21/10/2013
L’AMITIÉ
L’AMITIÉ
C’est une chance insigne que d’avoir pu capter un jour
L’insaisissable et vital mystère qu’est toute rencontre essentielle,
Surtout lorsqu’elle prend la forme et la beauté tenace affichées
Par des femmes et des hommes secrets à la parole rare et fleurie.
Il peut nous arriver parfois d’apercevoir le semblable dans l’autre,
Quelqu’un avec qui se partage d’emblée une fraternité de pensée.
Cette reconnaissance sans équivoque induit l’amitié comme une évidence.
Mais cette évidence-là, débordante d’émotion pure, ne se parle pas !
Elle ne saurait s’expliquer non plus. Elle se vit. Et se prouve peut-être.
Dès lors, comment s’étonner lorsque, à l’embrasé d’un enfer de doutes
Et d’incertitudes fébriles et apeurés, j’en appelle à cette Amitié-là !
P. MILIQUE
09:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, amitié, chance, insigne, indigne, avoir, pouvoir, capter, jour, insaisissable, vital, mystère, rencontrer, essentiel, surcouf, prendre la forme, beauté, ténacité, afficher, femme, homme, secret, parole, rare, fleurir, arriver, apercevoir, semblable, partager, emblée, fraternité, pensée, reconnaissance, sans équivoque, induire, évidence, déborder, émotion, pureté, parler, savoir, s'expliquer, vivre, prouver, s'étonner, embraser, enfer, doute, incertitude, fébrile
28/09/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 06/09/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
06/09/2013
A PROPOS DE JACQUES TARONI, EN DIRECT DEPUIS LE PALAIS DE TOKYO
17:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, philippe meyer, jacques taroni, en direct, palais de tokyo, chroniqueur, vie, amour, pisser au cul, arbre, mort, la vie m'abandonne, tombe, terre, compréhension, enfer, ami, mal, bien, petit doigt, funambule, cocu, parfait, pensée, discours, pluie, visage, seconde, secondaire, jean-marc le bihan, métabolisme, crever, ouvrir, placard, argenterie, économiser, caisse d'épargne, chambre, emporter, se partager les restes, argent, nombreux, pognon, amitié, trahir, parvenu, au regard, trou du cul, connard, casino
18/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "COMMENT LUTTER CONTRE LE LE JOURNAL DE PERSONNE: "COMMENT LUTTER CONTRE LE HARCÈLEMENT SUR LE NET ?" SUR LE NET ?"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"COMMENT LUTTER CONTRE LE HARCÈLEMENT SUR LE NET ?"
- Vous êtes harcelé sur internet et vous en avez par dessus la tête?
- Vous êtes trainé dans la boue et vous vous sentez à bout ?
- On a fait de votre nom, de votre vie, de votre histoire, un enfer et vous ne savez plus quoi faire ?
- On a souillé votre existence et remis en cause vos compétences sans vous laisser la moindre chance ?
- On a propagé et entretenu des rumeurs à votre encontre pour que vous cessiez d’être le centre ?
- On a multiplié les coups, réuni des témoins conçu un complot pour vous faire la peau ?
- On vous a défiguré dénaturé diabolisé pour vous isoler?
- On a étalé au grand jour vos photos, vos vidéos et rendu public votre jardin secret?
13:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturele journal de personne, lutter, harcèlement, sexuel, par dessus, traîner dans la boue, se sentir à bout, nomminer, vie, histoire, enfer, souiller, existnce, remise en cause, compétence, pas la moindre chance, propager, entretenir, rumeur, encontre, cesser, centrer, multiplier, coupure, réunion, témoin, concevoir, complot, faire la peau, défiguré, dénaturé, diabolisé, isoler, étaler au grand jour, photo, vidéo, rendre public, jardin secret
25/07/2013
YVES BOMMENEL: "L'ESCALATOR"
YVES BOMMENEL
"L'ESCALATOR"
D'aluminium lustré et d'acier lourd de fonte, la flèche irisée de ce mastodonte qui nous soulève dans le crissement huilé de ses fanions de métal. Ses dents d'orque cachent sa machinerie grasse. Sa vélocité placide dope notre embonpoint. Automate qui nous permet d'enjamber le vide.
