17/12/2012
ÉCRITURE POST-NUCLEAIRE
ÉCRITURE POST-NUCLEAIRE
Les duplicités capitalistes avaient générés,
Dans un espace prétendument confiné et surprotégé,
Une réalité aussi absurde que cruelle.
Enveloppé d’un nuage de mort toxique,
L’homme, figurant neutre et involontaire
D’une étrange séquence de cinéma apocalyptique
Progresse d’une démarche mécanique et heurtée,
Marmonnant une litanie sans fin de mots nébuleux,
Le regard fixe éteint par tant d’horreurs prévisibles.
J’écris désormais davantage pour vérifier mes cauchemars
Que pour transcrire l’inanité obligée d’improbables rêves.
P. MILIQUE
09:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, écriture, post-nucléaire, duplicité, capitaliste, générer, génération, espace, trétention, confiné, surprotégé, réalité, absurde, cruel, envelopper, nuage, nuage de mort, toxique, figurant, neutre, involontaire, étrange, séquence, cinéma, apocalyptique, progresser, démarche mécanique, heurter, marmonner, litanie, infini, motivation, nébuleux, regard fixe, regard éteint, horreur, prévisible, écrire, désormais, davantage, vérifier, cauchemars, transcrire, inanité, obligation, improbabilité, rêve
13/09/2012
SA VIE
SA VIE
Sa vie :
C’est un ciel de malheurs
Habité de rêves fracassés et de confiance trahies,
Une succession ininterrompue de mouvements désordonnés et incohérents,
Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer
Jusqu’au vertige, jusqu’au silence,
Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,
Une outrance peu recommandable qui porte en elle
L’évidence inévitable du conflit à venir,
Une indifférence sereine.
Il refuse cela.
Alors il s’invente un itinéraire singulier.
Il se veut esprit enragé, hanté, lunaire.
Débordant sans retenue d’une colère nécessaire, vitale,
Qui saura le détourner des forces obscures de cette cohérence-là.
Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes!
Il s’oblige aussi à débusquer en lui la part d’intolérance,
Et la vision contradictoire du monde,
Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe
Pour ne jamais être suspecté de complaisance
Qui n’existe parfois que dans la gravité et la mortification,
Il boîte de l’intérieur.
Il perçoit dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscure
Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide
N'être seulement troublée que par les coïncidences.
Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets
Sauf à forcer la banquise compacte de la douleur.
Il y a cet accomplissement qui fait de la vie
Un chemin solitaire enrichi de silences...
.
Alors il s’esquive, le cœur modeste et lumineux,
Dans la belle brillance de ce soleil radieux d' Absolu
Générateur d'une tranquillité rassurante à son propre désordre.
P. MILIQUE
10:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vivacité, ciel de malheur, rêve fracassé, confiance trahie, succession ininterrompues, mouvement désordonné, incohérence, douteux, abstraction, effleurer, vertige, silence, échantillon, capiteux, offir l'amère saveur, décalage constant, outrance, recommandable, évidence, inévitable, conflit à venir, indifférence, sérénité, refus, invention, itinéraire singulier, esprit, enrager, hanter, lunaire, déborder sans retenue, colère nécessair, vital, détourner, force obscure, cohérence, rejeter, violence, norme contreignante, norme sécurisante, obligation, débusquer, sa part d'intolérance, vision contradictoire, pointe acérée, paradoxe
30/07/2012
LE TEMPS QUI PASSE
LE TEMPS QUI PASSE
Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.
Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.
Le temps qui passe est ton ami.
Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.
Le temps qui passe
Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.
Il est ton ami...
P. MILIQUE
12:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le temps qui passe, être son ami, exclusivité, favoriser l'acceptation, réalité, noirceur, nuit, révolte, apprivoiser les émotions, exprimer, fragilité inattendue, mystérieux, turbulences, âme, opiniâtre, complexité des caractères, autorisation, magnanimité, rêve jamais satisfait, transformation, délire acidulé, ténébreux, sublime, provocation, espérance, présent, indispensable, rebondir, merveilles, étonnements, modeler, précieux, aspiration, poétiser la vie, cultiver l'intense plaisir, un regard qui sublime, obligation, expérience, tâtonnant, recherche d'une harmonie.
14/07/2012
OMBRES INJUSTES
OMBRES INJUSTES
L'ordre naturel se trouble au noirs d'ombres injustes,
Et, dans l'entouré d'un cercle d'étonnements acérés
Il s'éprouve désormais en marche vers une obligation
Dont l'importance expérimentale échappe aux autres.
En vérité, il part pour la sagesse, ou pour autre chose,
Car c'est pour lui le possible d'un destin différent,
Et l'absolue magie serait de pouvoir en définir le temps.
Comme tout est délicieux et simple à présent!
P. MILIQUE
06:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, ombrer, injustice, ordre naturel, se troubler, noircir, entourer, cercle d'initié, étonnement, acéré, s'éprouver, en marche vers, obligation, importance, expérimental, échapper aux autres, en vérité je vous le dis, départ, sagesse, possibilité, destination, différent, absolutisme, magie, le pouvoir, définition, temporel, délicieux, simplicité, a présent
01/06/2012
LE COEUR GROS DE BONHEUR
LE COEUR GROS DE BONHEUR
Certes la vie est faite d'illusions,
Une succession d'instants brefs et fragiles
Qui s'évanouissent dans l'instant suivant.
Elle est aussi essentiel désenchantement
Et machine à broyer le temps imparti.
Et c'est l'indifférence qui s'installe insidieusement,
Nous obligeant à tourner encore et encore
Dans une nuit sans aucun confort.
