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03/02/2016

ÉBAUCHE ABSTRAITE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

ÉBAUCHE ABSTRAITE

2

 

Songer à l'assourdissant silence
D'une ville alanguie par la neige,
Imaginer l'affolante quiétude d'un miroir
Reflétant l'eau apaisée d'un ample frisson.

Peut-être viendra-t-il ce temps où il ne restera plus
Qu'à fêter, dans l'allégresse, le fait d'être juste vivant?

Mais pour ce faire, il va se révéler impératif de disposer,
Afin de dire l'autre et le précis, de mots qui n'existent pas.
Pour l'heure ça n'existe encore, dans mon tréfonds en colère,
Qu'à l'état d'ébauche abstraite et de lente éclosion en devenir.

(FIN)


P. MILIQUE

05/08/2015

DISSIDENCE VERTE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

4

Moi, face à cela, face aux multiples invectives agressives des ayatollahs du vert originel, je défends bec et ongle ma quiétude personnelle. Je leur oppose, non sans opiniâtreté, le fond de ma pensée. Car enfin, est-ce qu'un seul d'entre eux à déjà songé à ce qui pourtant interpelle avec une grande évidence: l'écologie, éminemment respectable en soi, est devenue un produit de grande consommation comme les autres. Une opportunité capitalistique avec laquelle il y a beaucoup d'argent à faire, les chiffres le disent! En quelques années, l'industrie, par ailleurs guère discutable, du tout propre, s'est transformée en une des plus juteuse entreprise de la planète! Il n'y a rien vraiment rien qui les dérange là-dedans?
Donc, pas touche au grisbi Surtout pas!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

24/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

CREPUSCULE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

07/03/2014

GANGUE DE CULPABILITE

abyss.jpg

 

GANGUE DE CULPABILITÉ

 

C'est le tableau peint d'un monde crépusculaire

Exprimant la débâcle d'un quotidien enragé.

 

A dessiner les frontières acceptables de l'intimité,

La proximité a très rapidement volé en éclats

Et, entraîné au cœur même de profondes divergences,

L'exacerbé des exigences poussées à leurs limites

A entériné la rupture définitive, brûlée

A la flamme vive des désaccords de fond.

 

Désormais, il s'éprouve contraint

Dans une gangue de culpabilité personnelle

Et rejette avec avec une virulence inouïe

Cet inéluctable établi.

 

Son univers intime recherche la phrase quiète

Sans aucune concession à ce réel lieu sombre.

 

Mais il est comme pris dans un large mouvement centrifuge,

Et le désarroi sentimental finit par influencer tous les repères

Qui agissent comme les éléments détonateurs de sa mise en abysses ,

Obligeant la chair même de son affect

A vivre dans le souffle aveugle de ce déficit acide.

 

P. MILIQUE

16/12/2012

CÉLÉBRATION GÉNÉREUSE

PARC OMBRAGE.jpeg

 

 

CÉLÉBRATION GÉNÉREUSE

 

Sur les hauteurs d'un hameau entre bois et prés,

Un paysage tout en rondeurs offre les belles perspectives

D'un vaste horizon qu'il embrasse d'un regard enthousiaste .

 

Plus tard, dans l'ombre fraîche d'un parc vallonné

Où rien ne trouble la quiétude séculaire des arbres,

L'air vibre d'une solennité toute particulière.

 

Dans la lumière chaleureuse d'une brève apparition,

Il va vivre une des rencontres les plus touchantes qui soit

Dans la venue impromptue d'une vieille dame aussi intarissable

Que la célébration généreuse d'un vert automne de vie.

 

P. MILIQUE