Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/10/2013

NUITS DE KIN UNE VIRÉE MUSICALE DANS LES RUES DE KINSHASA « LES LARMES DE L’INTÉRIEUR »

 

NUITS DE KIN
UNE VIRÉE MUSICALE DANS LES RUES DE KINSHASA
« LES LARMES DE L’INTÉRIEUR »

(10'41")


La nuit tombe sur "Sans fil", un quartier populaire de Kinshasa. L'orchestre Yaco se réunit au fond d'une arrière-cour semblable à celle d'un village. Ces musiciens d'origine yansi ont quitté la Bandundu, une région voisine de Kinshasa, pour trouver un avenir meilleur dans la capitale du Congo. Ils improvisent sur des instruments de fortune, deux guitares fabriquées sur place et des pieds de chaise métallique en guise de percussions. Et quand passe la fanfare des shégés, les enfants abandonnés, les rues de Kinshasa résonnent comme celles de la Nouvelle-Orléans dans la série "Treme".
ARTE Radio a coproduit avec Le Monde.fr le webdoc de Geoffroy Heimlich, "Un archéologue au Congo" - lien plus bas.


Enregistrements : août 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation & voix : Geoffroy Heimlich

24/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "SOUFFRANCE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"SOUFFRANCE"

 

Il se prenait pour un poète… pour un prophète…je ne sais plus !
Il m’a enlevé, enfermé et m’a ordonné de me déshabiller.
Comme j’étais indisposée, j’avais mes règles, il s’est jeté sur moi…
Il a arraché mon pantalon, déchiré ma chemise.
Avec un couteau il a coupé en deux mon soutien gorge, m’a entaillé les seins et barbouillé mon visage avec le sang qui coulait.
Puis il a déchiqueté ma petite culotte avec ses dents, l’a mâchée puis avalée.
Il ne cherchait qu’à m’humilier, à me faire cracher une vérité
que j’étais incapable de lui révéler. L’obscène !
Probablement la sienne…
Il voulait me dissoudre dans le souffre de sa souffrance,
m’infliger la pire des peines qu’on puisse infliger à une personne humaine :
lui donner la mort parce qu’elle n’est pas foutue d’être immortelle.
Puis il a pris un pieu, me l’a enfoncé dans le bas ventre
et s’est mis à donner de petits coups avec un marteau comme pour me sculpter de l’intérieur…
Et de plus en plus fort. Et de plus en plus vite…
La douleur était si forte que j’ai fini par perdre connaissance…
Lorsque je me suis réveillée à l’hôpital le médecin m’a dit que mon bourreau n’était autre que moi-même.

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 30/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

30/09/2013

L'identitovigilance : une innovation technocratique en milieu hospitalier.

UNE PART DE SILENCE

au magma présent de l'écriture

 

UNE PART DE SILENCE

 

Simplement sortir de l'indifférence habituelle en utilisant le verbe

Alors que chacun sait que le mot est souvent l'arme indispensable

Avec laquelle il serait judicieux de prendre quelques distances.

 

C'est une bien délicieuse jubilation que d'y parvenir parfois,

Même s'il reste rare de parvenir au but du premier coup.

Dès lors se met en place une réflexion profonde et pleine d'intérêt

A considérer, au détour d'un partage, la difficulté à débusquer

Chez l'autre la part de silence tapie dans l'imperceptible qui fait signe.

 

Elle est impitoyable cette lucidité  feutrée qui permet d'accéder

A l'émotion pure, enfantine presque lorsque naît le subtil équilibre,

Nimbée à l'aube d'un soleil d'espérance prêt à fluidifier l'atmosphère.

 

Depuis, emmuré dans une révolte murmurée aux impératifs contradictoires,

Je me tiens, dans l'ombre du ridicule, au cœur d'un essentiel restant à définir.

 

P. MILIQUE

CHJAR' DI LUNA "SANS LA NOMMER" (Georges MOUSTAKI) A L'ÎLE-ROUSSE (HAUTE-CORSE)

(Captation Personnelle)


CHJAR' DI LUNA  

"SANS LA NOMMER"

(Georges MOUSTAKI)

A

L'ÎLE-ROUSSE  

(HAUTE-CORSE)

LE 11 OCTOBRE 2013


L'USAGE DU REGARD FRÉDÉRIC LECLOUX AU NÉPAL « D'ABORD VIVRE, ET PUIS PHOTOGRAPHIER »

 

L'USAGE DU REGARD
  FRÉDÉRIC LECLOUX AU NÉPAL
« D'ABORD VIVRE, ET PUIS PHOTOGRAPHIER »

