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04/08/2013

LA PARISIENNE LIBEREE: "LA GUERRE CONTRE LE MAL"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"LA GUERRE CONTRE LE MAL"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


C’est une guerre africaine, soi-disant nécessaire
Une guerre aérienne, un combat exemplaire
Une guerre juste et bonne – il paraît que ça existe
Qui protège l’uranium en tuant des terroristes

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

Les mouvements islamistes ne sont pas plus islamiques
Que les scientologistes ne sont scientifiques
On a chacun nos fous, qu’on fabrique quelquefois
Avant de lâcher les loups et les avions de combat

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali se sont mises à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

On a tout plein de soutiens, mais toujours pas de mandat
Le parlement discute mais il ne vote pas
Nos alliés, nos amis, donnent chacun un avion
Un drone, une pharmacie et puis un petit camion

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

Je vois les cristaux qui dansent dans le feu des lampadaires
À Douentza quand j’y pense, on doit vivre l’enfer
Je regarde à la télé cette belle guerre en 3D
Faire la guerre pour la paix, je ne m’y ferai jamais

Il neige sur Paris des flocons bien légers
Les bombes du Mali continuent à tomber
Dans l’union nationale, dans l’unanimité
La guerre contre le Mal a commencé (bis)

01/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER

 

LA BOÎTE A LETTRES

FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER

 

Mon cher Basler

Merci pour votre aimable lettre, malheureusement je ne suis nullement en place pour répondre ni pour penser "art". Je suis sous le canon et ne vous étonnez pas d’une lettre correcte et avec plumes et encre dans cette position. On est arrivé à installer un confortable très relatif même à 50 mètres des Boches. Je suis sous une jolie tonnelle en pleine forêt d'Argonne et je vous écris ces mots pendant que les obus me passent au-dessus de la tête. Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une "position d'angle" c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier. Vous devez bien comprendre qu’après dix mois de ce truc, on en est arrivé à une habitude. Le flottement c’est fini. C’est une guerre sans « déchet », une guerre moderne. Tout vaut. Tout s’organise pour un maximum de rendement.

 

Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu. Nous sommes dirigés d'un côté comme de l'autre par des gens de beaucoup de talent. C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre. Tout cela se déclenche mécaniquement. J'ai cru assez longtemps à une rupture énorme entre la vie de paix et celle de guerre. Pas du tout. Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C’est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix à cette seule différence qu’on tue du monde. Ca ne suffit pas pour renverser les facteurs. C’est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres nous sommes dressés à cette momerie-là. 

Du moment que le côté matériel est réalisé, à peu près. Du moment que le côté boulotage etc ne nous manque pas il reste la résistance morale. Tout tient dans cette valeur-là. C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette, il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir. Une discipline aussi tendue soit-elle n'arriverait pas à ce résultat-là. On était prêt d'un côté comme de l'autre à cette situation. C'est pour cela que c'est long et que ce n'est pas encore fini. Aucun sentimentalisme dans tout cela. Ça c'est très bien. Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux. En septembre on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura. Cher Monsieur Basler parlez moi de la peinture. Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini.

Amicalement.

F. Léger

13/07/2013

DAMIEN SAEZ: "JEUNESSE LEVE-TOI"

 

DAMIEN SAEZ

"JEUNESSE LEVE-TOI"

 

Clip de "Jeunesse lève-toi".
Réalisé par Damien Saez et Régis Fourrer.
Texte et musique : Damien Saez.
Editions 16 Art © 2008.

15/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 14/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

14/06/2013

13/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "AUSTERITY KILLS" [Troïkatastrophe]

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"AUSTERITY KILLS"

[Troïkatastrophe]


Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Troika, catastrophe (ter)
Troikatastrophe


Une bombe de peinture rose contre un uniforme noir, le soldat prend la pose et arme son crachoir. Les yeux arrosés de gaz les gens pleurent tout autour, des robots les écrasent, ça fait peur. C’est fait pour. La austeridad mata cada día, l’austérité tue tous les jours, every day, austerity kills.

Austerity kills (ter)
Il faut résister, contester, refuser, s’opposer, s’insurger, c’est urgent.
Troika, catastrophe (ter)
Troikatastrophe


Yes, so called “austerity measures” are weakening the public services and the rights of the citizens, changing work conditions for the worst. Post Office, school, transport, hospital, poste, école, transport, hôpital, correo, escuela, transporte, hospital : fermés, closed, está todo cerrado. BCE, commission, FMI : trois chevaux au galop. IMF, commission, ECB : profit, money, banco. What a weird Trinity. IMF, commission, ECB. Heading us all together to social disaster.

Austerity kills (bis)
Troika, catastrophe (ter)
Troikatastrophe
Il faut résister, contester, refuser, s’opposer, s’insurger, c’est urgent.
Austerity kills

12/06/2013

JUR (Captation Personnelle) AU "MAGIC MIRRORS"

 

JUR

 

(Captation Personnelle)

 

 

 

AU 

"MAGIC MIRRORS"

 

FESTIVAL ALORS... CHANTE!

