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03/12/2012

QUÊTE

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QUÊTE

 

Liens mystérieux offerts par la force de l’amour

Et l'indicible tourbillon de la passion.

 

Ce sont d’acérées flèches de lumière qui chatoient

Et embrasent le présent de leur fière brûlure.

 

Amour incommensurable qui incendie les jours et les nuits

De son époustouflante et carmine traînée de lave.

 

Comment davantage contenir en son plus profond

L’intolérable sentiment d’absence qui n’abdique jamais?

 

Est-il vraiment possible de s'essayer à vivre encore

Avec un cœur aussi gonflé de séparation prolongée?

 

P. MILIQUE

11/11/2012

AILES D'ÉPHÉMÈRES

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AILES D'ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite, incertain dans le temps,

Que la phrase reste en suspend, et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,

Parallèle à la vie, parallèle à la mort...

 

Les ressassements ne suffisent désormais plus

Dans l'étonnement durable d'un flou non-maîtrisé

Qui donne, comme fier, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères...

 

Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère

Nimbée du halo lumineux, exaltée de vie d'éclats de rires

Comme ces chants d'amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

01/08/2012

UN MOUTON A VELO: Paris bêle-t-il ?

UN MOUTON A VELO


Paris bêle-t-il ?

(4’48’’)


« Ils sont pas tous enfermés »

Depuis plusieurs années, un homme parcourt les rues de Paris à vélo... et en bêlant très fort ! Surnommé "le vélo-mouton" ou "monsieur bêê" par les passants, acclamé ou hué depuis le trottoir, il est une présence sonore familière et mystérieuse du nord-est de la capitale. Qui est-il ? Que veut-il ? Rencontre avec Frédéric Atlan, l'homme qui bêle en pédalant.

Enregistrements : 23, 24 février 10
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Aline Chambras

30/07/2012

LE TEMPS QUI PASSE

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LE TEMPS QUI PASSE

 

Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...


P. MILIQUE

15/07/2012

TON SOURIRE

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TON SOURIRE

 

 

D’abord, c’est un éblouissement

Et l’enchantement est immuable.

 

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage

D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.

 

Présence irréelle et pure.

Image douce et réconfortante

Qui offre des armes pour affronter l’avenir.

Elle fait don de sa beauté

Envoûtante de sensualité.

 

Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,

D’une sincérité fraîche et absolue,

Désarmant de naïveté et d’extrême générosité

Qui protège contre l’inattendu qui point

Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.

 

Un sourire d’ambre et de velours

D’une justesse frémissante,

Caressante comme une main.

Il dégage autant qu’un parfum

Et affiche ta féminité essentielle :

Ta beauté de femme.

 

C’est un sourire à l’élégance intuitive,

Annonciateur d’aubes nouvelles.

 

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.

Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.

 

Parfois, cependant, il se retire.

Il devient d’une immense fragilité

Et peu à peu se désintègre dans l’instant.

 

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.

Il laisse désormais transparaître

L’insondable mélancolie qui l’habite.

Il n’est plus qu’une lumière indécise

Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.

 

Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,

Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.

 

C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,

Le regret de l’astre disparu

Et la nostalgie de l’astre aimé

Transformé en étoile.

Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes

Et se consume au soleil noir de la mélancolie.

 

Le voilà qui entre en survivance aux racines même

De la souffrance et de la folie.

Désormais, il ne peut plus l’ignorer :

C’est un sourire plein de nuit,

Un sourire qui n’en n’est plus un.

 

Une fois devenu une absence,

Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?

 

La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !

Et il lui faut attendre auprès de lui

Que le jour se lève sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.

 

 

P. MILIQUE

19/06/2012

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

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A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

 

 

 

 

 

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

 

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

 

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

 

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

 

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

 

Dans le désordre spectaculaire.

 

Le chaos soudain devient la règle.

 

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

 

Troué d'images rouges et noires.

 

En vieillissant je le sais bien,

 

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

 

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice

 

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

 

De ce qu'on n'a jamais su être.

 

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

 

 

La question maladivement obsédante de certains est de savoir

 

S'il existe une vie après la mort.

 

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

 

 

Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

 

Sais que son univers n'est pas vide.

 

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

 

De ses vagabondages toujours recommencés.

 

Parce que je crois que j écris !

 

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

 

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

 

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

 

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

 

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

 

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

 

 

 

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

 

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

 

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

 

Jusqu'à la brisure.

 

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

 

Un ciel saturé de cris et de fureurs

 

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

 

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

 

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

 

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

 

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

 

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

 

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

 

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

 

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

 

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

 

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

 

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

 

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

 

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

 

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

 

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

 

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

 

Et que tout est tout à fait perdu

 

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

 

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

 

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

 

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

 

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

 

Dorénavant, je ne la cherche plus.

 

Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.

 

 

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

 

Et je m'y vois déjà !

 

 

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

 

27/04/2012

LE VICE ET L’ECRITURE

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LE VICE ET L’ECRITURE


Manifestement, écrire est un vice
Et les mots un matériau mystérieux
Et difficile à travailler.

Oser s’y confronter est tout à fait déraisonnable,
Mais je m’y applique cependant
Avec une gaieté sereine
Et un peu désinvolte.

Rayons d’un soleil incandescent
Qui illumine une vie
Bien trop basse de plafond.

Gésine apaisante comme un chant subtil
Dont chaque murmure serait un souffle de vie.

A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d’existence.
Il est alors impératif de se comporter
En éveilleur de rêves,
De se nourrir des bonnes vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour atteindre à l’oasis tant espérée.

Nous savons bien que le bonheur souvent
Ne tient qu’à de frêles branches d’illusions.
Pour autant, la réalité ne sera toujours
Que ce qu’on aura su faire d’elle!

Et même si le fleuve de la vie
N’est que tumultes redoutables,
Il ne faudra surtout pas oublier d’être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!


P.  MILIQUE

22/02/2012

Keith RICHARDS

 

 

JUMPIN JACK FLASH 

Live Rock in Rio


Keith RICHARDS, né en Angleterre le 18 Décembre 1943,est musicien, auteur-compositeur et guitariste de grand talent. Il est, vous le savez tous, co-fondateur (en 1962 et avec Mick Jagger, Brian Jones, et Ian Stewart) de la première mouture d'un groupe de rock essentiel: "THE ROLLING STONES". (Avec son complice et acolyte, il a rapidement constitué un partenariat qu'il se plaisait à intituler "The Glimmer Twins)

Rapidement reconnu par ses pairs comme un leader incontestable de la guitare électrique Blues-Rock, il n'en a pas moins tourmenté de nombreux aspirants-guitariste en produisant un son (dans un premier temps) inimitable. Il est en effet le créateur d'un très audacieux et mystérieux style "open tuning" en sol qui, en retirant la sixième corde de l'instrument faisait sonné sa guitare à cinq cordes comme nul autre. Autant dire que la technique fut souvent reprise, imitée, mais rarement... égalée.

Outre son rôle incontestable -- et incontesté -- au sein des Rolling Stones, Keith RICHARDS a aussi, au fil de diverses collaborations, joué avec les plus grands Johnnie JOHNSON, Eric CLAPTON, John Lee HOOKER, Ry COODER, Carlos SANTANA, Robert CRAY, Albert COLLINS, Tom WAITS, Willie NELSON etc... )