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21/11/2013

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

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Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.


P. MILIQUE

01/10/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 11/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

11/09/2013

11/09/2013

LA PART MAUDITE

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LA PART MAUDITE

 

Sous le joug halluciné du monde

Existe l’intrigante certitude instaurée

D'une possibilité d'action sur les événements

Offrant à l'envi ce qui ne s'invente pas.

 

Il n'est pas envisageable de tergiverser

Avec d'éventuelles faiblesses de perception

Aux ramifications multiples et secrètes.

 

Ce qui est notable, c'est l'ultime part maudite

Contenue dans l'expérience finale de la dissolution,

Source active des plus grandes extravagances

Dans ce lieu conçu pour s'oublier ou se perdre,

Pour enfin redevenir... ce qu'on a toujours été!

 

P. MILIQUE

02/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

Retour un siècle en arrière avec Antoine PROST, historien et président de la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...

Si nous vivions en 1913, nous sentirions très probablement mauvais car les usages de propreté étaient très différents des nôtres. Pour une raison, c'est que l'eau était rare. L'eau courante était inconnue à la campagne. On allait chercher l'eau à la fontaine pour la boisson, pour la vaisselle, pour les nettoyages, pour la toilette...

Salle de bains au début du XXème siècle dans un immeuble bourgeois. © - Roger Price - Flickr

01/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFÉ

 

En 1913, nous nous serions certainement retrouvés au café : le lieu de sociabilité par excellence. On comptait 482 000 débits de boisson pour 42 millions d'habitants, soit un bar pour 83 habitants, contre 25 000 cafés aujourd'hui...

 

Café Perruchot à Brutelles © wikimedia commons - 2013

31/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SOUFFRIRIONS DEJA LA CRISE DU LOGEMENT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SOUFFRIRIONS DÉJÀ LA CRISE DU LOGEMENT

 

 

 
En 1913, un an avant la grande guerre, nous souffririons déjà d'une crise du logement. Seule une minorité habitait un appartement avec un minimum de confort. Le logement populaire est différent de celui des bourgeois : une pièce unique dans laquelle on faisait tout...

 

 

Photo de famille 1900 © wikimedia commons - 2013 / Oti nord

30/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP


train © wikimedia commons - 2013 / Noben k


En 1913, nous marcherions beaucoup : pour aller à l'école ou pour les travaux des champs. On prend les transports de façon exceptionnelle : pour ferle  C'est l'époque où l'on construit des tronçons de chemins de fer...  

29/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SERIONS PEUT-ËTRE UNE TRAVAILLEUSE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SERIONS PEUT-ÊTRE UNE TRAVAILLEUSE

 

Retour un siècle en arrière. Aujourd'hui le quotidien des femmes ouvrières. On croit souvent que les femmes ne travaillaient pas. Or elles représentaient le tiers de la main d’œuvre, et c'est presque la moitié des  femmes qui travaillent...

28/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS FERIONS LA GREVE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1903

NOUS FERIONS LA GRÉVE

 

 

Retour il y a 100 ans. Aujourd'hui, la grève. A cette époque, les syndicats étaient faibles. Il existait une mystique de la grève : c'est plus qu'une action, elle éduque, aguerrie, entraide et crée... Et elle avait d'importantes répercussions sur la  vie privée.


02/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

  3


C'est probable faiblesse que de répandre ainsi ses souffrances...
Pardonnez le désarroi maladroit du fragmenté que je suis devenu

Faute de savoir si je parviendrai un jour à me reconstituer.

Ta silhouette longiligne, maigre presque, aux épaules étriquées,

Tes yeux éteints et ce quelque chose de traqué dans le regard.

Tu semblais arborer déjà le crépuscule d'un homme aux abois,

Telle est la dernière image qui se soit exprimée de toi.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

01/04/2013

PLEURER AU DEDANS 1

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PLEURER AU DEDANS

1

 

Le moment est venu. La fusion de leurs forces va parfaire l'épopée de ces deux romantiques qui ont su, osmose immédiate, s'inventer une vie d'une grande légèreté.
Mais, est-ce vraiment raisonnable d'aller ainsi jusqu'au bout de ses rêves?

Comment parvenir à convertir la passion excédée en relation douce, médiane, équilibrée, sans courir l'impensable risque de sa destruction?

 

L'amour ne peut plus être vertu s'il se pare de faiblesse.

Il remonte des profondeurs du cœur, puis de l'âme, et il se consume, et il dévore.
Il est donc important de savoir jusqu'où aller trop loin en apprenant à décrypter les réalités et à démêler l'inévitable confusion des sentiments.

 

J'ai d'eux l'impression vivace d'êtres fiévreux, pétrifiants d'intensité et de tension intime. Ils arborent une énergie débridée soutenue par un regard tendu qui impose une densité hors norme à la scène la plus quotidienne.
Ils sont traversée des apparences dans leur façon différente de vivre les heures en rêveurs éveillés.
De là découle le caractère urgent, désordonné et terriblement poignant de leur itinéraire illimité.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

22/02/2013

LE CHANT DU DESTIN

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LE CHANT DU DESTIN

 

Parce qu'il s’indigne sans cesse des aveuglements qui perdurent

Dans un monde qu'il pressent inhabitable pour une durée indéterminée,

Il entonne avec force le chant d'un destin désintégré

Qui l'éprouve faillible, fragile, et débordé par les événements.

 

Il perçoit tous les symptômes avérés d'une grande faiblesse

Et d'une rage acérée qui n'est que cri de frustration.

 

Maintenant il ressent une grande fatigue, pesante,

Qui sourd dans le flux empêché de ses membres.

Il ne jette que des regards désemparés et indécis,

Et bredouille des mots noyés aux larmes de ses pleurs

En se souvenant du cri de révolte et d'insoumission

Aussi inaltérable et infaillible qu'un atome saturé

Que cependant, confus, il ne parvient plus qu'à hurler.

 

P. MILIQUE