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01/10/2016

DUPES DE RIEN 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

2

 

     Une fois déstructurés, et sous les assauts ravageurs de la réalité, les convictions absolues lentement se dissolvent.

Et nous restons cois devant l'inexistence des métamorphoses. Car enfin, quelque chose vient-il soudainement de changer? Non!

Le ciel n'est toujours pas rose, tout comme l'horizon est encore rectiligne et que le soleil s'obstine à se lever.

Du coup, c'est beaucoup moins drôle qu'espéré.

L'illusion autorise au moins, elle, à quelques frasques du meilleur aloi: les étoiles se désagrèges, comètes filantes, dans le cosmos brûlant, les feuillages verdoyants chantent à tue-tête, les bruits du soir s’élèvent, inspirés, en subtiles symphonies, sans oublier les poètes subitement devenus, éberlués, les princes de la cité.

C'est dire si l'illusion est une belle et bonne chose, indéniable d'utilité publique.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

03/04/2014

L’ÉGOÏSME 5

BONSAÏ 1.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉGOÏSME

5

 

A force de s'employer à mettre sur le même plan soi et le reste du monde, et à force de cantonner ce même monde à son petit univers, l'égoïste finit toujours par imaginer sa propre fin que comme un immense et astral cataclysme. C'est une erreur fatale, inconsciente encore de ce qu'elle est.

Alors, l'âme close et le cœur à l'agonie, l'iconolâtre n'a plus aucune possibilité d'émanciper le présent. Et la certitude établie de son trépas futur ne fera qu'amplifier cette pénible sensation. Lui qui, jusque-là confit dans sa suffisance, se croyait à l'abri de ça comprend enfin - dérisoire sursaut - que l'homme sur cette terre ne peut s'affranchir qu'en apparence du cosmos inaugural qui nous constitue tous.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

03/11/2013

GAUCHE DE DROITE UPPERCUT EN STÉRÉO « LE SOPALIN? DE DROITE »

 

GAUCHE DE DROITE
UPPERCUT EN STÉRÉO

(1’13’’)
« LE SOPALIN? DE DROITE »

 


 

La gauche fait-elle une politique de droite ? La droite a t-elle capté les mots de la gauche ? On s'y perd. Pour se retrouver, petit inventaire de trucs de gauche et de trucs de droite par Corentin Roquebert, le premier MC sorti de Normale sup'.


 

Enregistrement : 28 août 13
Réalisation : Samuel Hirsch
Texte & voix : Corentin Roquebert

03/05/2013

GABRIELA MISTRAL : "ABSENCE"

 

GABRIELA MISTRAL 

"ABSENCE"

Lu par Sylvia BERGE

 

Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude COUFFON (© ELA/La Différence 1988

 

Gabriela MISTRAL est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

Poèmes choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Claude NIORT, Pierre HENRY

Réalisation : Anne-Pascale DESVIGNES

02/05/2013

GABRIELA MISTRAL : "BOIRE"

GABRIELA MISTRAL 

"BOIRE"

Lu par DANIELE LEBRUN

 

Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude COUFFON (© ELA/La Différence 1988

 

Gabriela MISTRAL est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

Poèmes choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Claude NIORT, Pierre HENRY

Réalisation : Anne-Pascale DESVIGNES

GABRIELA MISTRAL : "ENFANT MEXICAIN"

 

GABRIELA MISTRAL 

"ENFANT MEXICAIN"

LU PAR CECILE BRUNE

 

Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude COUFFON (© ELA/La Différence 1988

 

Gabriela MISTRAL est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

Poèmes choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Claude NIORT, Pierre HENRY

Réalisation : Anne-Pascale DESVIGNES

 

 

 

30/04/2013

GABRIELA MISTRAL : "PAYSAGE DE PATAGONIE" -- "TROIS ARBRES"

 

GABRIELA MISTRAL 

"PAYSAGE DE PATAGONIE" 

"TROIS ARBRES"

Lu par : Laurent NATRELLA

 

Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude COUFFON (© ELA/La Différence 1988

 

Gabriela MISTRAL est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

Poèmes choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Claude NIORT, Pierre HENRY

Réalisation : Anne-Pascale DESVIGNES

29/04/2013

GABRIEL MISTRAL : POEME DE L'ENFANT (II)

GABRIEL MISTRAL 

POEME DE L'ENFANT (II)

Lu par Sylvia BERGE

 

Poème extrait du receuil D'amour et de désolation, traduit de l’espagnol par Claude COUFFON (© ELA/La Différence 1988

 

Gabriela MISTRAL est née en 1889 au nord du Chili dans un monde rural et catholique. Très jeune, elle enseigne, traverse le continent et publie ses premiers recueils dès les années 1910. Elle est l’un des premiers auteurs latino-américains à puiser dans l’héritage indien. Sa vision de la douleur humaine reste liée au christianisme, mais elle déploie un sens du cosmos qui n’a rien d’européen. Ses poèmes se font l’écho de ses amours brisées, de ses enfantements impossibles et vibrent de la force tellurique du continent sud-américain. Dans les années 20 et 30, poétesse reconnue et traduite, elle séjourne aux Etats-Unis et en Europe. En 1945, elle est le premier auteur latino-américain à recevoir le prix Nobel de littérature.

 

Poèmes choisis par Philippe GARNIER

Prise de son, montage : Claude NIORT, Pierre HENRY

Réalisation : Anne-Pascale DESVIGNES

18/03/2013

CONFLIT COSMIQUE

COSMOS.jpeg

 

CONFLIT COSMIQUE

 

Point de départ d'un mouvement décisif,

Le grand conflit cosmique des délires du cœur

Ouvre un dialogue insensé de l'amour avec la mort

Jusque-là contenue dans l'ombre d'une vie endormie.

 

L'étrange contradiction des appétits humains

Multiplie les plaintes d'une déraison admise

Dans l'abrupte présence au bord d'un déséquilibre

Qui, dans les délices flagrants de paysages obscurs,

Offre un sens nouveau au cadre spatio-temporel

Et entraîne l'esprit sur le chemin rieur de la rédemption.

 

P. MILIQUE