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05/12/2012

ANONYMA: "Le vin de l'assassin" (Charles Baudelaire)

 

ANONYMA

"Le vin de l'assassin"

(Charles Baudelaire)


 


Baudelaire était il ……rappeur ?
Anonyma (auteurs, compositeurs, interprètes ) l’interprète comme si …!
Ecoutez, appréciez, votez…

24/10/2012

Eddy JOUGLET: "Moesta et errabunda" (Charles BAUDELAIRE)

 

Eddy JOUGLET
 "Moesta et errabunda"

(Charles BAUDELAIRE)

J’ai réalisé cette maquette avec uniquement GarageBand sur Ipad ©.
Inspiré par le texte mélancolique, j’en ai fait une valse. A vous d’apprécier. Merci de votre écoute. Eddy.

 

22/10/2012

CHARLY 11

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

11



(MOI)

 

--C'est bon Charly, c'est bon!

Écoute... je ne doute pas un seul instant, crois-le bien, de l'extrême sagesse de tes propos ni même de toute la tendresse mise en œuvre pour les énoncer, mais s'il te plaît, fait-moi plaisir tu veux bien? Va faire un tour: j'ai besoin d'être seul. Tiens regarde: je t'ai préparé tes gourmandises préférées – des céréales bien croquantes – là où tu sais. Et puis aussi quelques spaghettis, ton régal je le sais. Note bien que cette fois je les ai quelque peu brisés! Tu m'as fait la peur de ma vie l'autre jour en ingurgitant – ne conteste pas ça, je t'ai vu faire – la quasi totalité d'une de ces longues baguettes sans seulement faire l'effort minimum de la mâcher un tant soit peu. C'est n'importe quoi ça mon vieux! Allez va, j'ai besoin de réfléchir à ce que tu viens de m'asséner avec un détachement aux vagues relents moralisateurs. Presque doctes.


**********

 

 

 

La proposition a l'air de lui plaire. Il se dirige en KoïKoïant joyeusement de sa démarche chaloupée et trop drôle vers l'endroit où il sait trouver les friandises promises. La robe de ses longs poils balaie avec grâce et légèreté le formica lisse de la table de cuisine. (Une astuce... Si tu veux être certain de le fâcher à tous les coups, il y a un truc presque imparable qui marche formidablement bien: traite-le de ramasse-miettes. C'est l'insulte suprême. Et il ne la supporte pas...) Je vois bien à son sourire satisfait une fois arrivé devant son allègre pitance qu'il est déjà – Pavlov, quand tu nous tiens! – en pleine escalade vers la béatitude. Comme qui dirait: en route pour le nirvana! Et c'est vrai que d'un coup d'un seul, les choses ont l'air subitement beaucoup plus simples pour lui!

(A Suivre...)

 

13/08/2012

REVANCHE ANTICIPEE

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REVANCHE ANTICIPEE

 

Il faut seulement l'écouter pour l'entendre

Cet homme qui parle avec tant de douceur...

 

Dans la mise en scène de son imaginaire

Les sentiments contradictoires percent enfin,

Éprouvés à disculper chacune des sensations

Depuis toujours tapies dans la marge du temps.

 

Certes, il est peu de parler de sa petite existence,

Mais c'est une sorte de revanche par anticipation

D'un retour programmé à la source commune.

 

Chacun vit l'existence comme s'il était unique

Mais le précieux lien d'unicité n'existe pas.

De là vient l'éprouvante peur de l'anéantissement

Offrant l'illusion parfaite de ce qu'aurait pu être la vie.

 

P. MILIQUE

30/06/2012

ESCALE NOSTALGIQUE

Brume.jpg

 

ESCALE NOSTALGIQUE

 

Lorsque l'on ne peut plus rien refuser

A sa mémoire vive lestée de souvenirs,

Il ne sert à rien de remonter jusqu'au déluge

Pour raconter le passé qui parcourt la terre.

 

Escale nostalgique venue encore, en souffle d'enchantement,

De cet infiniment petit qui nous dit combien l'univers est immense,

Unique source d'inspiration et de relations initiatiques

Qui veillent à ce que le temps échappe à toute prise.

 

Lorsque l'on ne peut plus rien refuser

A sa mémoire vive lestée de souvenirs,

Il reste à se passionner dans l'immédiat

Pour cet univers invisible et sans limites

Teinté de pudeur , de réserve et d'écoute,

Qui réveillent le mystère lové dans les brumes

Nébuleuses et lucides, donc...déprimant.

