03/12/2012
QUÊTE
QUÊTE
Liens mystérieux offerts par la force de l’amour
Et l'indicible tourbillon de la passion.
Ce sont d’acérées flèches de lumière qui chatoient
Et embrasent le présent de leur fière brûlure.
Amour incommensurable qui incendie les jours et les nuits
De son époustouflante et carmine traînée de lave.
Comment davantage contenir en son plus profond
L’intolérable sentiment d’absence qui n’abdique jamais?
Est-il vraiment possible de s'essayer à vivre encore
Avec un cœur aussi gonflé de séparation prolongée?
P. MILIQUE
23:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, quête, lien, mystérieux, offrande, forcené, amour, indicible, tourbillon, passion, acéré, flêche, lumière, chatoyer, embraser, présent, fier, brûlure, incommensurable, incendie, jour, nuit, époustouflant, carminer, traîner, coulée de lave, davantage, contenir, profondeur, intolérable, sentimental, absence, abdiquer, s'essayer, vivre, coeur gonflé, séparation, prolonger
11/11/2012
AILES D'ÉPHÉMÈRES
AILES D'ÉPHÉMÈRES
Quand le langage hésite, incertain dans le temps,
Que la phrase reste en suspend, et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,
Parallèle à la vie, parallèle à la mort...
Les ressassements ne suffisent désormais plus
Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé
Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.
Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,
Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...
Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère
Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires
Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ailes, éphémère, langage, hésitation, incertitude, intemporel, phrase, rester en suspension, glisser, mystérieux, monde parallèle, vie, mort, ressassements, suffisance, étonnement, développement durable, filouterie, flou, maîtrise, fierté, se donner en spectacle, attendre, nouveauté, pensée, urgent, ouvrir la fenêtre, chapitre, joie, donner raison, oiseau, se lever, poussière d'or, extrémité, légèreté, nimber, halo lumineux, exaltation, vivacité, éclat de rire, chant d'amour, oublier, ferveur
01/08/2012
UN MOUTON A VELO: Paris bêle-t-il ?
UN MOUTON A VELO
Paris bêle-t-il ?
(4’48’’)
« Ils sont pas tous enfermés »
Depuis plusieurs années, un homme parcourt les rues de Paris à vélo... et en bêlant très fort ! Surnommé "le vélo-mouton" ou "monsieur bêê" par les passants, acclamé ou hué depuis le trottoir, il est une présence sonore familière et mystérieuse du nord-est de la capitale. Qui est-il ? Que veut-il ? Rencontre avec Frédéric Atlan, l'homme qui bêle en pédalant.
Enregistrements : 23, 24 février 10
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Aline Chambras
01:16 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arte radio, un mouton à vélo, patis bêle-t-'il, ils ne sont pas tous enfermés, aline chambras, depuis plusieurs années, parcourir les rues de paris à vélo, bêler très fort, surnommer, les passants, acclamer, huer, trottoir, présence sonore familière, mystérieux, nord-est, capitale, rencontre avec frédéric atlan, pédaler, enregistrement, mise en ondes, charlie marcelet, réalisation
30/07/2012
LE TEMPS QUI PASSE
LE TEMPS QUI PASSE
Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.
Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.
Le temps qui passe est ton ami.
Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.
Le temps qui passe
Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.
Il est ton ami...
P. MILIQUE
12:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le temps qui passe, être son ami, exclusivité, favoriser l'acceptation, réalité, noirceur, nuit, révolte, apprivoiser les émotions, exprimer, fragilité inattendue, mystérieux, turbulences, âme, opiniâtre, complexité des caractères, autorisation, magnanimité, rêve jamais satisfait, transformation, délire acidulé, ténébreux, sublime, provocation, espérance, présent, indispensable, rebondir, merveilles, étonnements, modeler, précieux, aspiration, poétiser la vie, cultiver l'intense plaisir, un regard qui sublime, obligation, expérience, tâtonnant, recherche d'une harmonie.
15/07/2012
TON SOURIRE
TON SOURIRE
D’abord, c’est un éblouissement
Et l’enchantement est immuable.
Il y a ce sourire qui éclaire ton visage
D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.
Présence irréelle et pure.
Image douce et réconfortante
Qui offre des armes pour affronter l’avenir.
Elle fait don de sa beauté
Envoûtante de sensualité.
Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,
D’une sincérité fraîche et absolue,
Désarmant de naïveté et d’extrême générosité
Qui protège contre l’inattendu qui point
Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.
Un sourire d’ambre et de velours
D’une justesse frémissante,
Caressante comme une main.
Il dégage autant qu’un parfum
Et affiche ta féminité essentielle :
Ta beauté de femme.
C’est un sourire à l’élégance intuitive,
Annonciateur d’aubes nouvelles.
Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.
Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.
Parfois, cependant, il se retire.
Il devient d’une immense fragilité
Et peu à peu se désintègre dans l’instant.
Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.
Il laisse désormais transparaître
L’insondable mélancolie qui l’habite.
Il n’est plus qu’une lumière indécise
Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.
Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,
Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.
C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,
Le regret de l’astre disparu
Et la nostalgie de l’astre aimé
Transformé en étoile.
Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes
Et se consume au soleil noir de la mélancolie.
Le voilà qui entre en survivance aux racines même
De la souffrance et de la folie.