Transporté sans effort, le messager lascif téléporte ses kilos du sol au ciel, des étages aux enfers. En haut, en bas. Tranquillement. Marches à la chaîne, industrie des petits pas, tapis roulant sans fin ni commencement.
Escalier mécanique, immobilité cinétique qui soulage nos foulées du poids de la pesanteur sourde et souveraine pour nous rendre plus légers l'espace d'un transfert, d'un voyage entre deux plans géométriques. Diagonale à l'utilité sociale. Points de conjonction des flux humains dans la fourmilière.
13:11 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, escalator, aluminium, lustrer, acier, lourd, fonte, flèche, irisé, mastodonte, soulever, crissement, huiler, fanion, métal, dentelé, orque, cacher, machinerie, gras, vélocité, placidité, doper, enbompoint, automate, enjamber, vider, transporter, effort, messager, lascif, téléporter, kilo, sol, ciel, étage, enfer, haut, bas, tranquillité, marcher, à la chaîne, industrie, petit pas, tapis roulant, finir, commence, escalier mécanique, immobilité
09/07/2013
ARTHUR RIMBAUD: "POESIE VOYELLES "
ARTHUR RIMBAUD
"POESIE VOYELLES "
Poème "Voyelles" d'Arthur Rimbaud mis en images sur une mazurka de Fréderic Chopin
05:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arthur rimbaud, poésie voyelles, mettre en images, mazurka, frédéric chopin, s'approcher, guetter, porche, cachotterie, boîte aux lettres, patchwork, perdre la tête, lettre d'amour, aveux complets, lancer des caillous, insurrection, résurgence, cataclysme, enfer, abyssal, ivresse, pénitence, pourpre, colère, sang;lèvres, lévrier
07/07/2013
AL BERTO: "CARTE"
AL BERTO
"CARTE"
Lu par Laurent Natrella
Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.
« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)
« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)
« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)
Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.
Parmi ses publications:
Le Livre des retours (L'Escampette, 2004)
Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)
Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)
Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)
La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)
La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)
05:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, al berto, enfer, poète portugais, laurent natrel, populaire, xoïmbre, alberto pidwell tavares, enfance, sinès, alentejo, mar de ceva, étudiant aux beaux arts, portugalbelgique, lisbonne, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur, collaborer, publier, rimbaud, genet, mouvement libertaire, génération beatnikaméricain, descente aux enfers, univers urbain, souterrain, érotisme, homosexualité, araignée de mer, caviar, officialiser, quenelle, galette de blé noir, saint-émilion, chair de tourteau, cerfeuil, basilic, barbecue, kayak, cocaïne, cognac, la reine des pommes, assouvir ses pulsions, brigand, salope, putain, diabolique, garce
06/07/2013
AL BERTO: "LETTRE D'EMILE"
AL BERTO
"LETTRE D'EMILE"
Lu par Laurent Natrella
Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.
« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)
« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)
« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)
Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.
