Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/03/2014

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT

2

 

Comment expliquer la violence de cette désespérance abrupte

Qui prend naissance dans les ravines d’une atmosphère hostile?

Comment neutraliser un tant soit peu l’incontrôlable envie

De se couper de monde des vivants en prenant la tangente?

Comment traduire cette mélancolie, cette quête hasardeuse,

Incapable de m’affranchir de la souffrance à me congédier?

 

Dans ma recherche nocturne de souvenirs,

Je perçois le chuchotis feutré de mon silence

Au centre d'une mémoire qui peu à peu se défait,

D'une conscience cisaillée par le tranchant de l'instant

Où j’oscille sans tomber mais sans me relever tout à fait.

(FIN)

 

P. MILIQUE

04/03/2014

MUTATION EN COURS...

renaître.jpg

 

MUTATION EN COURS...

 

Comment accepter la glissade dans l'inconnu?

Comment décrire le processus douloureux

Qui, dans l'exploration de ses pires retranchements,

Révèle sa part sombre avec une surprenante netteté?

 

La porosité entre une réalité intentionnellement tronquée

Et le monde imaginaire pour toujours inachevé,

Établit une atmosphère étrange, proche de l'irrationnel.

 

La mutation engagée projette des ombres

Qui le compromettent, dans un long périple

Scandé de litanies lentes et envoûtantes.

 

La traversée en force de ce nouveau chaos

Entraîne alors un changement capital et irréversible

Dans l'au-delà sinueux de ses propres limites

Prometteurs de déploiements imprévisibles

Où, serein, il se laisse sombrer.

 

P. MILIQUE

14/02/2014

FLOW: "DEGENERE" AU MAGIC MIRRORS MONTAUBAN

(Captation Personnelle)

 

FLOW

"DEGENERE"

AU

MAGIC MIRRORS

MONTAUBAN

MAI 2009

13/02/2014

Emily LOIZEAU: "PAYS SAUVAGE" LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009

(Captation Personnelle)

 

Emily LOIZEAU

"PAYS SAUVAGE"

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

05/02/2014

MANU GALURE: "DANSE DU VIEUX"

 

ET JE DANSE, ET JE DANSE....

 

MANU GALURE

"DANSE DU VIEUX"
EXTRAIT DU SPECTACLE

"VACARME"
ENREGISTRE A L'ESPACE PAUL ELUARD

 

CUGNAUX (31)

LE 30 MARS 2012



Manu Galure : chant - piano 

Ugo Guari : Batterie électro-acoustique

Pierre Bauzerand : claviers
Son live : Adrien Del Rio
Lumières : Brice Bouviala

Réalisation - Captation vidéo : Ikonik Production
Montage : Eric Cavanhac
Captation audio : Alfonso Bravo
Production : Eclats Spectacle


www.eclatsspectacle.com

04/02/2014

BERTRAND BELIN "C'EST FINI" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

 

BERTRAND BELIN 

 

 

"C'EST FINI"   

 


FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

 

 

TOULOUSE

 

 

LE 28 JANVIER 2014

BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

 

Grand Merci à Lui!

 

 

Grand Merci aux deux Philippe!

 

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

 

03/02/2014

BERTRAND BELIN "C'EST FINI" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

BERTRAND BELIN
FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

TOULOUSE

LE 28 JANVIER 2014



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

Quelle somptueuse soirée!...

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

Grand Merci à Lui!

Grand Merci aux deux Philippe!

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

31/01/2014

BERTRAND BELIN "UN DELUGE" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE LE 28 JANVIER 2014

(Captation Personnelle)

 

 

BERTRAND BELIN 

 

"UN DELUGE"   


FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

 

TOULOUSE

 

LE 28 JANVIER 2014

 



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

 

Grand Merci à Lui!

 

Grand Merci aux deux Philippe!

