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24/06/2013

LE CERVEAU DROIT : PLUS D'ARGENT, MOINS DE COMPLEXES «Ils se droguent, ils multiplient les conquêtes »

 

LE CERVEAU DROIT
PLUS D'ARGENT, MOINS DE COMPLEXES

(13’17’’)
«Ils se droguent, ils multiplient les conquêtes »


A bas les impôts, vive les riches ! Millionnaire à 43 ans, Eric Cormier tient un discours libéral très décomplexé. Une pure pensée de droite inégalitaire et réactionnaire à pleurer de rire. Les médias estiment la fortune d'Eric Cormier à 500 millions d'euros. Né dans une grande famille de l'industrie pharmaceutique, héritier de plusieurs immeubles, il réside depuis trois ans en Suisse où il dirige un fonds d'investissement qui intervient notamment dans les matières premières. Célibataire et fêtard, il a ouvert la galerie d'art contemporain "Horizon Artvision". Pascale Pascariello l'a rencontré dans le palace Le Métropole au bord du lac Léman.

Enregistrements : février 13
Entretien : Pascale Pascariello
Montage et mix : Arnaud Forest

23/06/2013

Olivia RUIZ son Frère, son Père, MOUSS (ou HAKIM) et tant d'autres...


Olivia RUIZ   son Frère, son Père, MOUSS (ou HAKIM)

Et tant d'autres...

PLANETE  NOUGARO 

  ALBI

le 9 Juillet 2009

27/05/2013

PAUL CELAN : "FIGURE DOUBLE" "LOINTAINS" "GREFFE SUR L'OEIL"

 

PAUL CELAN

"FIGURE DOUBLE"

Lu par Alain LENGLET

"LOINTAINS"

Lu par Julie SICARD

"GREFFE SUR L'OEIL"

Lu par Stéphane VARUPENNE

Poèmes extraits du recueil De Seuil en seuil (éditions Poésie Gallimard, traduction : Jean-Pierre Lefebvre)


Paul Celan est né le 23 novembre 1920. Ce poète et traducteur roumain de langue allemande, juif de Galicie, est un des plus grands poètes allemands du XXe siècle. Il a composé une oeuvre riche et complexe, orchestrée autour de la sonorité d'une langue qu'il maltraite, et ciselée dans la conscience d'écrire après l'extermination des juifs d'Europe. Il est mort en 1970 à Paris.

Un choix composé dans son recueil De Seuil en Seuil, paru en 1955 en Allemagne, et dans la traduction française de Jean-Pierre Lefebvre en 1998 parue chez Poésie Gallimard.


Prise de son : Pierre Minne

Montage : Sylvain Dangoise

Assistante à la réalisation : Delphine Lemer

Réalisation : Myron Meerson

 

13/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 13.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

13.05.2013

24/03/2013

RADIOSCOPIE JACQUES CHANCEL : MARGUERITE DURAS

 

RADIOSCOPIE JACQUES CHANCEL 

MARGUERITE DURAS

28 déc. 1969


Jacques Chancel s'entretient avec Marguerite DURAS : son enfance en Indochine, ce qu'elle pense du communisme, de la critique, du "gauchisme", des gens de droite, du gaullisme, des événements de mai 1968. Pourquoi elle fait des films. Remarques sur ses films "Hiroshima mon amour" et "Détruire, dit-elle". Les films qu'elle aime, sa conception du bonheur ; la difficulté de la destruction. Ses projets, ses rapports avec l'argent.

22/02/2013

MAISON HANTEE DE CARNOËT

 

MAISON HANTEE DE CARNOËT

Bretagne actualités -

18/03/1964 - 05min13s

 

Enquête sur les "mauvais sorts" en Bretagne. Interview d'une bouchère, d'une fermière, d'un Bohémien.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française Rennes

Générique

 

Cohic, Louis Marie

 

 

22/01/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " Impair et Passe ! "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

Avez-vous entendu parler de ces petits paradoxes qui nous ont heurtés au départ mais avec lesquels nous avons fini par flirter ?
Parce qu’ils ont entre eux comme un lien de parenté… un air de familiarité… une relation de filiation…
Lesquels?
Ceux qui gravitent autour du concept de féminité.
Comme si la féminité s’était emparée de tous les leviers… Revu et corrigé tous les rapports de force.

Force est de constater que la force est de son côté….
Féminine et au féminin, la force n’est plus ce qu’elle était… un artifice masculin, un caprice machiste, une malice sexiste de mâles aimés… une histoire vécue et racontée par des hommes à des hommes et sur des hommes.
Et il y a eu depuis comme un renversement de l’histoire… qui s’opéra et continue d’opérer encore sous nos yeux… Non pas la révolte du deuxième sexe, ni le soulèvement des femmes mais la remontée du féminin à la surface des consciences abusées ou désabusées.
La force a changé de mains : le rapport de forces s’est inversé… renversé et changé de verset.