Nous allons à l'encontre du silence protecteur
Et interrogeons l'abîme d'un regard inquiet
Dans l'indélébile crainte intégrée du toujours pire.
Il faut refuser cela!... Parce que la fuite serait illusoire.
Nous souffrons d'une âpre pénurie de rêve et de poésie
Parce que désormais ce monde en est privé.
Dès lors, il est impératif de ne plus subir,
Et de s'appliquer à construire une autre réalité.
Dans la richesse d'émotions trop intenses
Qu'il faudra bien réapprendre à partager
Dans le regard des autres qui un jour
S'ouvrira comme doit s'ouvre la vie. Forcément.
Le temps sera venu alors de se jeter avec gourmandise
Dans la multiplicité réitérée des encore possible.
Retrouvons nos étonnements d'enfants!
Mettons du bleu dans nos rêves!
Afin d'avoir enfin le cœur gros de bonheur
Et de s'endormir comme un bienheureux
Dans les bras caressants de ses énigmes.
P. MILIQUE
06:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, illusion, succesion d'instants, brièveté, fragolité, s'évanouir, instantané, suivant, essentiel, désenchantement, machine à broyer le temps, imparti, indifférence, s'installer, insidieux, obligation, tournoyer, sans confort, aller à l'encontre, silence protecteur, interroger l'abîme, regard inquiet, indélibile, crainte, intégration, pire, refuser, fuite, souffrir, âpreté, pénurie, rêve, poésie, privation, impératif, ne plus subir, s'appliquer, construire, réalité, richesse, émotion, intensité, réapprendre, partager, le regard des autres, s'ouvrir, la vie, se jeter avec gourmandise, multiplicité réitérer
08/05/2012
TRISTESSE
TRISTESSE
Un nuage est passé et tout a obscurci.
Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle, le ciel est gris.
Et l’on s’éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l’âme.
Nous vivons au centre même d’un temps morose
Qui annihile jusqu’à l’envie de bouger.
Il est devenu impossible de mêler l’éclat de nos rires
Aux chaudes larmes de nos délires.
Le spleen s’est abattu au vif des états d’âme
Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,
A façonner l’amertume en perles de dégoût,
A errer dans un champs de ruines amères
Disposées en mode survie
Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.
Parfois la tristesse est une enfant
Qui, en descendant sur l’esprit, se pose comme la nuit.
Ou alors, redondante voyageuse solitaire,
Elle s’affirme telle l’ultime fleur
D’un vieil arbre décharné et agonisant.
Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris
Sur lequel la tristesse flâne, nonchalante.
On a beau aimer entendre la nuit tomber,
Le froid et l’humidité ralentissent tout de même nos envies.
Et l’on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin
Qui est en nous telle une barque qui flotte
Toute en ondulations chevauchant les remous.
Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume
Et la tristesse semble prendre un malin plaisir
A toujours se déposer sur les points déjà sensibles
Et, lorsque l’on est accablé, on ne voit plus bien sûr
Que la face lasse et sombre de chaque chose.
Après la pluie vient le beau temps assure-t-on!
Cela tombe bien, demain est un autre jour.
Joie prévisible de l’alternance.
D’ailleurs, tout n’était sûrement que de la fatigue…
Une petite lueur existe toujours lorsque la déprime se déploie
Et profite de l’occurrence pour faire de cette tristesse
Un pont insoupçonné autorisant à l’autre rive
Et à certaines réalités de prime abord opposées,
De tout de même cohabiter sur les vagues d’opiniâtreté.
Faisant fi des préoccupations de chacun,
Il convient alors de s’autoriser à lâcher les armes.
Finie l’oppressante contrainte des nostalgies!
Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes
Et de s’appliquer, chaque jour, à relever la tête
En appréciant les instants de joie nouvelle
Qui maintenant émergent et renvoient au sourire intérieur.
Mais après la pluie … le soleil, l’espoir, la vie enfin !
Intégrant les souvenirs d’un passé en voie de disparition,
La nuit s’éclipse peu à peu au profit du soleil.
Les larmes s’écoulent, douces et brûlantes,
Emportant au plus loin le chagrin, jusqu’à ce qu’il se dissipe.
Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,
Le jour se lève et les premières lueurs de l’astre apparaissent
Dans le lit d’ombre où sommeillait la lumière.
Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,
Apportant soulagement et douceur dans un écrin d’harmonie.
La tristesse… c’est la vie pense-t-on !
Cependant, il est utile de savoir qu’elle n’aime pas trop être dérangée.
A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés
Incitant à l’envi l’inconscient de songes illuminés.
Chauds les cœurs camarades!
Est venu le temps de s’ouvrir en grand au bonheur de vivre
Et de prendre le temps d’écouter chaque pulsation
Excédant l’absolu soleil des lendemains
Et de ramasser, indigné par leur chute,
Les feuilles mortes pour en étudier l’unique beauté.
P. MILIQUE
05:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tristesse, nuage, obscurité, pleuvoir, geler, le vent souffle, le ciel est gris, s'éprouver, vulnérable, mélancolie, vague à l'âme, vivre, centre, temps morose, annihiler, envie de bouger, impossibilité, éclat de rire, chaud, larme, délire, spleen, s'abattre, vif, état d'âme, obligation, terrer, au creux, façonner, amertume, perle, dégoût, errance, champs de ruines, disposer, en mode survie, la rage prouvée, envahir, esprit, redondance, voyageur solitaire, s'affirmer, ultimatum, fleuriste, décharné, agonisant