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

 

30/01/2014

BERTRAND BELIN "POUR UN OUI POUR UN NON" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

BERTRAND BELIN 

"POUR UN OUI POUR UN NON" 
FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

TOULOUSE

LE 28 JANVIER 2014



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

 

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

Grand Merci à Lui!

 

grand Merci aux deux Philippe!

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

 

27/12/2013

ATMOSPHERE HYBRIDE

foule.jpg

ATMOSPHÈRE HYBRIDE

 

Il adopte un comportement mâtiné essentiellement juvénile

Dans l'affirmation revendiquée d'une clairvoyance glacée

Qui exacerbe sa volonté de disparaître enfin.

 

Le voilà fort de certitudes et peu extatique,

Comme envoûté par l'atmosphère hybride et rayonnante

D'une nuit réaliste qui peu à peu s'estompe dans l'abondance

D'une fourmilière anonyme aux métamorphoses ambiguës.

 

P. MILIQUE

26/11/2013

LA MUSIQUE

MUSIQUE.jpeg 

 

LA MUSIQUE



La Musique apporte nécessairement des émotions.
Elle est voie privilégiée vers une cohésion
Que je sais toutefois imaginaire.
Elle peut n'être qu'une atmosphère sonore,
Idéalisant une douce uniformité
A la cadence lente et répétitive.
Envoûtante.
Ou bien m'envelopper dans de vaporeuses richesses esthétiques
Aux nuances célestes purement immatérielles.
Elle peut exploser d'audaces intelligentes ou bien,
En une mystification insidieuse,
Être trop harmonieuse pour être vraie,
Et s'abîmer dans une éternité baroque,
En devenant binairement incantatoire.
Être quelquefois tragique,
D'autres fois triomphante,
Et aussi généreuse et destructrice.
Elle anoblit mes sensations
En monologuant sa mélancolie,
M'offrant sensualité feutrée,
Puits d'harmonie,
Source d'extase sonore,
A la fois déconcertante et insaisissable.

Je sais vivre au gré de ses compositions énigmatiques et fascinantes,
A la ligne mélodique perturbée.
Que faire d'autre à l'écoute d'un chant musical d'une virtuosité confondante,
Que de quêter l'imperceptible fugacité de l'instant ?

Elle a parfois le visage extrême de l'étrangeté absolue.
Et je m'expose sans retenue aucune,
Offert à la satisfaction tourmentée
Et au feu destructeur d'un rythme passionné,
Me permettant de découvrir l'excitation inconnue
D'une réelle hallucination,
Et de me retrouver submergé de pulsations vertigineuses,
Intonations sauvages exprimées en fréquences pulsionnelles.

Le son fait vibrer les lumières et je cesse d'être aveugle.
Je voyage dans la bouleversante profondeur
De résonances vagabondes.
La Musique repose de l'ennui.
La notion du temps s'estompe dans l'éther.
Je m'agrippe à ce sentiment de paix intérieure qui déjà s'esquive,
Et je me perds, serein, dans l'oubli de moi.


P. MILIQUE

06/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


A LA LISIÈRE DES MOTS

2


Derrière chaque phrase, chaque coulée de mots produite,

Se tiennent moult atmosphères fragiles, délicates ou assassines,

Au sein desquelles sont évoqués les errements incontournables

Faits d’une ribambelle d’illusions perdues, de remords peut-être.

 

Au cœur d’une vie piquées d’échardes vives à l’entremêlé serré

D’espoirs, de déceptions, d’utopies et de douleurs intarissables,

Il y a, exprimé dans sa rugueuse latence, tout l’impossible à dire.

Il y a la torture stridente inscrite dans chaque parcelle de sa chair.

Il y a l’assourdissante mélopée de l’âme muette de culpabilité.

Il y a, mise en mots, la litanie de la vie qui peu à peu s’effrite….

 

Combat épuisant  et dérisoire s’il en est qui impose de se tenir

A l’écart, en retrait de l’embrasé, là où se manigancent les rêves.

(FIN)

 

P. MILIQUE