Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/05/2013

HENRI MICHAUX : "CLOWN"

 

HENRI MICHAUX 

"CLOWN"

Lu par Hervé Pierre

Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956


 

Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.

Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :

« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »

Sophie NAULEAU

 

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE

Réalisation : Marguerite GATEAU

Choix de poèmes de Sophie NAULEAU

06/05/2013

HENRI MICHAUX : "MAGIE"

 

HENRI MICHAUX 

"MAGIE"

Lu par Grégory GADEBOIS

Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956


 

 

Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.

Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :

« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »

Sophie NAULEAU

 

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE

Réalisation : Marguerite GATEAU

Choix de poèmes de Sophie NAULEAU

05/05/2013

HENRI MICHAUX : "RECOMMANDATIONS"

 

HENRI MICHAUX 

"RECOMMANDATIONS"

Lu par CLEMENT HERVIEU-LEGER


Extrait de Poteaux d’angle, Gallimard, 1981

 

Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.

Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :

« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »

Sophie NAULEAU

 

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE

Réalisation : Marguerite GATEAU

Choix de poèmes de Sophie NAULEAU

04/05/2013

HENRI MICHAUX : "L'AVENIR"

 

HENRI MICHAUX 

"L'AVENIR"

Lu par Sylvia BERGE

Extrait de L’espace du dedans, Gallimard, 1956

 

Henri MICHAUX est né le 24 mai 1899 à Namur. Installé à Paris en 1924, il y côtoie les peintres surréalistes et se lie d’amitié avec Jules Supervielle. C’est à lui qu’il dédie d’ailleurs le premier poème « Énigmes » de Qui je fus (1927), repris en ouverture de son anthologie poétique personnelle intitulée L’espace du dedans. Après avoir longuement voyagé de 1927 à 1937, en Asie et Amérique du Sud, il se retire dans le Midi durant la guerre. Ailleurs, Connaissance par les gouffres, Épreuves, exorcismes, Face aux verrous, L’infini turbulent, La nuit remue, Plume, Poteaux d’angle ou La vie dans les plis sont autant d’autoportraits du poète de la paix dans les brisements. Henri Michaux, qui avait troqué le y de son prénom de baptême contre un point sur les i derrière lequel se cacher en douce, est mort à Paris le 19 octobre 1984.

Si la mescaline est en grande partie à l’origine de son œuvre picturale, c’est son génie du bizarre, et du retrait, qui a fait de lui le plus aventureux des explorateurs de l’espace du dedans :

« Ainsi à l’écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, le hameçon au cœur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu’on dit être par-dessus cette paix. »

Sophie NAULEAU

 

Prise de son, montage: Serge RISTIC, Manon HOUSSIN

Assistant à la réalisation : Guy PEYRAMAURE

Réalisation : Marguerite GATEAU

Choix de poèmes de Sophie NAULEAU

27/04/2013

PENSÉE EXSANGUE

au magma present de l'ecriture,

 

PENSÉE EXSANGUE

 

Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:

 

Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,

Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.

 

Elle ressemble à la bonté espérée en chacun

Et accueille dans sa douceur fluide

Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.

 

Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral

Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.

 

Que serais-je devenu hors de sa présence

Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?

 

Je dois me souvenir à chaque infime d'instant

A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage

D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...

 

A sa place, vide et brûlante désormais,

Ne respire plus que l'espace, exsangue.

 

P. MILIQUE

08/04/2013

HUBERT VOIGNIER " LES HAUTES HERBES " (5/5)

 

HUBERT VOIGNIER 

" LES HAUTES HERBES "

   (5/5)

 

 

« Jamais je ne côtoie ces champs d’herbes… »

(les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots indiqués ici entre guillemets)

 

Lu par Michel FAVORY

 

Poème extrait du recueil Les hautes herbes, Cheyne éditeur, 2004, réed. 2011

 

Né en 1964 à Lyon, Hubert Voignier a publié quatre livres à Cheyne dans la collection Grands fonds (Suites terrestres, 1991, Paysages, encore et autres petits contes, 2003, Le Débat solitaire, 2006 et Le Morateur, 2008). Et deux autres titres chez Deyrolle : Paysages, en 1994, et Les Hauts Plateaux, en 1996. Collaboration aux revues Théodore Balmoral, Verso, L’Atelier contemporain (n°2, 2000 / n°7, 2003), les Heures.

 


Extraits choisis par Laurence COURTOIS

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

17/03/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

CIEL GRIS.jpeg

 

 

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?

Que devient-elle dans le tendu du silence?

Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...

 

Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,

Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie

Qui fait que ce qu'on aurait pu traduire

Soudain ne peut plus être poursuivie.

 

Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,

C'est porter le confus du langage à sa limite,

Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,

C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu'à identifier... les énigmatiques points de suspension.

