paris, c’est fini.

C’est infini la solitude… l’infinitude

Rien dedans… rien autour… rien au dessus

Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors

Autour, des hommes qui me font la cour

Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus

Tout effort est un acharnement thérapeutique

Toute force est d’une faiblesse tragique

Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :

Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit

Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent

Je vais cesser de les regarder :

Je vais me mettre un bandeau sur les yeux

Et ne plus rien voir… et tout revoir

Tout re-concevoir avec un œil au noir

Et une tête qui s’entête

Avec ses sempiternelles pirouettes :

Qui perd gagne…

Un de perdu…

Rien ne se perd…

C’est moi qui transforme tout…

Toute lassitude en solitude.

21/02/2014

RÊVERIE 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÊVERIE

8

 

Au plus fort de son emprise, la rêverie met à disposition du rêveur de quoi réanimer n'importe quelle flamme. Étonnant kaléidoscope capable d'aiguiser le regard que chacun porte sur le monde, elle dissipe la lumière du jour coupable de dissimuler l'éclat des étoiles, offrant ainsi une indicible prérogative, en lui accordant toute l'attention qu'elle mérite. Elle qui cisèle le fusionnel d'émanations brûlantes comme la glace.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

19/02/2014

RÊVERIE 6

REVE POURPRE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÊVERIE

6

Il n'est pas rare de comparer la rêverie à l'ivresse! En effet, tout comme peut le faire une déjà ébriété, elle donne parfois à voir les fondations imaginaires d'une réalité progressivement dispersée dans la somnolence. Ce souvenir involontaire du présent balbutie quelques éclats, vagues, de l'empreinte réelle, et à peine entrevue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/11/2013

TORRENT D'AMOUR

au magma présent de l'écriture,

 

TORRENT D'AMOUR

 

Comment ne pas t’aimer alors que, aux ombres de la nuit,

Tu as su débroussailler le chemin qui mène jusqu’à nous.

 

J’avais besoin de ton regard  pour entreprendre de creuser à deux

Le sillon de mon cœur en cale sèche et d’inventer des souvenirs forts

Qui sauraient broder avec splendeur la réalité de séquences indélébiles.


Ce regard, je l’ai croisé dans la phosphorescence d’un instant chargé

D’une bousculade de tendresses et d’un précipité de possibles étoilés.

Et, à fustiger l’intemporel, mon âme sous haute tension a pris rendez-vous.

 

Oui, mon torrent d’amour à pris source dans ce subtil éclat d’éternité

Où ton souffle chaud, incroyable de pureté absolue et magnifique d’élans

M’a, dans l’exalté explosif de mon cœur, irrésistiblement attiré à toi.

Et tout ton être s’est déployé en moi comme autant de désirs fragmenter

Qui, de leur matière échevelée et frissonnante en ont exacerbé la perception

Tel un cristal attisé qui incendie le havre de paix où fleurit le mot amour.  

 

Ta présence en mon évidé, tu l’as magnifiée de tes couleurs fougueuses,

D’un délire de lumière à la ferveur sanguine polie dans le froissé du vent.


Tu m’as investi de ta luminescence entêtée jusqu’aux aubes polyphoniques.

Tu es la douce  instigatrice d’une renaissance aussi stupéfiante qu’inespérée,

Il en est même, alentour, qui prétendent avoir surpris de mes éclats de rire !

De ce rire improbable qui, telles des étoiles qui auraient délaissé l’immobile

Pour se muer en voyageuses alertes et séductrices d’arcs-en-ciel ourlés d’or.

 

P. MILIQUE

12/11/2013

ILS ONT PENSE POUR NOUS 31

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"L'enfance

A des manières de voir,

De penser, de sentir,

Qui lui sont propres;

Rien n'est moins sensé

Que d'y vouloir

Substituer les nôtres."

 

(Jean-Jacques ROUSSEAU)

Écrivain, Philosophe, Musicien

21/09/2013

Calvin RUSSEL

L' aigle Texan a définitivement quitté la scène samedi dernier 2 Avril 2011.

Mais sa musique, elle, n'est pas prête de quitter nos platines... Elle est là pour toujours.

Nul ne pourra jamais faire que l'intensité des moments en sa compagnie, à diverses reprises et entre autre, avec mon Amour-Soleil, mon Jour Moyen Eclot et l'Ami Blue-Boy, ne s'estompent. Jamais! Forcément.


Calvin Russell ► Behind The 8 Ball (HQ) par beepbeep44

29/08/2013

JE DENONCE 34

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Je dénonce les Hommes

Qui ne veulent ni regarder,

Ni écouter,

Ni partager,

D'attiser ainsi

Les comportements hasardeux,

Les incompréhensions ambiguës,

Et les malentendus dangereux.

