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13/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

4


Chacun tend l'oreille pour mieux percevoir la teneur ses propos, et il en fait de même. L'homme poursuit son monologue comme pour lui-même d'une voix soudain assourdie, imperceptible presque. Comme tétanisé par la peur d'aviver plus encore la douleur qui le vrille au présent en un épouvantable cauchemar.

 

 

 

«Vous savez, je l'avais tout de suite remarquée. Grande fille blonde, silhouette élancée, juvénile presque, qui dissimulait son regard derrière l'abri de ses lunettes aux verres fumés. Elle se tenait à l'extrémité du quai, seule, comme dans une attitude volontaire à se mettre à l'écart, à s'isoler. Plusieurs rames se sont succédées sans qu'elle semble ne leur accorder la moindre attention, et comme je n'étais moi-même pas plus pressé que ça, je me suis dit qu'elle ne verrait peut-être pas d'un si mauvais œil que je lui adresse la parole. En tout bien tout honneur, bien sûr. Mon ressenti était qu'elle avait, si ça se trouve, juste besoin de ça. Un mot. Une banale délicatesse verbale, rien de plus. D'un peu de chaleur humaine quoi!

 

Mademoiselle?...

(A SUIVRE...)

 

01/11/2012

CHARLY 19

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

19

 

 

Je suis courbatu, fourbu, vidé. J'ai mal partout.

Je me dirige une dernière fois vers le lieu de villégiature de mon compère Charly. J'écarte, avec la plus douce délicatesse et du bout des doigts, la boule de blanche hermine.

La punkoïde silhouette de poils dort du plus juste des sommeils dirait-on, totalement apaisée et comme habitée d'une inaltérable sérénité, un sourire énigmatique aux lèvres. Insensible désormais à mes tumultueux exodes intérieurs. Le bienheureux!...

 

Je me retire discrètement, sur la pointe du bout des pieds, envoûté par le charme de son air satisfait. Un peu narquois peut-être, va savoir.

J’éteins la lumière et sors de la pièce.

Le calvaire de ma nuit intime va pouvoir commencer.

 

P. MILIQUE


FIN

23/08/2012

SCULPTEUR DE MOTS

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SCULPTEUR DE MOTS

 

Il aime à se prétendre tel un viking en acier trempé,

Alors que chacun le sait débordant de bleus à l’âme…

 

Pour s’expurger de cette flagrance, il tente une écriture

Qui se trouve dans l’instant même proposée

Par l’ inquiétude reflétée au fil de sa plume effilée.

 

Confronté à des situations rapidement plus que délicates,

Il s’applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,

A le peaufiner encore, soupesant jusqu’à la moindre virgule,

Tâchant de connaître enfin la portée de ces armes invisibles

Que sont la tonalité intrinsèque des mots

Et l'induction connotée de certains silences.

 

Avec un peu plus de folie et davantage d’audace,

Il résume son rapport presque permanent au monde

En empruntant le chemin de halage d’une rare intensité

Qui accueille les pas de cette silhouette qu’il aimerait devenir:

L’ombre portée d’un sculpteur passionné de la langue et des mots.

 

P. MILIQUE

02/07/2012

SCULPTEUR DE MOTS

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SCULPTEUR DE MOTS

 

Il aime à se prétendre viking en acier trempé,

Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...

 

Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture

Qui se tient en germe dans l'urgence proposée

Et suggère, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.

 

Confronté à des situations rapidement délicates,

Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,

A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,

Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,

Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,

Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,

Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.

 

Puis il résume son rapport presque permanent au monde

En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité

Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:

Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.

 

P. MILIQUE

25/06/2012

DANS LES COULISSES D'UN RÊVE

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DANS LES COULISSES D'UN RÊVE

 

Dans les coulisses d'un rêve

Est tapie l'alchimie singulière

Qui mêle en une grande ronde festive

Les complicités touchantes et les admirations pudiques,

Les souvenirs marquants et les enthousiasmes fougueux.

 

Dans les sinueuses coulisses d'un rêve

S'élève la certitude que l'amour n'a pas d'âge,

Séduit qu'il est par la vision enchanteresse

D'une beauté sentencieuses pleine de délicatesse,

Et d'une silhouette fine a l'allure gracieuse, lumineuse aussi.

 

Rien ne saurait être plus beau qu'un sourire rencontré

Dans les galeries exubérantes d'un rêve inédit.

 

P. MILIQUE

 

10/05/2012

L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

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L'IMPOSSIBLE DU RÊVE

 

 

La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être

L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine

Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée

Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.

 

La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres,

Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps,

Parce que trop confrontées à la désillusion et à la mort.

 

Malgré l'ultime illusion séduisante de rebonds de vie,

Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,

Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,

Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.

 

Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...

 

P. MILIQUE

25/02/2012

ARAGON LIT: "JACOB"

 

 

Aragon lit "Jacob"

Plain Chant - 20/12/1970 - 01min27s

 

ARAGON lit un poème récent. "Jacob". Silhouette filmée à contre jour, visage non visible.


 

Production

Office national de radiodiffusion télévision française


Générique

Huillard, Michel
Martin, Hélène
Aragon, Louis