 

MONTAUBAN

 

LE 8 MAI 2013


10/06/2013

CHARLES-BAPTISTE (Captation Personnelle) " BOUGE TES HANCHES "

 

CHARLES-BAPTISTE 

(Captation Personnelle)

 

" BOUGE TES HANCHES "

 

AU  "MAGIC MIRRORS"

FESTIVAL ALORS... CHANTE!

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

05/06/2013

CHARLES-BAPTISTE (Captation Personnelle) " C'EST CETTE ANNÉE "

 

CHARLES-BAPTISTE 

(Captation Personnelle)

" C'EST CETTE ANNÉE "

 

AU  "MAGIC MIRRORS"

FESTIVAL ALORS... CHANTE!

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

31/05/2013

JUR (CAPTATION PERSONNELLE) AU "MAGIC MIRRORS"

 

JUR

(CAPTATION PERSONNELLE)

AU

"MAGIC MIRRORS"

DÉCOUVERTES DU FESTIVAL ALORS... CHANTE!

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

28/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : " TRAVAILEUR ELASTIQUE "

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

" TRAVAILEUR ELASTIQUE "

Paroles et musique : La Parisienne Libérée


[citation E. Balladur]

Flexion-extension
Pas de négociation
Les bras le long du corps
Signe-nous cet accord
Flexion-extension
Pas de négociation
Travaille ton grand écart
Avant qu’il ne soit trop tard

Fais-nous quelques étirements
Fléchis bien les genoux
Soit tu gagnes moins d’argent
Soit tu n’en gagnes plus du tout
Oublie les syndicats
Les principes juridiques
Tu deviendras comme ça
Travailleur élastique

D’abord les RTT
Sur la pointe des pieds
Ensuite le treizième mois
Pirouettes et entrechats
Plus de prime ni d’avancement
Malgré tes flips avant
Si tu refuses le stretching
On ferme les usines

Fais-nous quelques étirements
Fléchis bien les genoux
Soit tu gagnes moins d’argent
Soit tu n’en gagnes plus du tout
Oublie les syndicats
Les principes juridiques
Tu deviendras comme ça
Travailleur élastique

Un effort musculaire
Quelques séries d’abdos
Une petite baisse de salaire
Quelle chance d’avoir ce boulot
Devant les Officiels
En passant, tu souris
Merci chômeur partiel
C’est tout pour aujourd’hui

Fais-nous quelques étirements
Fléchis bien les genoux
Soit tu gagnes moins d’argent
Soit tu n’en gagnes plus du tout
Oublie les syndicats
Les principes juridiques
Tu deviendras comme ça
Travailleur élastique

[citations N. Sarkozy / F. Fillon]

Flexion-extension
Pas de négociation
Les bras le long du corps
Signe-nous cet accord
Flexion-extension
Pas de négociation
Les bras le long du corps
On savait bien que tu serais d’accord !

27/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : " ACTA, UN MONDE SOUS COPYRIGHT "

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

" ACTA, UN MONDE SOUS COPYRIGHT "

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation B. Obama]


Ils s’étaient donné rancard
Sur les bords du lac Léman
Bien à l’abri des regards
Évidemment
Pour préparer une loi
Sans inviter le parlement
Ils ont inventé A©TA
Tout simplement

Ça s’est passé comme ça
A©TA

Et on ne le savait pas
A©TA

Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright

Les Américains d’abord
Ont plaidé pour le cinéma
Tout le monde est tombé d’accord
Contre les chinois
Les pays Européens
Ont défendu leurs labos
Contre les génériques indiens
Il faut ce qu’il faut

Ça s’est passé comme ça
A©TA

Et on ne le savait pas
A©TA

Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright

Ils se sont revus plus tard
Et toujours clandestinement
Parcourant leurs territoires
Pendant trois ans
A Séoul ou Washington
Tokyo Paris Wellington
A Lucerne ou bien Rabat
Et jusqu’à Guadalajara

Ils se sont dit au passage :
Plus besoin des tribunaux
Pour installer un filtrage
Sur le réseau
Si les fournisseurs d’accès
Voulaient bien jouer les policiers
Et nous filer leur données
Ça serait parfait !

Ça s’est passé comme ça
A©TA

Et on ne le savait pas
A©TA

Depuis le temps qu’ils en rêvaient
De couler les pirates
Pour pouvoir enfin sillonner
Un monde sous copyright

Le club des propriétaires
Soi-disant intellectuels
A des idées singulièrement
Matérielles
Entre une marque de survêtements
Et un brevet sur le vivant
J’ai retrouvé mes droits d’auteur
Bande de voleurs !

Ça ne se passera pas comme ça
A©TA

Maintenant qu’on sait tout ça
A©TA

Et si vraiment vous insistez
On deviendra « pirates »
Pour être libres et sillonner
Un monde sans copyright

08/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

19.02.2013