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16/04/2013

ZONES DÉVASTÉES

au magma present de l'ecriture

 

ZONES DÉVASTÉES

 

Clair-obscur en habit de parade

Ou piège à lumière aux reflets ombrageux

Lorsque s’atténue, essentielle,

La précaire splendeur d’écrits éphémères

Qui, logés au plus brûlant de nos failles intimes,

S’étoilent en lézardes dans nos zones dévastées.

 

P. MILIQUE

LES DESCHIENS : " LES CONTRÔLES "

 

LES DESCHIENS 

" LES CONTRÔLES "

 

Cette série de sketches courts met en scène toute une galerie de personnages interprétés par les comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Les Deschiens ont un style très personnel et reconnaissable.


PERSONNAGES:

M. Morel : C'est le personnage principal de la série. Il est extrêmement rationnel, attaché à la vie quotidienne, et n'entend jamais utiliser la technologie moderne. C'est le stéréotype du Français « moyen » et il est hermétique à la culture (principalement aux livres).

M. Saladin : C'est un ami de M. Morel avec lequel il discute de toutes sortes de sujets. Il est la plupart du temps dans l'ombre de M. Morel et il cherche toujours à exprimer ses idées, bien qu'il ait du mal à les faire clairement comprendre. Les discussions qu'il entretient avec M. Morel sont souvent des quiproquos sur une expression à double sens (cyber café, bibliothèque, souris, cd-"rhum"...).

Mme Saladin (interprétée par est une femme autoritaire, soucieuse des apparences. Elle apparaît souvent comme commerçante, parfois comme professeur de langues étrangères.

Bruno Lochet: Un client de M. Morel qui a du mal à suivre ses explications.

Yolande : La femme de M. Morel. Elle suit souvent les préceptes de son mari sur l'éducation de leurs enfants. Elle représente elle-aussi un stéréotype : celui de la femme au foyer inculte.

Olivier : Le fils de M. Morel. Il essaye sans cesse de se cultiver en lisant des ouvrages de littérature classique (Gide, Yourcenar...) au grand dam de ses parents qui l'obligent à avoir des activités moins intellectuelles.

Atmen "Atomen" Kelif : Atmen Kelif, joue l'arabe de service qui se fait maltraiter verbalement et physiquement par M. Morel et M. Dusquesne.


SOURCE UNIQUE DE CES PROPOS-LA:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Deschiens


15/04/2013

JEAN-PIERRE KALFON NOUS LIT... "LE PETIT CHEVAL DE RETOUR ", DE MICHEL AUDIARD

 

JEAN-PIERRE KALFON

NOUS LIT... 

" LE PETIT CHEVAL DE RETOUR "

DE MICHEL AUDIARD

 

(Julliard - 1998 - épuisé)

 

Musique 

"Foule sentimentale" 

Alain Souchon

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 22

concision fragmentaire.jpg

 

 

Pourquoi certains destins existent-ils?

 

Le souffle du temps pare l’exact malheur

Des drogues qui n’apaisent plus.

 

Le luxe ultime, c’est cette solitude,

Cette indifférence où me trouvera la mort.

 

 

P. MILIQUE

DIMONE au FESTIVAL PAUSE GUITARE ALBI le 7 JUILLET 2011

 

DIMONE 

  FESTIVAL PAUSE GUITARE 

ALBI le 7 JUILLET 2011

14/04/2013

JACQUES DUPIN : « ECRIRE LES YEUX FERMES… »

 

JACQUES DUPIN 

« ECRIRE LES YEUX FERMES… »

 

Fragmes


« Ecrire les yeux fermés… »

 

Poème de Jacques DUPIN

Lu par Léonie SIMAGA et Suliane BRAHIM

 

Echancré, POL, 1991

 

Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…

 

Poèmes choisis par Sophie NAULEAU

Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI

Assistant à la réalisation : Benjamin HU

Réalisation : Laure EGOROFF

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 9/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

9/04/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

au magma present de l'ecriture,

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE

VICKY RODOLPHE BURGER CHANTE POUR UN DRAKKAR « Une hache viking du neuvième siècle »

 

VICKY
RODOLPHE BURGER CHANTE POUR UN DRAKKAR
« Une hache viking du neuvième siècle »

(5’06’’)


Rodolphe Burger raconte la légende à l'origine de la chanson "Vicky". Radio Burger : en résidence au studio d'ARTE Radio, Rodolphe Burger propose des versions acoustiques dépouillées de son répertoire, qu'il éclaire par une brève introduction.