Le masculin a rendu l’âme au féminin. C’est fait.
Le bonheur est à l’heure des métamorphoses. Vous n’y pouvez rien… Moi, non plus!
Ce ne sont plus les mêmes qui assurent la marche du monde. Et ça ne rassure personne … surtout pas les phallocrates…
Le petit homme n’aura pas deux papas comme on se plaît à le répéter mais deux poules qui se moquent de tous les coqs !
Un double repère… n’y voyez aucun vice… puisqu’il s’agit de vertu.
D’une nouvelle vertu, d’une nouvelle ouverture : puisque les corps sont indifférenciés… c’est l’âme qui doit faire la différence.
L’idéalisme est retrouvé : deux âmes qui s’aiment, ce sont deux âmes qui s’élèvent au-dessus de leur enveloppe charnelle … elles surplombent les corps et les décors… et passent du sensible au supra sensible…

Ce qui sous entend deux choses :
Soit que les hommes sont de plus en plus faibles… soit que les femmes sont de plus en plus fiables…
Mais il y a une troisième voie qui dit :
Que le mode d’être du féminin est le mode d’être le plus humain… le plus conforme à la respiration et aux aspirations des humains.
Et tous ces petits paradoxes finissent par engendrer un gros paradoxe, qui caractérise bien les mentalités d’aujourd’hui : “Plus personne ne sait, ni peut, ni veut porter le pantalon…”
Et d’une manière encore plus affinée : les hommes sont des enfants qui ont besoin de nouveaux droits pour rester des enfants !

21/01/2013

BRAQUAGE A LA POSTE: Au service (public) de la finance

BRAQUAGE A LA POSTE
Au service (public) de la finance
« Un petit peu d'argent à la famille »

13'03"


Un bureau de Poste au Landrel, dans la banlieue populaire de Rennes. Ici on retire 3 euros sur un compte à 3,27 euros. Un cadre syndiqué à SUD éclaire la nouvelle politique de La Poste - pardon : La Banque Postale - dont le nouveau patron vient de la Bank of Scotland en faillite. Une stratégie de rendement tourné vers les produits financiers et les marchés, au risque du krach et au détriment du service public.

Enregistrements : décembre 12
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Nicolas Ruffault

15/01/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " La mort de l’homme "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

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J’ai pris de l’acide… et ça m’a rendue lucide.
Les hommes n’écoutent plus Dieu
Les hommes n’entendent plus la Nature
Les hommes préfèrent régler leurs comptes entre hommes
Homo homini deus
L’homme est-il devenu un Dieu, POUR ou CONTRE les hommes ?
À cause de son orgueil… son orgueil est en cause
Autant se le dire les yeux dans les yeux,
L’homme est mort… depuis peu… mais il est bien mort.
Le rebelle a succombé sous les décombres de sa tour de Babel
Et le hasard ou l’histoire ont fini par sceller son sort
Le revoici, le revoilà, au fond de l’abîme
Endetté jusqu’au cou
Incapable de rembourser ses dettes
De sens et d’essence
Parce qu’il brûlait la chandelle par les deux bouts

De son sexe, qu’est-ce qu’il en a fait ?
Une étrange attraction pour le même sexe
Une étrange répulsion pour l’autre sexe
Il s’aime comme dit la chanson mais ne récolte que des problèmes
Du sexe pour le sexe
ON N’EN SORT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

De son pouvoir, qu’est-ce qu’il en a fait ?
Un pouvoir qui ne peut plus rien pour personne
Parce qu’il se situe hors des limites de la simple raison
De déliquescence en déliquescence
Puissance avide de puissance
Son obsolescence est programmée
Son déclin intimement lié à son destin
Sans concept, sans intérêt et sans fin
ON N’EN PEUT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et de son argent, qu’est-ce qu’il en a fait ?
De l’argent, il se fait de l’argent…
Se paye toutes les agences, tous les agents
Pour se faire de l’argent pour de l’argent
ON N’EN VEUT PLUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Braves gens !
L’homme est mort… et sa mort ne l’a même pas tué
Il ne nous reste plus qu’à l’enterrer vivant.

07/12/2012

LE SURVÊT' J'EN PEUX PLUS LA: Couple et Dégoût (3)

LE SURVÊT' J'EN PEUX PLUS LA:

Couple et Dégoût (3)

(5’29’’)

"C'est pas une spécialité allemande, non plus" 


Un feuilleton original de Jean-Charles Massera conçu pour les nouveaux modes d'écoute (podcast, smartphone, écouteurs). Chaque semaine vous recevez un appel, en voiture, à table, au boulot. Jte dérange ? Non non. C'est votre ami ou votre amoureuse qui vous parle : d'argent, de désir, d'une écharpe du PSG... Une voix qui renouvelle la fiction radio. 3. Couple et dégoût (avec Élisabeth Hölzle)


Enregistrements : 6 juin 12
Interprète : Élisabeth Hölzle
Assistante réalisation : Sara Monimart
Texte : Jean-Charles Massera
Réalisation : Arnaud Forest & Jean-Charles Massera

03/12/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "Reason Break "

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

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http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


C’est exaspérant
Non je ne désespère pas…
je dis que ça m’exaspère
L’argent… qui défait les bonheurs
L’argent…. comme seule et unique valeur
L’argent comme seule et unique valeur
Valeur qui l’emporte sur toutes autres valeurs
Avec de l’argent. Tout s’achète et tout se vend…
les corps et les âmes
On peut se payer la justice,
corrompre la police,
confondre vice et novice,
s’acheter un ilot de vérité,
un petit havre de paix,
vendre des armes,
gagner la guerre…
L’argent demeure et pour le reste autant en emporte le sort…
La vie, c’est la mort, si on ne met pas la main sur ce trésor.