Désormais, il ne peut plus l’ignorer :
C’est un sourire plein de nuit,
Un sourire qui n’en n’est plus un.
Une fois devenu une absence,
Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?
La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !
Et il lui faut attendre auprès de lui
Que le jour se lève sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.
P. MILIQUE
06:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, sourire, éblouissement, enchantement, immuable, éclairer son visage, mystérieux, éclat, saturé de tendresse, présence irréelle, pureté, image douce et réconfortante, offir, des armes pour affronter l'avenir, faire don de sa beauté, envoûtante de sensualité, sourire étoilé, à fleur de peau, sincérité, fraîcheur, absolu, désarmant, de naîveté, extrême générosité, protection, innatendu, poindre, fabrique de l'amour, sage et fou, synonyme, sourire d'ambre, sourire de velours, justesse, frémissement, caresser, maintenance, dégager, parfumer, afficher sa féminité essentielle, sa beauté de femme, élégance intuitive, annonciateur, aube nouvelle
19/06/2012
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, soleil d'hiver, libérateur, coeur vif, terrifiante spirale, accepter, embraser, sans se poser de questions, perspectives, existence, s'affranchir, fantôme, ferveur, désespéré, flammêche, sans hâte, dissonance, simple plaisir, éloge de la lenteur, précipitation, drame crépusculaire, s'accorder, fastes, incongruité, scintillement, tourbillon, pensées, mettre en forme, trait, vivant, trait de plume, trait d'esprit, opéra, soupir, solitude, mélancolie, désaccord, toute la tristesse du monde, soleil, mystérieux, tentation, intransigence
27/04/2012
LE VICE ET L’ECRITURE
LE VICE ET L’ECRITURE
Manifestement, écrire est un vice
Et les mots un matériau mystérieux
Et difficile à travailler.
Oser s’y confronter est tout à fait déraisonnable,
Mais je m’y applique cependant
Avec une gaieté sereine
Et un peu désinvolte.
Rayons d’un soleil incandescent
Qui illumine une vie
Bien trop basse de plafond.
Gésine apaisante comme un chant subtil
Dont chaque murmure serait un souffle de vie.
A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d’existence.
Il est alors impératif de se comporter
En éveilleur de rêves,
De se nourrir des bonnes vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour atteindre à l’oasis tant espérée.
Nous savons bien que le bonheur souvent
Ne tient qu’à de frêles branches d’illusions.
Pour autant, la réalité ne sera toujours
Que ce qu’on aura su faire d’elle!
Et même si le fleuve de la vie
N’est que tumultes redoutables,
Il ne faudra surtout pas oublier d’être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!
P. MILIQUE
06:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le vice et la vertu, écritue, écrire est un vice, les mots, matériau, mystérieux, difficile, travailler, oser, se confronter, déraisonnable, s'appliquer, gaieté, sérénité, désinvolture, rayon de soleil, luminescence, illuminer la vie, bassesse, plafonner, gésine, apaisement, chant, subtilité, murmure, souffle de vie, voir le monde si lais, merveilleux, le droit d'existence, impératif, se comporter, éveiller, rêve, se nourrir, bonnes vibrations, semer des graines, graine de poésie, atteindre, oasis, espérance, bonheur, frêle, branche, illusion, réalité, fleuve de la vie, tumultes, redoutable, oublier d'être
22/02/2012
Keith RICHARDS
JUMPIN JACK FLASH
Live Rock in Rio
Keith RICHARDS, né en Angleterre le 18 Décembre 1943,est musicien, auteur-compositeur et guitariste de grand talent. Il est, vous le savez tous, co-fondateur (en 1962 et avec Mick Jagger, Brian Jones, et Ian Stewart) de la première mouture d'un groupe de rock essentiel: "THE ROLLING STONES". (Avec son complice et acolyte, il a rapidement constitué un partenariat qu'il se plaisait à intituler "The Glimmer Twins)
Rapidement reconnu par ses pairs comme un leader incontestable de la guitare électrique Blues-Rock, il n'en a pas moins tourmenté de nombreux aspirants-guitariste en produisant un son (dans un premier temps) inimitable. Il est en effet le créateur d'un très audacieux et mystérieux style "open tuning" en sol qui, en retirant la sixième corde de l'instrument faisait sonné sa guitare à cinq cordes comme nul autre. Autant dire que la technique fut souvent reprise, imitée, mais rarement... égalée.
Outre son rôle incontestable -- et incontesté -- au sein des Rolling Stones, Keith RICHARDS a aussi, au fil de diverses collaborations, joué avec les plus grands Johnnie JOHNSON, Eric CLAPTON, John Lee HOOKER, Ry COODER, Carlos SANTANA, Robert CRAY, Albert COLLINS, Tom WAITS, Willie NELSON etc... )
22:45 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, keith richards, the rolling stones, mick jagger, brian jones, willie nelson, tom waits, robert cray, carlos santana, ry cooder, john lee hooker, éric clapton, johnnie johnson, musicien, auteur-compositeur, guitariste, talent, ian stevvart, complice, acolyte, rapidité, constitution, partenariat, intituler, reconnaissance, leader incontestable, blues-rock, produire un son, inimitable, créateur, audacieux, mystérieux, style, faire sonné, technique, reprise, rare, égaliser