Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/09/2014

CLAIRIÈRE DE VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CLAIRIÈRE DE VIE

1

Il me plaît de t'imaginer, promeneuse attentive sous le soleil d'été,
Entièrement absorbée par l'admiration d'un paysage au vert éclatant.
L'air est lourd, épaissi plus encore par la chaleur craqueuse d'instants.
Tout là-haut se devine, sous ton regard, la silhouette floue d'un rapace qui,
D'un cri sibyllin décoché en brèves stridences, te souhaite la bienvenue.

Tu déambules, nonchalante, au milieu des hautes herbes tachetées
De belles fleurs jaunes et mauves, ponctuation de violentes douceurs.
Pour en atténuer l'intensité lumineuse, tu te glisses derrière les fougères
Et t'abrites à l'ombre des sapins voisins pour en savourer la fraîcheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/08/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 34

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

34

 

Nager à contre-temps dans sa cave sourde et muette

Et, le temps d’un soupir, distraire ses forces faibles

A l’extrême des capacités actives et pensantes.

 

P. MILIQUE

07/03/2014

GANGUE DE CULPABILITE

abyss.jpg

 

GANGUE DE CULPABILITÉ

 

C'est le tableau peint d'un monde crépusculaire

Exprimant la débâcle d'un quotidien enragé.

 

A dessiner les frontières acceptables de l'intimité,

La proximité a très rapidement volé en éclats

Et, entraîné au cœur même de profondes divergences,

L'exacerbé des exigences poussées à leurs limites

A entériné la rupture définitive, brûlée

A la flamme vive des désaccords de fond.

 

Désormais, il s'éprouve contraint

Dans une gangue de culpabilité personnelle

Et rejette avec avec une virulence inouïe

Cet inéluctable établi.

 

Son univers intime recherche la phrase quiète

Sans aucune concession à ce réel lieu sombre.

 

Mais il est comme pris dans un large mouvement centrifuge,

Et le désarroi sentimental finit par influencer tous les repères

Qui agissent comme les éléments détonateurs de sa mise en abysses ,

Obligeant la chair même de son affect

A vivre dans le souffle aveugle de ce déficit acide.

 

P. MILIQUE

19/11/2013

JE ME REPROCHE 5

 

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche de n'être que comme les autres,

Et d'avoir pendant trop longtemps négligé ce message

Que la société de chacun ne peut qu'être l'affaire de tous.

 

14/07/2013

SILVIA PLATH "LES MOTS" SUIVI DE "EXTREMITE"

 

SILVIA PLATH 

"LES MOTS"

SUIVI DE

"EXTREMITE"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil Ariel (Gallimard 2009)

Traduction de l'anglais par Valérie Rouzeau

13/07/2013

SILVIA PLATH: "MEDUSE"

 

SILVIA PLATH

"MEDUSE"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil Ariel (Gallimard 2009)

Traduction de l'anglais par Valérie Rouzeau

12/07/2013

SILVIA PLATH "A LA BOUGIE"

 

SILVIA PLATH

"A LA BOUGIE"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil ARBRES D'HIVER (Gallimard, 2009)

Traduction de l'anglais par FRANCOISE MORVAN

10/07/2013

SILVIA PLATH: "LA LUNE ET LE CYPRES"

 

SILVIA PLATH

"LA LUNE ET LE CYPRES"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil ARIEL (Gallimard, 2009)

Traduction de l'anglais par Valérie ROUZEAU

SILVIA PLATH: "MYSTIQUE"

 

SILVIA PLATH

"MYSTIQUE"

Lu par Claude MATHIEU

 

Poème extrait du recueil Arbres d'hiver (Gallimard, 1999)

Traduction de l'anglais par Françoise MORVAN

04/03/2013

ARGUMENTATIONS DÉFECTUEUSES

FEUILLE MORTE.jpeg

 

ARGUMENTATIONS DÉFECTUEUSES

 

 

Ce qui se joue alors en lui, pleutre péremptoire,

Épouse les moindres sinuosités du souvenir

Lestés d'argumentations fondamentales et défectueuses.

 

Assujetti à cette influence toujours prégnante

D'un parcours qui mène de la lumière à l'ombre,

Il emprunte un trajet précis, plutôt sinueux,

Qui l'expose, telle une feuille morte ballotée par le vent,

A glisser par accident au plein d'une traînée boueuse.

 

A ce stade congru de la vie, ébloui par un strie de lumière,

Il sonde la faillite de son corps, archiviste de sensations,

Attentif dès lors à sa fragilité dans sa course aux illusions,

Et promène un regard désabusé sur le monde qui l'entoure

Comme pour éclairer l'accessible d'un jour nouveau

Dans la remise en question de l'ombre, prédatrice de beautés.

 

P. MILIQUE

08/01/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

MISEREUX.jpg

 

LE MIROIR SOCIÉTAL

 

 

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aime l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprit,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

 

P. MILIQUE

10/12/2012

J'ACCUSE 26

 

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme

D'être capable au quotidien

De machinations hautement burlesques

Alors qu'ils devraient avoir l'humilité

De ne se faire l'écho

Que de lui-même.