Oui l’argent rend beau et intelligent
Oui l’argent oppose et divise les amis,
les amants, les parents
Oui l’argent libère et monnaye la liberté
Oui, l’argent rompt et corrompt en toute impunité
Oui, il n’y a plus que l’argent pour évaluer, réévaluer
et dévaluer nos petites vieilles valeurs…
Liberté, égalité, fraternité…
Sans l’argent… ne sont que de pâles lueurs des contre valeurs…
des idéaux qui meurent.
Aujourd’hui il faut rémunérer les gens pour qu’ils fassent grève
Les payer pour qu’ils s’indignent,
qu’ils se révoltent ou se soulèvent
Aujourd’hui il faut de l’argent pour inspirer les créateurs,
museler les détracteurs et calmer les ardeurs.
De l’argent pour fonder un foyer,
pour être une femme,
devenir un homme,
avoir un enfant…
et même changer de genre, pour narguer la sainte famille… de l’argent…
De l’argent…
pour rapatrier les nôtres,
expatrier les vôtres et larguer sa patrie… au plus offrant… au plus gros marchand…
celui qui pourrait racheter tout Paris.
Le PSG a perdu à Nice…
mais c’est le Qatar qui pleure…
parce que tout le monde rit …
On enterre nos morts et nos vies…
plus moyen de l’ouvrir… on sourit.

Solution?
Quelle solution ?
y a pas de solution…
Néant de chez néant
Résolution plutôt, pour renverser les artisans et les partisans de ce veau d’or
qui nous vaut cette vie de porcs !
L’argent, c’est la mort…
et il n’y a pas d’autre résolution…
d’autre révolution que d’inventer
une NOUVELLE VALEUR …
Pour que l’argent ne soit plus seul maître à bord
C’est à vous, que j’ai songé, braves gens…
Pour dire non à l’argent…
On ne veut plus payer pour vivre, aimer et créer
On ne veut plus qu’on nous paye pour vivre, aimer et créer…
Parce que je reste persuadée que parmi nous,
il y en a beaucoup que personne ne peut ni vendre, ni acheter
Des hommes et des femmes qui sont prêts à renverser toutes les tables
gratuitement…
passionnément…
amoureusement…
Debout braves gens!
Tous ceux qui veulent autre chose que de l’argent.
Debout!

06/02/2012

Gérard PHILIPE lit "BOOZ" de Victor HUGO

 

Gérard PHILIPE lit "BOOZ ENDORMI" de Victor HUGO

 




BOOZ ENDORMI



Booz s'était couché de fatigue accablé ;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.

Ce vieillard possédait des champs de blés et d'orge ;
Il était, quoique riche, à la justice enclin ;
Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin ;
Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge.

Sa barbe était d'argent comme un ruisseau d'avril.
Sa gerbe n'était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse :
- Laissez tomber exprès des épis, disait-il.

Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc ;
Et, toujours du côté des pauvres ruisselant,
Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques.

Booz était bon maître et fidèle parent ;
Il était généreux, quoiqu'il fût économe ;
Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme,
Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand.

Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière.

Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens ;
Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres,
Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres ;
Et ceci se passait dans des temps très anciens.

Les tribus d'Israël avaient pour chef un juge ;
La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet
Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait,
Etait mouillée encore et molle du déluge.

Comme dormait Jacob, comme dormait Judith,
Booz, les yeux fermés, gisait sous la feuillée ;
Or, la porte du ciel s'étant entrebâillée
Au-dessus de sa tête, un songe en descendit.

Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne
Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ;
Une race y montait comme une longue chaîne ;
Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu.

Et Booz murmurait avec la voix de l'âme :
" Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt ?
Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt,
Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme.

" Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi,
O Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ;
Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre,
Elle à demi vivante et moi mort à demi.

" Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ?
Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ?
Quand on est jeune, on a des matins triomphants ;
Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ;

Mais vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau ;
Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe,
Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe,
Comme un bœuf ayant soif penche son front vers l'eau. "

Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase,
Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés ;
Le cèdre ne sent pas une rose à sa base,
Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds.

Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite,
S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu,
Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
Quand viendrait du réveil la lumière subite.

Booz ne savait point qu'une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.

L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle ;
Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.

La respiration de Booz qui dormait
Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lys sur leur sommet.

Ruth songeait et Booz dormait ; l'herbe était noire ;
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament ;
C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.

Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ;
Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre
Brillait à l'occident, et Ruth se demandait,

Immobile, ouvrant l'œil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.

Victor HUGO