 

P. MILIQUE

01/03/2013

Musique des voix (3/3) : « Les mots d’Allain Leprest »

MUSIQUE DES VOIX (3/3) 

« Les mots d’Allain Leprest »


Dans la nuit du 14 au 15 août 2011, Allain Leprest a décidé de faire sa valise, et s'est suicidé à Antraigues-sur-Volane, en Ardèche, patrie, pays et montagne de son grand ami Jean Ferrat. Autant la disparition de ce dernier avait été accompagnée, suivie, partagée ; autant la perte d'Allain Leprest fût suivie d'un vide sidérant et de bien peu d'hommages et articles dans les rubriques nécrologiques...

Plus d'un an après son décès, le documentaire « Les mots d'Allain » « donne des nouvelles » d'Allain Leprest... Il chantait sur scène à la manière d'un Brel ou d'un Ferré. Une poésie qui touchait droit au cœur, racontait le quotidien, les rêves, les rencontres, les douleurs et les excès aussi, son enfance, à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen ou ses copains, qu'il côtoyait dans le bistrot d'Ivry qui lui servait de refuge.

On ne le voyait jamais à la télé, il ne passait pas à la radio. Un vide incompréhensible au regard de son œuvre même si, en 2009, il reçut le grand prix des poètes de la SACEM et que Nougaro disait de lui qu'il était « l'auteur le plus flamboyant que j'ai rencontré sous le ciel de la chanson française ». .

Le documentaire évoque son lien avec ses proches, ses pairs, mais aussi avec son public averti et amoureux. Il donne à entendre tout « le petit monde » qui entourait Allain et continue à porter ses textes. Il raconte aussi et surtout les mots et les maux d'Allain Leprest. Une promenade poétique et intime au fil des textes qui lui ressemblent. 

 

Avec :

Romain Didier, auteur compositeur interprète et ami,

 Loic Lantoine, auteur compositeur interprète et fils spirituel,

Francesca Solleville, chanteuse et amie,

Gérard Pierron,  auteur compositeur interprète et ami,

Jehan, auteur compositeur interprète et ami,

Olivia Ruiz, auteur  compositeur interprète,

Didier Pascalis, son producteur,

Ses connaissances et amis d'Ivry au café concert « L'annexe »,

Les clients du café concert "Le Saint Max" à Paris,

Hyacinthe, ami d'Allain.

 

MERCI à :

Cécile Prévost Thomas, musicologue,

Pierre Emmanuel Billet, amoureux anonyme d'Allain Leprest.

 

 

Production : Charlotte Bienaimé

Réalisation : Christine Robert

Prise de son : Frédéric Cayrou

Mixage : Catherine Déréthé

 

 

Chansons et textes entendus dans le documentaire (dans l'ordre ) :

 

Les p’tits enfants de verre (1994)

Allain Leprest / Gérard Pierron

CD « Francesca Solleville chante Leprest »

Interprétée par Fransesca Solleville, Gérard Pierron et les clients de l’Annexe à Ivry sur Seine

 

Il pleut sur la mer (1994)

Allain Leprest / Etienne Goupil

« Album 4 »

 

Le copain de mon père (1994)

Allain Leprest /Romain Petit-Didier

 « Album 4 »

 

Extraits du « Le gardien du phare » lus par Jean Louis Guillotin

Texte: Allain Leprest

 

C’est peut être (1992)

Allain Leprest / Richard Galliano

Interprète : Allain Leprest création

CD 1992 « Voce a mano N°15 »

 

Mec (1986)

Album « Chez Leprest vol 1 » Tacet

Interprété par Loic Lantoine

 

Une valse pour rien (1986)

Allain Leprest / Luis Conzaga Sivestre Ramos

Interprété par Anne Lise, chanteuse, au café l'Annexe à Ivry sur scène

 

Saint Max (1988)

Allain Leprest / Didier Petit-Romain

« Album 2 »

 

Arrose les fleurs (2008)

Allain Leprest / Romain Petit-Didier

Reprise : Amélie les crayon

Album : « Chez Leprest 2 »

Tacet

 

Nu (1988)

Allain Leprest / Christian Loigerot, Sylvain Lebel

« Album Nu “

18/09/2012

L’AIR DU BEAU

BAUDELAIRE.jpeg

 

L’AIR DU BEAU

 

Une sorte de culpabilité à peine corrigée par la rage

Qui génère au vif ce problème de légitimité…

Écrire et ne pas savoir comment assumer cette prétention!

 

Pourtant, son imaginaire côtoie au quotidien

Des grands frères bienveillants et protecteurs.

Baudelaire l’accompagne au brasier de ses révoltes,

Et il a cette étrange impression de l’entendre lui souffler des…

 

Va, exacerbe le cœur même de l’émotion poétique,

Celle qui offre d’emblée l’éclat de ce qui attend!

Invalide la phrase exclusive et universelle

Qui se délite, à l’image des mots qu’elle décrit

Avec l’iridescente et unique arrière-pensée:

ÉCRIRE!

Rédemption libératrice…

 

P. MILIQUE