Enregistrements : 10-12 septembre 12, 16 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Assistant réalisation : Léo Spiritof
Voix : Léna Burger
Texte, musique & voix : Rodolphe Burger

13/04/2013

GEORGES FOUREST : " BALLADE POUR FAIRE CONNAITRE MES OCCUPATIONS ORDINAIRES "

 

GEORGES FOUREST 

" BALLADE POUR FAIRE CONNAITRE MES OCCUPATIONS ORDINAIRES "

 

Poème de Georges FOUREST

Lu par Nicolas LORMEAU

 

La Négresse blonde, 1909 © José Corti

 

Né le 6 avril 1867 à Limoges, Georges FOUREST suit des études de droit. Il se qualifie ensuite d’"avocat loin de la cour d’appel", comme il aime à se nommer. Il vient à Paris, où il fréquente les milieux littéraires symbolistes et décadents, collabore à plusieurs revues (La Connaissance, Le Décadent) et se rend célèbre avec La Négresse blonde (Messein, 1909, rééd. Corti 1986), préfacé par Willy, et placé sous le patronage de Rabelais. Georges Fourest fera encore paraître Contes pour les satyres (Messein, 1923, rééd. Corti, 1990) et le Géranium ovipare (Corti, 1935, réé. 1984), qui respirent une même atmosphère ludique et lubrique. Il meurt à Paris le 25 janvier 1945. Après une période de désaffection, il est peu à peu redécouvert à mesure que se manifeste un regain d’intérêt pour la littérature 1900.    


« Georges Fourest était un poète français à la verve parodique et irrévérencieuse, jouant avec truculence de mots rares ou cocasses, des dissonances de ton, de l’imprévu verbal et métrique, des effets burlesques.

Quand j’ai connu Georges Fourest, il était dans la soixantaine et déjà célèbre. Il ne ressemblait pas plus à l’idée qu’un lecteur de La Négresse blonde pouvait se faire de lui que le Gracq qu’on imaginait au moment de la publication du Château d’Argol ne ressemblait au Gracq réel. Le poète, qui époustouflait les foules et rêvait d’un enterrement délirant, était un homme tout à fait posé et – sauf quand à Deauville il portait veste blanche et casquette de yachtman – vêtu de la classique et déjà désuète jaquette et coiffé du melon dont le règne touchait aussi à sa fin. Il avait l’air bonhomme d’un chef de bureau de ministère. Il n’en avait pas moins écrit La Négresse blonde pour son plaisir et le nôtre. Littérairement, ce livre singulier n’appartient à aucune école, sauf la fourestière, comme dit l’à-peu-près de Willy. Il y a des gens qui deviennent célèbres à force de travail, ou de constance, ou d’acharnement ; qui entassent Pélion sur Ossa jusqu’à forcer l’attention. À Fourest, la célébrité était venue, d’un coup, après une incubation et maturation des plus lentes, le jour où il avait fait paraître sa Négresse. Il y aura bientôt soixante ans que le succès de ce petit livre se maintient avec une aimable régularité, et trente qu’elle est entré chez moi, après des années de vagabondage, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre. »

 

José CORTI, Souvenirs désordonnés

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 08/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

08/04/2013

REVANCHE ANTICIPÉE

illusion parfaite.jpg

 

 

REVANCHE ANTICIPÉE

 

Il faut seulement l'écouter pour l'entendre

Cet homme qui parle avec tant de douceur...

 

Dans la mise en scène de son imaginaire

Les sentiments contradictoires percent enfin,

Éprouvés à disculper chacune des sensations

Depuis toujours tapies dans la marge du temps.

 

Certes, il est peu de parler de sa petite existence,

Mais c'est une sorte de revanche par anticipation

D'un retour programmé à la source commune.

 

Chacun vit comme s'il était unique

Mais le précieux lien d'unicité n'existe pas.

De là vient l'éprouvante peur de l'anéantissement

Offrant l'illusion parfaite de ce qu'aurait pu être la vie.

 

P. MILIQUE