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11/11/2017

BRUTALE REVELATION

au magma présent de l'écriture,

 

 

BRUTALE REVELATION

 

Je trimballe mes états d'âme partout avec moi.

Ils sont ainsi, au fil d'un quotidien qui se répète,

Les mêmes obsessions démesurément délirantes.

 

Comment me débarrasser du poids

Terrifiant des douleurs ordinaires?

Comment approcher au plus près

Des arcanes subtiles qui soufflent

Un essentiel d'évidence primordial?

 

Quand le regard se perd en quête

D'horizons neufs, et qu'apparaît,

Brutale révélation, l'inacceptable,

Il ne me reste plus qu'à m'abîmer,

Plume la première, dans l'encrier

De la vie, pour une ultime noyade.

 

P. MILIQUE

17/07/2017

SE SOUVENIR MAINTENANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

SE SOUVENIR MAINTENANT

1

 

Il est impératif de se souvenir maintenant, et d'initialiser des interrogations sur l'ampleur d'une histoire devenue morne et lente.

 

Au cœur même de l'insondable dimension de l’existence, en ses limites inconnues dans le fol égaré des confins, la vie perçue n'a pour ainsi dire plus guère de sens.

Elle semble ne plus être traversée que par de minimalistes traits d'humanité.

Sans compter que cette humanité se révèle étrangement proche de l'animalité.

Sommeil régulièrement troublé par de longs moments décourageants.

Instants singuliers accaparés à creuser en soi d'innombrables galeries aussi sombres qu'humides, jusqu'à dévaler la pente abrupte menant au fin fond de notre moi.

Tréfonds fascinant comme une imminence que l'on ne peut pourtant pas quitter des yeux, sorte de gigantesque grand-guignols de l'effroi, de nos fantasmes, de nos angoisses et autre pulsions exacerbées aussi.

Expertise d'une noire prédation que l'on se prend à souhaiter voir graver sur la tombe prochaine de notre fosse commune.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

1

Oui j'ai mal! Oui j'ai honte!
Comment ne serais-je pas honteux
A me rendre compte du caractère
Insupportable de mon discours?

Toutes mes douleurs physiques sont vraies,
Mon déséquilibre psychique existe vraiment.
Si j'avais un tant soit peu de dignité,
Je garderais tout ça au fond de moi.
J'en ferais une boule de concentré
De silence qui enfermerait en son centre
Ce qui ne devrait appartenir qu'à moi.

Cette dignité-là, je ne la possède pas.
Pas plus que je sais ne pas posséder
(mais l'espoir demeure d'y arriver un jour)
Le simple courage d'en finir enfin.
De disparaître tout en ne laissant,
Sur cette terre, davantage de traces
Que n'en laisse, au bout de quelques secondes,
Une pierre lancée dans le lisse d'une eau plane.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

30/10/2014

FINALEMENT MORTEL 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FINALEMENT MORTEL

2


On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,
Traversée de douce mélancolie, de désespoirs feutrés,
Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets
De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.

De son affection pour l'humble perle une larme furtive
Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie
De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,
Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/06/2014

INITIALEMENT FATAL

au magma présent de l'écriture,

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente!

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

 

28/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

10/01/2014

27/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 09/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

09/01/2014

26/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 08/01/2014

 

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

08/01/2014

25/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 07/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

07/01/2014

24/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 06/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

06/01/2014

23/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 03/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

03/01/2014

22/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 02/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

02/01/2014