 

P. MILIQUE

25/06/2012

Rachelle PLAS au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10 JUILLET 2011

Rachelle PLAS

Au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10 JUILLET 2011

 

Rachelle, (19 Ans et, accessoirement, vice-championne du monde de...judo), c'est une incroyable boule d'énergie à l'Harmonica démoniaque!
(Elle a aussi une voix -- dense -- à chanter le Blues.... mais ce titre-là est instrumental)
Elle propose un Blues moderne éminemment Groovy et plein d'explosivité.... qui ne laisse souffler son auditoire... qu'à la fin du set!
Voilà ce à quoi nous eûmes droit un soir de Juillet de l'année dernière.
Écoutez, rêvez, et laissez-vous transporter dans cet ailleurs qui vous convient bien! Sans aucune modération, bien sûr!l

23/06/2012

Rachelle PLAS au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10 JUILLET 2011

 

Rachelle PLAS

Au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10 JUILLET 2011

Rachelle, (19 Ans et, accessoirement, vice-championne du monde de...judo), c'est une incroyable boule d'énergie à l'Harmonica démoniaque!
(Elle a aussi une voix -- dense -- à chanter le Blues.... mais ce titre-là est instrumental)
Elle propose un Blues moderne éminemment Groovy et plein d'explosivité.... qui ne laisse souffler son auditoire... qu'à la fin du set!
Voilà ce à quoi nous eûmes droit un soir de Juillet de l'année dernière.
Écoutez, rêvez, et laissez-vous transporter dans cet ailleurs qui vous convient bien! Sans aucune modération, bien sûr!l

17/06/2012

Rachelle PLAS au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10 JUILLET 2011 par MILIQUE


Rachelle PLAS

au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10 JUILLET 2011

par MILIQUE 


Rachelle, (19 Ans et, accessoirement, vice-championne du monde de...judo), c'est une incroyable boule d'énergie à l'Harmonica démoniaque!
(Elle a aussi une voix -- dense -- à chanter le Blues.... mais ce titre-là est instrumental)
Elle propose un Blues moderne éminemment Groovy et plein d'explosivité.... qui ne laisse souffler son auditoire... qu'à la fin du set!
Voilà ce à quoi nous eûmes droit un soir de Juillet de l'année dernière.
Écoutez, rêvez, et laissez-vous transporter dans cet ailleurs qui vous convient bien! Sans aucune modération, bien sûr!l

26/05/2012

Rachelle PLAS Au Cahors Blues Festival le 10 Juillet 2011


Rachelle PLAS au CAHORS BLUES FESTIVAL le 10... par MILIQUE


Rachelle, (19 Ans et, accessoirement, vice-championne du monde de...judo), c'est une incroyable boule d'énergie à l'Harmonica démoniaque!
(Elle a aussi une voix -- dense -- à chanter le Blues.... mais ce titre-là est instrumental)
Elle propose un Blues moderne éminemment Groovy et plein d'explosivité.... qui ne laisse souffler son auditoire... qu'à la fin du set!
Voilà ce à quoi nous eûmes droit un soir de Juillet de l'année dernière.
Écoutez, rêvez, et laissez-vous transporter dans cet ailleurs qui vous convient bien! Sans aucune modération, bien sûr!l

23/04/2012

LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!

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(En hommage à Allain LEPREST)

 

LA MORT PORTE UN JOLI NOM,  ET C'EST DEGUEULASSE!



Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.

Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.

Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.

L'âme du poète en a fini de son habit de peau!

Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.

Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.

L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.

On valsera pour toi mon vieux...


P. MILIQUE

27/03/2012

NARCISSE

Narcisse_Caravage.jpg

 

 

NARCISSE

 

Observer, même sommairement, la fragilité de nos discours,

Revient à exacerber la désagréable

Confusion qu'inspire sans discontinuer

La somme inépuisable de nos propos contradictoires.

 

En effet, ce ne sont très souvent

Qu'un mélange incohérent d'idées confuses.

 

Ramassis caricatural de différentes synthèses

A l'action dissolvante qui utilise un substitut de réalité

Pour aider à la déformation de l'universel.

Sans oublier quelques tentatives paradoxales

Pour énoncer avec une maladresse confondante

Un certain nombre de vérités absolues, éternelles,

Et en même temps terriblement superficielles.

 

On a beau savoir qu'il s'agit le plus souvent

D'arguties factices à la signification supposée secrète,

Il n'empêche que cela frôle parfois le délire!

 

Et puis, il y a au cœur de ces monologues surréalistes,

Un décalage permanent entre l'étroitesse de vue

Accompagnée de son alter égo de toujours le sectarisme,

Et la chaleur conviviale des comportements traditionnels.

 

Tout cela n'en doutons pas, fabrique de la discordance

Et implique l'indispensable renaissance de l'espoir.

D'ailleurs, tout ces lignes sont-elles autre chose

Qu'un bien dérisoire exercice d'auto-justification?

 

Jamais aucune situation n'est vraiment irréversible!

Nous en avons pour preuve que toutes ces pensées,

Parfaitement lisses et insipides, ne le sont

Que parce qu'elles sont définitivement

Aussi mal entendues qu'écoutées.

 

N'est-il pas lumineux alors, narcisse

Dans son bel habit de lumière?

 

P. MILIQUE

04/02/2012

Gérard PHILIPE "La mort du Loup" (Alfred de VIGNY)

 

Gérard PHILIPE dans un enregistrement historique des
années "'50" du poème d'Alfred de Vigny "La mort du loup".

 

I
"Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçus les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris,
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu, qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

II
J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes,
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes!
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez sublimes animaux.
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
--Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur.
Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler."