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14/11/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

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UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE 

04/08/2013

LE RÊVE

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LE RÊVE

 

Au murmure de la nuit, j’ai fait un rêve singulier.


Il semblait provenir d’une splendeur à venir,

D’un fol engouement pour une étrange lumière

Dérivant en volutes, poussée par les ailes du vent.

Ainsi transporté, l’instant mobile prenait identité

Dans la capiteuse fragrance de sa destination,

Ronde imperturbable me menant jusqu’à Elle.

Cela provenait-il de la chanson de ton souffle,

De la mélodie subtile offerte l’aurore de ta voix,

Caresse étoilée dans l’aujourd’hui en mouvement ?

 

Cette voix-là rêvée m a porté ton attente

Et ton irrépressible envie d’offrir encore

Tout ce que tu n’espérais plus savoir donner :

La force  inconnue d’un amour en découverte.

 

J’entends cette voix qui vient d’un ailleurs mêlé de sourires,

Telle une fleur semée depuis toujours dans un désert aride

Réanimant l’éternité à la flamme irisée de l’impossible rêve.

 

P. MILIQUE

15/07/2013

PAUL ELUARD: "LIBERTE"

 

PAUL ELUARD

"LIBERTE"

Composition sur la célèbre poésie de Paul Eluard .

22/06/2013

LENTEURS PASTEL

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LENTEURS PASTEL 

 

Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,

Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure

En un glissement vers l'introversion, puis l'aphasie.


Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel

D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté

Par le lourd secret du présent pour l'heure inconciliable.

 

Face à cet absolu qu'est l'abomination,

Il se retrouve piégé par l'écrasement de l'esprit.

 

Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,

L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation

Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible

Dans le judicieux et le flou radieux d'un lumineux en devenir,

Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.

 

P.  MILIQUE

10/06/2013

FRANCIS PONGE: "LE PLAISIR DES BOIS DE PINS"

 

FRANCIS PONGE

"LE PLAISIR DES BOIS DE PINS"

"7 août 1940 "

Lu par  Michel FAVORY

Extrait du recueil La rage de l’expression (Gallimard)

 

 

Le carnet du bois de pins fut écrit, à partir du 7 août 1940, dans un bois près de la Suchère, hameau de la Haute-Loire où Francis Ponge, après un mois et demi d’exode sur les routes de France, venait de retrouver sa famille.

 

Pendant la guerre, Francis Ponge fut résistant et membre du parti communiste clandestin. Il quitta le parti communiste en 1947.

 

Extraits choisis par Hélène Bleskine

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

 

Réalisation : Michel Sidoroff

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

16/04/2013

ZONES DÉVASTÉES

au magma present de l'ecriture

 

ZONES DÉVASTÉES

 

Clair-obscur en habit de parade

Ou piège à lumière aux reflets ombrageux

Lorsque s’atténue, essentielle,

La précaire splendeur d’écrits éphémères

Qui, logés au plus brûlant de nos failles intimes,

S’étoilent en lézardes dans nos zones dévastées.

 

P. MILIQUE

14/04/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

au magma present de l'ecriture,

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE

23/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 12

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

12


 

--«Hé, pas si vite, vous voulez bien ? Vous en oubliez tout de même de sacrément importants, non ? Vous savez aussi bien que moi qu'il en existe des quantités d'autres qui, dans l'entièreté de leur charnelle splendeur, sont source d'émerveillement sans cesse renouvelée. Ceux-là aussi donnent du sens à la vie. Ils sont inestimables en ce qu'ils rappellent d'essentiel : elle est une incomparable fête. Mais la mort, elle... A-t-elle besoin de mots pour exister ? Je veux dire, en a-t-elle vraiment besoin ? Si cela ne tenait qu'a son morbide mérite, la réponse serait bien sûr d'une trop triviale évidence pour être honnête...»

(A SUIVRE...)

 

14/12/2012

UNE LARME ÉCHAPPÉE

LARME.jpg

 

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE

05/06/2012

ZONES DEVASTEES

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ZONES DEVASTEES

 

 

Clair-obscur en habit de parade

 

Ou piège à lumière aux reflets ombrageux

 

Lorsque s’atténue, essentielle,

 

La précaire splendeur d’écrits éphémères

 

Qui, logés au plus brûlant de nos failles intimes,

 

S’étoilent en lézardes dans nos zones dévastées.

 

 

P. MILIQUE

21/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: DAMAS

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .


 

DAMAS

J'ai oublié les jours, j'ai oublié les heures
Et les années perdues, et le temps du bonheur
J'ai oublié septembre, ses sonates d'automne
Au devant de l'hiver, de ses pluies monotones...
Le rire tonitruant des chutes, des torrents
Les vallons ombragés aux parfums odorants...

Damas ! O la plus belle des cités antiques !
Que ne suis-je jasmin ployant sous tes portiques
Qui dans le soir exhale son vaporeux parfum
Agonise, se fane aux lueurs du matin....

Au flanc de ta montagne, un tapis de lumière
Se déroule : magie d'un orient séculaire...
Tes vergers qui vont ceindre la furtive splendeur
D'amandiers verdoyants, de cerisiers en fleurs...
Asséchés et taris les bras de ta rivière
Exsangue, désolée du flux de ses artères...
Le ventre de tes souks fourmille d'opulence
Broderies, soieries et grisantes fragrances...
Flanqué de minarets, de coupoles d'églises
Ton chemin millénaire dans la honte s'enlise...

Damas ! O femme fière toute pétrie d'orgueil
Chasse les fossoyeurs qui sculptent ton cercueil !
Qu'ont-ils fait de ton cœur, éclat de vif argent ?
De l'âme bienheureuse et douce de tes gens ?
De tes nuits éternelles, sereines infiniment ?
De ta lune d'opale brillant au firmament ?

Si mes mots acérés fusent comme fer de lance,
S'évadent comme un fleuve brise son glacier, s'élance :
Mon cœur comme le tien, crucifié s'afflige
D'exil en nostalgie, il est pris de vertige
Rêve de liberté tel un oiseau en cage
Déploie ses blanches ailes et se heurte au grillage...
Et si tes paumes suintent de stigmates immondes :
Tu es grain de beauté sur la face du monde !

Damas ! O la plus belle des mères ou des amantes !
Reflet luminescent de jaspe et d'amarante !
Demeure ! Demeure encore mon rêve inaccessible !
Ultime aspiration des quêtes impossibles !
Et si ma destinée fleurit sous d'autres cieux,
J'ai oublié ma vie, tout au fond de tes yeux...