14/10/2013
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
2
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j’écris !
C'est ma souffrance clandestine, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saigner, bleu ciel, question, maladif, obsédant, obsessionnel, savoir, existence, vie, mort, simplicité, sûr, sentir, instant tragique, dépourvu, univers, vide, connaitre, source, secret, dissimulation, vajabondage, recommencer, croire, écrire, souffrance, présence, inaudible, indéchiffrable, montreur d'ours, motif, brouiller l'image, fréquentation, lieu, fort, lumière, intérieur, espace, création, personnifier, terre à terre, sublime, misérable, raconter, désespoir, désarroi, homme, se heurter, ancestral
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
AU TRAVERS DE L'ABSENTE
Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?
Au terme d'une destinée tourmentée,
Après avoir essuyé toutes les tempêtes,
Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.
Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.
La césure est progressive et,
Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,
La rupture imposée par la fusion des contraires
Se révèle atrocement lente et douloureuse.
Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....
Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,
Reposante et douce pastel.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,
A force de partager un univers peuplé de semblables
Tellement différents, séparé.
Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.
Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.
Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps
Que personne ne sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.
Maintenant sa mémoire est encombrée
Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.
Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre
Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'indicible douleur
De l'insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur de cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre
Qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui est si mordant,
Qu'il ne sait plus que pleurer
De ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
05:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : séparation, destin, douleur, délivrance, désamour, absence, césure, progressive, éviter les écueils, obligé, amertume, rupture, imposer, fusion, contrariété, se révéler, atrocité, lent, douloureux, chemin, s'offrir, passage, lumineux, intense, lumière blancreposer, doux, pastel, rapprocher, partager, univers, similaire, différer, divorce, harmoniesuintement, usure du temps, dompter, condamner, déchirer, pointer au chomage, décevoir, déception, fuite éperdue
CIORAN 1
"Les moments d'abattement sont des atteintes à la vie, ils sont les visées du diable, des flèches empoisonnées qui blessent mortellement l'enthousiasme et l'amour de la vie."
(E.M. CIORAN)
00:55 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, diable, mort, vie;au magma présent de l'écritue, cioran, moment d'abattement, atteinte à la vie, visée, flèche empoisonnée, blesser, mortel, enthousiasme, excitation, amour de la vie, marvin gaye
13/10/2013
LE VIEIL HOMME
LE VIEIL HOMME
Le vieil homme semble accablé.
Il se dirige d'un pas traînant jusqu'au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l'espace de quelques précieux instants, congé à son corps.
Une fois installé, la sensation d'apaisement est tellement réelle et libératrice que déjà les considérations d'ordre physiques s'estompent et laissent une place, progressivement totale, au cérébral.
Le vieil homme maintenant établi, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant fermement le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, paraît véritablement absorbé.
Il l'est en effet. Parce qu'il est dans ses pensées !
Il songe à l'opiniâtre éprouvé de malaise, désormais quasi permanent qui est le sien, inspiré par la fusion forcenée d'hallucinations cauchemardesques et aussi par la conscience suraiguë d'implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet cinglant des blessures qui se ravivent, déchirantes. Au crépuscule de sa vie, il sait qu'il demande trop. Car c'est un impératif besoin. Alors, il exige. Juste l'absolu.
Il le veut sublime. Jusqu'à l'incandescence. Jusqu'à, s'il le faut, l'apothéose morbide et libératrice qu'il saura provoqué.
Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable. Aussi il demeure, malgré l'étonnante vitalité de ses révoltes rageuses, et en dépit de l'exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l'humanité, un éternel errant qui trace avec acharnement les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.
Il s'épuise ainsi, au quotidien, dans la quête effrénée du plus infime de l'instant, à tenter de démêler la pelote tellement enchevêtrée de ses incohérences.
Et toute la souffrance de l'existence reste là. Parce que chez lui, c'est chez elle. Tel est le vrai.
Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés sur le sol autour de lui, comme s'ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l'aider, l'apaiser peut-être, l'arrache soudain au souterrain de ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine sur ses lèvres. Il pense que jamais, même animé de regards multiples et bienveillants, le souci de l'autre ne saura pénétrer l'épaisseur de l'intime. Jamais !...
Il se lève lentement, avec difficultés. Il doit rentrer.
Reporter ailleurs le spectacle obscène de ses déchirements. L'enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger, une fois encore, dans les images persistantes d'un passé lancinant pas si lointain, et s'abriter dans la nébuleuse pénombre des habituels et naïfs artifices de l'apparence.
Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude, le réconfort probable du silence. Ce silence qu'il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs.
Et plus tard, sur la feuille blanche, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser le désespoir ordinaire et poignant engendré par les brutalités banales de la vie. Des mots pour alléger l'insoutenable. Pour, désormais esclave d'un anéantissement programmé, noircir la page d'une écriture brûlante et humide comme des larmes.
Les oiseaux se sont respectueusement écartés, égaillés à son passage. Ils sont devenus étonnamment muets. Discrets. Et se comportent en témoins fascinés par l'absolu vulnérabilité de l'Homme...
P. MILIQUE
17:25 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, vieillard, hommage, accabler, se diriger, pas traînant, banquise, proche, pouvoir, se reposer, espace, précieux, donner congé, corps, installer, sensation, apaisement, libérateur, considération, physique, estomper, cérébral, établir, fermeté, pommeau, ouvragé, parcimonieux, absorber, opiniâtre, éprouver un malaise, permanence, inspirer, fusion, forcené, hallucination, cauchemardesque, conscience, suraigue, implacable, chaos, originel, coup de fouet, cingler, blessure, raviver, déhirer, crépuscule de la vie, impératif, incandescence, apothéose
JE ME REPROCHE 2
Je me reproche de négliger l'Autre
Alors qu'il n'est que différent
Ou loin de mes yeux.
13:15 Publié dans JE ME REPROCHE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, reproche, négligence, négliger, autrui, différence, différent, yeux, travailler, cigarette, fournisseur, rue déserte, prudence, échangisme, échangiste, deal de drogue, sanns papiers, intermédiaire, vendeur, cartouche, trafic, sortie de métro, police, investir, motard, fonctionnaire, réfugier, contrôler, garde à vue, stratégie, colimateur
FISSURES SOURNOISES
FISSURES SOURNOISES
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
05:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecriture, source, tumulte, naufrage, désastre, douleur, espoir, angoisse, illusion, échecs, criard, réussite, invisible, ténèbres, l'éclat du jour, entrer en disidence, nombre, égarer, s'obstiner, creuser, sillon, étonnement, éblouissement, couleur, inquiétude, soumettre, se murer dans le silence, servir, masquer, oublier, enterrer, illusionniste, calfatage, inéluctable, banaliser, cheminement, potentialités
DANSE IMMOBILE
DANSE IMMOBILE
De quel poids pèse la solitude ?
On use d'artifices qui donnent l'illusion,
Prompts à nous répandre
Dans la basse célébration des apparences.
Cependant, quelques difficultés dans la réflexion,
Génèrent aussitôt un léger changement de perception.
Apparaît alors une lente dissolution des énergies
Qui soumet une volonté à l'ordinaire
Peu assujettie aux faiblesses .
Et nous habitons désormais une étonnante zone d'ambiguïté,
Où nos gesticulations résolument grotesques
S'évanouissent progressivement dans une étouffante danse immobile.
Un espace hasardeux où l'on doute des vérités les mieux établies,
Simplement parce que, rebelles encore,
Les voilà échappées de leur terreau d'origine.
Voilà que nous inventons, acharnés,
De longues nuits troubles qui traquent l'aléatoire,
Ouvrent des fissures qui dévoilent obscènes,
Un néant peut-être primordial,
Un endroit mal déterminé
Et pourtant séduisant d'une autre vie
Somptueuse de richesse.
La solitude est grand isolement certes,
Mais tellement préférable à l'intolérable compromis !
P. MILIQUE
01:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danse, obscène, richesse, solitude, vérité
12/10/2013
J'ACCUSE 2
J'accuse l'Homme
De ne pas se contraindre
A entendre l'inaudible
Que les autres n'entendent pas.
17:23 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, jurer, accuser, humain, se contraindre, entendre, inaudible, planète, petite fleur, creuser, archiviste, libérer, en mouvement, cigarette, monter à la tête, à la fenêtre, voir, se promener, un lion dans l'arène, chercher le bonheur, vent, promesse, maillage, voyage à la mecque, sur le ventre, caresse, fille, mec, problème, jour de pluis, tempête, paris, trou de souris, les clés du paradis, joie, maison, brûle, sans raison
HETEROCLITES REGISTRES
HÉTÉROCLITES REGISTRES
Dans l'agitation d'une identité brouillée
Par les troubles aiguisés de l'identité,
Il doit trouver la force de congédier les fantômes
Noirs de silences apeurés, frémissants et lourds,
Qui ne cessent de l'exposer à d'autres impossibles.
Considérations incertaines aux aguets de contorsions
Réunissant les fragments épars de textes en devenir.
Étrange et belle ambition que cette lutte contre l'impasse
Aussi, se nourrissant à l'aune d'une forte poussée d'écriture,
Il trempe parfois sa plume au sang d'hétéroclites registres
Dans la recherche énigmatique de formes nouvelles
Sans jamais au final, faire preuve d'une quelconque originalité,
Tant sa naïveté singulière vêt chacune de ses tentatives
D'une emphase lyrique désespérée et consternante,
Qui n'approche qu'alourdie d'épreuves douloureuses
Jusqu'à cette zone féroce où la blessure pénètre et lancine.
P. MILIQUE
13:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fantômes, blessure, ecriture, hétéroclite, ;registre, agitation, indité, troubler, trouble, aiguisé, identité, trouver la force, congédier les fantômes, noir, silence, apeuré, frémissant, loud, cesser, exposer, impossible, considération, incertaine, aux aguets, contorsion, réunir, fragments épars, textel, en devenir, étranbe, belle, ambition, lutte, impasse, se nourrir, à l'aune, forte poussée, écritur, tremper sa plume, sang, recherche, énigmatique, forme nouvelle, final, faire preuve, quelconque, originalité, naiveté, originel, vêtir
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 1
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
1
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saigner, bleu ciel, intention, suicide, suicidair, conséquence, histoire, personnel, état de délabrement, géant, sychique, physique, doué pour le bonheur, journalier, implacable, noir, s'enfoncer, évidenc, tourment, désordre, désordonné, spectaculaire, chaos, devenir, règle, dérégler, se retrouver, projeter, protagoniste, majeur, étrange, cauchemar, trouer, image, rouge et noir, vieillir, aspirer, aspiration, xtraire, l'essence de soi-même, s'approcher, flamme, libérateur, volonté, certitud, disparition, embrsement, final, acte
INSTANTS ORDINAIRES
INSTANTS ORDINAIRES
Elle existe cette force naturelle,
Cette troublante relation qui laisse entrevoir
Derrière le réel, un monde enchanté.
Pourquoi ne pas prendre en considération
L'importance de ce rêve niché en chacun de nous ?
Cette femme souriante, lumineusement belle,
Sait prendre tendrement soin de son paradis secret.
Le sourire aux lèvres, cette grande contemplatrice de nuages,
Virtuose de la couleur, habite un paysage champêtre
Peuplé d'images chatoyantes et d'oiseaux étonnants.
Plus tard, lorsque le jour se déchire
Et que le regard saturé d'enluminures
Recouvre l'horizon d'un voile de brume légère,
Elle emprunte, au cœur du flamboiement crépusculaire,
La porte solaire qu'elle est seule à percevoir,
Pour y rencontrer les présences mystérieuses qui bousculent les nôtres.
Oui, elle existe cette force naturelle,
Cette troublante relation qui laisse entrevoir
Derrière le réel, un monde enchanté.
Et cette lumineuse femme-là a su mériter
Le privilège rare de vivre ces instants ordinaires
Que les gens ordinaires ne vivent pas.
P. MILIQUE
05:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, instant, ordinaire, exister, force naturelle, troublant, relativité, laisser entrevoir, derrière, réel, monde enchanté, prendre en considération, importance, rêve, niché, femme souriante, lumineuse, belle, prendre, tendrement, soin, paradis secret, sourire aux lèvres, grand, contemplateur, nuage, virtuose, couleur, habiter, paysage champêtre, peupler, image, chatoyant, oiseau, étonnant, se déchirer, regard, saturé, enluminure, recouvrir, horizon, voile, brume, léger, emprunter, au coeur, flamboiement, crépusculaire, porte, solaire
PARCE QUE...
PARCE QUE...
Parce que l'invraisemblable est parfois cri évident
Parce qu'il y a des sentiments que l'on ne maîtrise pas
Parce qu'il est des êtres qui ont froid au bonheur.
Parce qu'à force de fausses notes les lendemains ne savent plus chanter juste
Parce que des mots trop incertains font douter les certitudes têtues
Parce que la vie doit être mémoire brûlante mais aussi amnésie.
Parce qu'il reste, au fil du temps, suspendu au prodige de la rencontre
Parce qu'au-delà de l' insignifiance qui le caractérise,
Elle sait, en mots choisis, lui faire croire qu'il existe enfin.
Parce qu'à l'aune de tout cela qui est Elle,
Il l’accueille près de lui, magnifiquement responsable.
Il peut désormais envisager le jusqu'alors impensable...
Balbutier d'encre des phrases qui parlent !
P. MILIQUE
01:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, garce, invraisemblable, crier, évidence, sentiment, maîtriser, avoir froid, bonheur, à force, fausse note, lendemain, savoir, chanter juste, motivé, incertain, faire douter, certitude, têtu, vie, mémoire, brûlant, amnésie, rester, au fil du temps, suspendu, prodige, rencontre, insignifiance, au-delà, caractéristique, mots choisis, faire croire, dieu existe, à l'aune, zccueillir près de lui, magnifique, responsable, désormais, envisager, impensable, balbutier, encre, phrase, parler