(2'56")


Frédéric Lecloux est photographe indépendant et grand voyageur, notamment au Népal. Sa devise : "Appliquer ce que Nicolas Bouvier m'a appris sur la lenteur et le temps que doit prendre l'occupation d'être heureux". Il a trouvé là-bas un équilibre entre violence et beauté comme en témoignent ses livres "L'usure du monde : Hommage à Nicolas Bouvier" et "Brumes à venir" (le Bec en l'air). Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

23/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 28/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

28/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "SANS FIN."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"SANS FIN"

 

C’est le jour de la fin du monde.
Ça me rassure.
Parce que c’est en même temps la fin de l’immonde
Je vais devoir dire mes quatre vérités :

La première : ma langue maternelle, ce n’est pas le français… mais… la pensée
Je suis née dans un concept clé… clé, j’ai bien dit clé avec laquelle j’ai ouvert la boite du ciel et j’ai roulé une pelle au diable…

La deuxième : Marx, s’est lourdement trompé… son marxisme s’est fourvoyé en se prétendant scientifique. Il devait être salutaire, il devint totalitaire. Marx ne s’en est même pas rendu compte. Que le marxisme ne pouvait pas être une science, mais une conscience… une chance pour les hommes… si seulement il avait su que la science et la technique allaient creuser le fossé entre les hommes, il aurait misé sur la religion…

La troisième : si je devais emporter quelque chose avec moi de l’autre côté… comme un souvenir de voyage, j’emporterais la carte postale des deux tours jumelles qui flambent… parce que là-haut, je vous parie qu’ils ont une toute autre version… ma tête à couper ! et puis j’aime bien les confrontations d’opinions.

La quatrième : maintenant, je vais vous révéler un secret… lorsque je vais me retrouver seule et nue devant mon créateur, il va me poser la question et je vais devoir y répondre.
Quelle question? C’est à cette question qu’il va falloir précisément répondre… pour ne pas brûler en enfer.

Maintenant vous pouvez appuyer sur stop parce que je ne dispose que du bouton « play ».

JE DENONCE 36

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce

L'Homme de ne pas

Savoir rester à l'écart,

Dans la méconnaissance totale

De sa présence

Délicieusement surannée,

De son charme radieux

Et de son intelligence

Si fulgurante parfois.

CHJAR' DI LUNA "LA MONTAGNE" (Jean FERRAT) A L'ÎLE-ROUSSE (HAUTE-CORSE) LE 11 OCTOBRE 2013

(Captation Personnelle)


CHJAR' DI LUNA  

"LA MONTAGNE"

(Jean FERRAT)

A

L'ÎLE-ROUSSE  

(HAUTE-CORSE)

LE 11 OCTOBRE 2013

EUH SUR LE BOUT DE LA LANGUE « C'EST QUOI SON NOM DÉJÀ ? » FÉLIX.J

Matures, 
Mateurs,

      On a essayé. Déjà, faire de la radio dans une chaîne de télé c'est pas facile. Les gens de télé ne comprennent pas, les gens de radio n'en veulent pas. Les gens de radio sont assez bougons. En plus faut entendre la radio : pas de direct, pas d'animateur, pas de loto. Guère de météo. Très peu de foot. Du "cinéma pour les oreilles", pff. Faut savoir lever le pouce, raccrocher les gants. Se rendre à l'évidence avec larmes et bagages. On a donc fait des films. Des dessins animés parce que le dessin va bien au son : tous deux font travailler le bulbe sans fixer l'imaginaire dans une représentation univoque, berk, ça me reprend. ARTE Radio fait des vidéos, comme tout le monde, visibles sur tontube. Vous êtes contents ? Ils le sont. Ils prétendent le contraire mais se ruent en masse vers l'image qui bouge, cliquent comme des oufs et partagent à donf'. Tout cela in fine profite à la radio, pas d'inquiétude mesdames et messieurs. On s'élargit en restant nous-mêmes comme disent les couples en croisière. Demain nous ferons du cassoulet, du ping-pong. Des marionnettes sonores. Un thermomètre audio. En attendant c'est un mariage d'amour, une aventure, un baiser :

EUH
SUR LE BOUT DE LA LANGUE
« C'EST QUOI SON NOM DÉJÀ ? »

(0'31")


C'était qui déjà, le ? On cherche. On ne se rappelle plus. Un mini-slam de Félix J. (Spoke Orkestra).
Félix J. a enregistré quatre mini-slams chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation".


Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.

22/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 26/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

26/09/2013