Parmi ses publications:
Le Livre des retours (L'Escampette, 2004)
Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)
Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)
Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)
La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)
La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)
05:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, al berto, enfer, poète portugais, laurent natrel, populaire, xoïmbre, alberto pidwell tavares, enfance, sinès, alentejo, mar de ceva, étudiant aux beaux arts, portugalbelgique, lisbonne, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur, collaborer, publier, rimbaud, genet, mouvement libertaire, génération beatnikaméricain, descente aux enfers, univers urbain, souterrain, érotisme, homosexualité, araignée de mer, caviar, officialiser, quenelle, galette de blé noir, saint-émilion, chair de tourteau, cerfeuil, basilic, barbecue, kayak, cocaïne, cognac, la reine des pommes, assouvir ses pulsions, brigand, salope, putain, diabolique, garce
05/07/2013
ATTERRISSAGE A L’AÉROPORT "EL PRAT DE LLOBREGAT" DE BARCELONE
(Captation Personnelle)
ATTERRISSAGE A L’AÉROPORT
"EL PRAT DE LLOBREGAT"
DE BARCELONE
MARS 2013
08:04 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, maruska, mille et une nuits, aéroport, barcelone, el prat de llobrégat, retour des canaries, bob dylan, violoncelle, introduction, introspection, tambour du bronx, se suicider, décider, se jeter par la fenêtre, flotter, rature, délice, enfer, amoureux d'esther, sensuel, suaire, invisible, sanguinaire, voloir se tuer, par amour, se pendre, élémentaire, tabouret, cuivré, ambiance, contrebasse, bachibouzouk band, trombonne à coulisse, respiration
AL BERTO: "NOTES"
AL BERTO
"NOTES"
Lu par Laurent Natrella
Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.
« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)
« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)
« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)
Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.
Parmi ses publications:
Le Livre des retours (L'Escampette, 2004)
Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)
Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)
Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)
La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)
La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)
05:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, al berto, enfer, poète portugais, laurent natrel, populaire, xoïmbre, alberto pidwell tavares, enfance, sinès, alentejo, mar de ceva, étudiant aux beaux arts, portugalbelgique, lisbonne, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur, collaborer, publier, rimbaud, genet, mouvement libertaire, génération beatnikaméricain, descente aux enfers, univers urbain, souterrain, érotisme, homosexualité, araignée de mer, caviar, officialiser, quenelle, galette de blé noir, saint-émilion, chair de tourteau, cerfeuil, basilic, barbecue, kayak, cocaïne, cognac, la reine des pommes, assouvir ses pulsions
04/07/2013
AL BERTO: "FANTÔMES"
AL BERTO
"FANTÔMES"
Lu par Laurent Natrella
Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.
« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)
« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)
« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)
Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.
Parmi ses publications:
Le Livre des retours (L'Escampette, 2004)
Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)
Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)
Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)
La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)
La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)
05:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, al berto, enfer, poète portugais, laurent natrel, populaire, xoïmbre, alberto pidwell tavares, enfance, sinès, alentejo, mar de ceva, étudiant aux beaux arts, portugalbelgique, lisbonne, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur, collaborer, publier, rimbaud, genet, mouvement libertaire, génération beatnikaméricain, descente aux enfers, univers urbain, souterrain, érotisme, homosexualité, araignée de mer, caviar, officialiser, quenelle, galette de blé noir, saint-émilion, chair de tourteau, cerfeuil, basilic, barbecue, kayak
03/07/2013
AL BERTO: "ENFER"
AL BERTO
"ENFER"
Lu par Laurent Natrella
Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.
« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)
« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)
« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)
Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.
Parmi ses publications:
Le Livre des retours (L'Escampette, 2004)
Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)
Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)
Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)
La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)
La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)
05:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, al berto, enfer, poète portugais, laurent natrel, populaire, xoïmbre, alberto pidwell tavares, enfance, sinès, alentejo, mar de ceva, étudiant aux beaux arts, portugalbelgique, lisbonne, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur, collaborer, publier, rimbaud, genet, mouvement libertaire, génération beatnikaméricain, descente aux enfers, univers urbain, souterrain, érotisme, homosexualité
27/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 27/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
27/05/2013
17:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, enfer, solitaire, plaisir, vacciner, mourir en héros, plaisir de la table, tirer un coup, honte, malheureux, amoureux, pour le plaisir, lutter, invention, inquisition, empêcheur de tourner en ron, dégradant, fleuron, rider, mitonner, au coin du feu, porno, tabac, quéquette, casser les burnes, pendule, pendulaire, jean-marie vivier