14/07/2013

MARCELINE DESBORDES VALMORE: "LA COURONNE EFFEUILLEE"

 

 MARCELINE DESBORDES VALMORE

"LA COURONNE EFFEUILLEE"

LU PAR

AUGUSTE VERTU

 

J'irai, j'irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J'y répandrai longtemps mon âme agenouillée :
Mon père a des secrets pour vaincre la douleur.

J'irai, j'irai lui dire au moins avec mes larmes :
" Regardez, j'ai souffert... " Il me regardera,
Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes,
Parce qu'il est mon père, il me reconnaîtra.

Il dira: " C'est donc vous, chère âme désolée ;
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ;
Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! "

Ô clémence! Ô douceur! Ô saint refuge ! Ô Père !
Votre enfant qui pleurait, vous l'avez entendu !
Je vous obtiens déjà, puisque je vous espère
Et que vous possédez tout ce que j'ai perdu.

Vous ne rejetez pas la fleur qui n'est plus belle ;
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d'avoir rien vendu, mais d'avoir tout donné.

03/07/2013

LEO FERRE: "LES POETES"

 

LEO FERRE

"LES POETES"

 "Ce sont de drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Les poètes"



Ce sont de drôles de types qui vivent de leur plume
Ou qui ne vivent pas c'est selon la saison
Ce sont de drôles de types qui traversent la brume
Avec des pas d'oiseaux sous l'aile des chansons

Leur âme est en carafe sous les ponts de la Seine
Leurs sous dans les bouquins qu'ils n'ont jamais vendus
Leur femme est quelque part au bout d'une rengaine
Qui nous parle d'amour et de fruit défendu

Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
Ils mettent des rubans autour de l'alphabet
Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l'air

Ils ont des chiens parfois compagnons de misère
Et qui lèchent leurs mains de plume et d'amitié
Avec dans le museau la fidèle lumière
Qui les conduit vers les pays d'absurdité

Ce sont de drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Ce sont de drôles de types qui chantent le malheur
Sur les pianos du cœur et les violons de l'âme

Leurs bras tout déplumés se souviennent des ailes
Que la littérature accrochera plus tard
À leur spectre gelé au-dessus des poubelles
Où remourront leurs vers comme un effet de l'Art

Ils marchent dans l'azur la tête dans les villes
Et savent s'arrêter pour bénir les chevaux
Ils marchent dans l'horreur la tête dans des îles
Où n'abordent jamais les âmes des bourreaux

Ils ont des paradis que l'on dit d'artifice
Et l'on met en prison leurs quatrains de dix sous
Comme si l'on mettait aux fers un édifice
Sous prétexte que les bourgeois sont dans l'égout

20/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "JE RESPECTE LE PEUPLE GREC"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"JE RESPECTE LE PEUPLE GREC"

Montage et musique : la Parisienne Libérée


A. TSIPRAS
« On peut comprendre qu’avant les élections il y ait une attitude de chantage qui soit exercée vis-à-vis de la Grèce pour la décourager de voter pour une formation de gauche comme la nôtre. »

F. HOLLANDE
« Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Je ne suis pas un président de la France qui vient dire aux Grecs ce qu’ils ont à faire. Je ne veux pas menacer, parce que je ne crois pas que ce soit la bonne attitude.
Mais autant il est possible – et j’y veillerai, comme président de la France – d’apporter des fonds à la Grèce pour sa croissance, pour l’amélioration de sa situation, autant l’abandon pur et simple du mémorandum serait regardé par beaucoup de participants de la zone Euro comme une rupture.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Je n’ai rien à dire qui puisse l’influencer, parce que ce ne serait pas ma conception du rapport avec la Grèce qui est un grand pays, qui est fier et qui n’attend pas d’être dirigé par d’autres que les Grecs.
Donc, ce que je leur demande, c’est d’avoir confiance dans ce que nous pouvons faire ensemble, d’avoir aussi le souci de la vérité, c’est-à-dire de faire le choix qui leur paraîtra le meilleur et s’ils veulent rester dans la zone Euro, eh bien, de savoir que l’Europe leur viendra en soutien parce que c’est nécessaire et qu’en même temps des efforts sont à faire, mais dans la justice.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
J’ai conscience que les électeurs doivent avoir la pleine souveraineté.
Mais je dois les prévenir, parce que c’est mon devoir, parce que je suis un ami de la Grèce, que si l’impression est donnée que les Grecs veulent s’éloigner des engagements qui ont été pris et abandonner toute la perspective de redressement, alors il y aura des pays dans la zone Euro qui préféreront en terminer avec la présence de la Grèce dans la zone Euro. Donc je préfère le dire parce que c’est le langage de la vérité. Moi, je ne suis pas sur cette position, je suis pour que la Grèce reste dans la zone Euro.
[...] Moi, je ne veux pas faire pression. [...] Je respecte le peuple grec. [...]
Mais les Grecs doivent savoir que cela suppose qu’il y ait une relation de confiance. [...]

- Monsieur le Président, je vous remercie énormément.

- Merci à vous, merci. »